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1- Actu - Page 29

  • [COMMUNIQUÉ DE PRESSE] [EXCLUSIVITÉ & DÉSIRABILITÉ] [#PROMISECONSULTING]| Les #Anglaises fortunées #désirent les #marques #Européennes mais #achètent le plus souvent les #marques #Américaines

    PROMISE CONSULTING EN COLLABORATION AVEC EXANE BNP PARIBAS

    Les #Anglaises fortunées #désirent les #marques #Européennes mais #achètent le plus souvent les #marques #Américaines

    LE BAROMETRE « DESIRABILITE & EXCLUSIVITE » DES MARQUES DE LUXE DE PROMISE CONSULTING PUBLIE SES RESULTATS POUR LE ROYAUME-UNI. CETTE MESURE EST INTEGREE DANS LE « BRAND HEALTH INDEX » DE LA SOCIETE D’ANALYSE FINANCIERE EXANE BNP PARIBAS[1].

    Les résultats de la 4ème édition du Baromètre « Exclusivité & Désirabilité » pour le Royaume- Uni montrent que les marques européennes et surtout françaises sont jugées plus exclusives et également désirables mais que les marques américaines sont davantage connues et achetées. Ce sont donc quatre marques américaines qui trustent les 4 premières places tandis que seule Chanel intègre le top 5. Burberry en revanche s’inscrit en retrait sur son marché national.

    Aussi connues que leurs homologues européennes, les marques américaines bénéficient certes d’un positionnement plus premium luxe pour s’imposer en achat, mais elles séduisent également par un style plus branché, plus sportif, plus en phase avec les valeurs dominantes de « l’aristocratie » bourgeoise de la côte Est américaine. Reflet d’une plus forte congruence des marques d’outre-Atlantique avec les styles de vie sociologiquement dominants au Royaume-Uni ? Certainement.

    Pour autant, les marques européennes, essentiellement françaises puis italiennes, restent très désirables et plus encore exclusives (peut-être trop ?). Chanel est de loin la marque la plus désirée au Royaume-Uni tandis que les marques de luxe occupent le sommet du classement avec trois marques dans un mouchoir (Ralph Lauren, Louis  Vuitton et Christian Dior). Enfin, les marques de grand luxe continuent de creuser l’écart en termes d’exclusivité (Chanel, Louis Vuitton, Hermès, Prada), Dior et plus surprenant Burberry se situant en retrait.

    Il existe donc bien, à l’heure du Brexit, une spécificité irréductible du marché anglais de la mode de luxe que nous vous invitons à découvrir.

    DOSSIER DE PRESSE (10 PAGES AVEC GRAPHIQUES COMMENTÉS) SUR DEMANDE

    Laissez-nous vos coordonnés : http://bit.ly/2GBhOvL

     

    A PROPOS DE PROMISE CONSULTING

    Promise Consulting est une société d’études et de conseil marketing issu de la fusion des sociétés française Panel On The Web et américaine Promise Consulting Inc.

    Promise Consulting intègre des prestations de conseil et d’études à forte valeur ajoutée. Elle a créé une méthodologie innovante de mesure de la performance de marque et du ROI des investissements centrés sur la marque : Monitoring Brand Assets©. Cette méthodologie a été déployée dans près de 50 pays à date, porte sur l’étude de 250 marques dans les secteurs les plus divers et totalise plus de 1.500.000 questionnaires administrés en ligne dans le monde.

    Promise Consulting a su développer des méthodes et des modèles innovants, récompensés 7 fois en 10 ans, par la profession au plan national et international. Elle accompagne les plus grandes marques de luxe, de cosmétiques et de distribution dans leur développement sur le marché national et les marchés étrangers. Elle intervient également dans de nombreux secteurs d'activité, chaque fois que les marques souhaitent disposer d'une stratégie de croissance éclairée pour mieux comprendre leur marché, s'adresser à leurs consommateurs, séduire et fidéliser leurs clients.

    Le CEO de Promise Consulting, Pr Philippe Jourdan, est rédacteur en chef de la Revue Française de Marketing (RFM), depuis 2011. Il publie dans des revues académiques de niveau international sur les problématiques de valorisation des marques dans les secteurs du luxe, de la beauté et de la distribution sélective. Il publie également dans la presse économique et d’actualités (Le Monde, Les Echos, Le Figaro, l’Opinion, La Revue des Marques, etc.). Il est également professeur des universités, chercheur à l’IRG (CNRS) et lauréat du Meilleur Article de Recherche AFM 2000. Il a enfin une certification Social Media. 

    http://www.promiseconsultinginc.com/

     

    A PROPOS D’EXANE BNP PARIBAS

    Spécialisé dans les actions européennes, Exane BNP Paribas est présent dans trois métiers :

    • L'intermédiation en placement d'actions européennes.
    • Les dérivés actions appelés Exane Dérivatives.
    • La gestion d'actifs via la gestion de fonds d'investissement de moyen et long termes.

    Exane BNP Paribas travaille principalement avec des clients institutionnels dans le monde entier (fonds de pension, gestionnaires de fonds pour le compte de banques ou d'assureurs, etc.) et commercialise ses produits dérivés à un spectre étendu de clients, comprenant des gestionnaires de fonds privés et des conseillers en investissements. Exane emploie plus de 800 personnes dans le monde, dans ses bureaux de Paris, Londres, Francfort, Genève, Madrid, Milan, New-York, Stockholm et Singapour.

    Les équipes de recherche d’Exane BNP couvrent plus de 600 grandes sociétés, dans le Monde, et sont régulièrement récompensées par des Prix pour la grande qualité de leurs analyses sectorielles.  Pour plus d'informations : http://www.exane.com.

    Dans le secteur du luxe, Luca Solca a été élu Meilleur Analyste financier par les investisseurs du secteur au cours des années 2011, 2014 et 2015.

     

    Télécharger le communiqué de presse : COMMUNIQUE PRESSE BAROMETRE UK.pdf

  • [#LUXURYLAB] [BEAUTE] | On n'est jamais assez #narcissique | @ELLE

    DE DOROTHEE WERNER | ELLE N°3760 | 12 JANVIER 

    On est jamais assez #narcissique

    Vous ne pensez qu'à vous, vous vous regardez trop ? Tant mieux ! Répond Fabrice Midal. Explications d'un philosophe iconoclaste.

    C'est l'insulte suprême. Etre narcissique, s'aimer, se trouver canon, passer du temps à prendre soin de soi, se chérir et se chouchouter, c'est mal. L'attitude noble, valorisée entre toutes, l'altruisme, c'est bien. Surtout pour les filles nées, c'est bien connu, pour s'occuper des autres, se dévouer, se sacrifier, s'excuser de mal faire et baisser les yeux. On exagère ? A peine ! Et voilà qu'un psychologue met le doigt pile sur cette question loin d'être anecdotique. Déjà auteur de "Foutez-vous la paix ! et commencez à vivre" (best seller 2017 vendu à plus de 100 000 exemplaires), ce fin connaisseur de la philosophie antique, fou d'art et de poésie, lance un pavé dans la marre, un plaidoyer vibrant, iconoclaste et presque punk pour réhabiliter d'urgence l'amour de soi-même, "Sauvez votre peau ! devenez narcissique" (éd. Flammarion). Conférencier brillant, jamais avare en anecdotes personnelles, il explique comment, à force de nous dévouer aux autres, de nous suradapter aux sollicitations extérieurs toujours plus grandes et de répondre "présent" sur tous les fronts, nous nous sommes perdus de vue. Une errance, un genre d'exil de nous-même qui nous mène sur les rives de l'épuisement et du burn-out. Sauve qui peut ! Il y a urgence à devenir narcissique, voici pourquoi et comment.

    Narcissique

    Elle : On se trompe sur le narcissisme ?

    Fabrice Midal : Oui, puisqu'on le considère comme une faute morale. Pourtant, de nos jours, nous souffrons d'un défaut de narcissisme majeur : on ne s'autorise plus à ressentir ce que l'on ressent, à penser ce que l'on pense, à être ce que l'on est. Partout je rencontre des gens qui acceptent d'être maltraités, et qui se maltraitent eux-mêmes, parfois jusqu'au burn-out. Combien aujourd'hui acceptent d'être pris pour des serpillières, de se laisser marcher sur les pieds en silence ? Au travail, c'est manifeste. Et du côté de la vie intime ou familiale, où règne le dogme du sacrifice, c'est la même chose. Cette pression pèse notamment sur les femmes, sommées d'être en permanence de bons petits soldats dans tous les domaines, tout le temps, et avec tout le monde.

    Elle : Pourtant on entend partout que le lien social se défait sous le poids de l'hyper-individualisme ...

    FM : Les analystes qui font ce constat doivent sortir de leur bureau et observer la réalité en face. Ils verront que les gens ne se regardent pas le nombril toute la journée. Au contraire, il se sacrifient pour leur travail, leu entreprise, leur famille, leur entourage. Et ils ne savent plus s'écouter. La mode des selfies en est la preuve : c'est une manière d'avoir besoin de la validation permanente des autres dans une image idéalisée de soi.

    Elle : Le bon narcissisme c'est quoi ? 

    FM : Oser faire confiance à ce qui nous habite. Se rencontrer. Sentir ce que l'on sent. Etre en paix avec soi, en acceptant ses émotions sans les juger et ses limites sans se sentir disqualifié. Arrêter de s'excuser toutes les cinq minutes. 

    ELLE: Votre réflexion part de votre enfance vécue tel "un vilain petit canard" ?

    FM : Je souffrais beaucoup car j'étais très maladroit, mal latéralisé et hypersensible. C'était extrêmement dur, je me sentais comme un martien. Pendant longtemps j'ai espéré trouver des parades pour devenir plus adapté. Plus je me martyrisais, moins j'arrivais à changer, et plus je me trouvais nul. Aujourd'hui j'accepte ce que je suis. J'essaie de travailler avec la situation, et c'est un soulagement de ne plus me mettre la pression en permanence avec l'idée qu'il faut être différent, devenir ceci ou cela ... Je suis hypersensible, j'ai 50 ans, c'est comme ça.

    ELLE : En quoi est-ce narcissique ?

    FM : Parce que je commence par écouter mes besoins et mes limites, au lieu de partir d'emblée avec l'idée que ce que je suis ne va pas. Cela change complètement la perspective. On peut ainsi tout faire une force de ses propres limites, au lieu de vouloir correspondre à) un idéal publicitaire inhumain, fabriqué et écrasant.

    ELLE : C'est l'idée de renforcer l'estime de soi ?

    FM : Non, cette mode de l'estime de soi me fait sortir de mes gonds. Je ne vais pas me sentir mieux en me répétant toute la journée "je suis génial" devant le miroir ! C'est absurde et cela ne marche pas. Le nombrilisme ne mène nulle part. La confiance, je vais la retrouver en me confrontant au réel, pour rencontrer ce qui m'habite, prendre conscience de ce que je sais faire ... Pas en m'identifiant à une espèce d'identité méta je-ne-sais-quoi soi-disant géniale et qu'il faudrait que j'aime !

    [...]

     

  • [#LUXURYLAB] [DIGITAL] | #Luxe : la #révolution #digitale en #marche | @ECOMMERCEMAG.COM

    DE DALIDA BOUAZIZ | ECOMMERCEMAG.COM | http://bit.ly/2DLCaR6

    #Luxe : la #révolution #digitale en #marche

    Pour capter une clientèle ultra-connectée, les marques de luxe accélèrent à présent leur développement on line sur un marché fortement compétitif. Et doivent affronter des acteurs spécialisés déjà implantés dans l'e-commerce.

    En juin dernier, le Groupe LVMH a lancé, après 18 mois de développement, 24Sevres.com, sa plateforme en ligne internationale - et son application mobile - dédiée à ses marques de luxe. Ce site, conçu comme la vitrine numérique de son célèbre magasin parisien Le Bon Marché, réunit plus de 170 enseignes et offre la ­possibilité de commander depuis 70 pays. Autre exemple, fin septembre, Givenchy a à son tour ouvert son site marchand avec pour objectif de faire de l'e-commerce l'une des cinq premières boutiques de la marque dans le monde.

    Si des marques comme Burberry ou Hermès ont pris le virage du digital dès les années 2000, nombreuses sont celles qui ont été à la traîne et viennent seulement d'aborder le commerce électronique. Le chiffre d'affaires mondial réalisé par le secteur dans l'e ­commerce n'est actuellement que de 8%, un chiffre néanmoins amené à monter à 12% en 2020 et à 20% en 2025, selon les prévisions du cabinet spécialisé en stratégie d'entreprise Boston Consulting Group.

    "C'est assez incroyable que les marques aient mis autant de temps à intégrer l'e-commerce, alors que le marché est totalement prêt, pointe Ulric Jerome, de Matchesfashion.com, e-shop de mode anglais. Les consommateurs du luxe sont ceux qui voyagent le plus, ils sont ­hyperconnectés et ce sont donc les plus aptes à acheter sur Internet."

    Luxe, révolution, digitale, marche

    2017 s'annonce en effet comme une année record pour le secteur, les ventes dans le monde (textile, maroquinerie, accessoires, montres, bijoux, etc.) représentent 262 milliards d'euros, selon les prévisions du cabinet Bain & Co, publiées fin octobre. Celui-ci souligne "l'inéluctable ascension des ventes en ligne", en hausse de 24 %. Exemple avec le Groupe Kering, qui a annoncé une progression de 60% des ventes en ligne de ses produits de luxe au premier trimestre 2017, après une croissance de 12% en 2016, plus importante que ses boutiques physiques. Le site e-commerce de Gucci, la griffe italienne, atteint même une croissance de 86%. "L'idée d'incompatibilité entre l'e-commerce et le luxe est aujourd'hui totalement révolue. Une marque qui ne vend pas en ligne n'existera bientôt plus", note Sébastien Ozanne, dirigeant de l'agence eBrand Commerce.

    Aujourd'hui, six ventes sur dix dans le secteur sont influencées par le Web, en achat direct ou en boutique après des recherches effectuées en ligne, selon la dernière étude du cabinet Boston Consulting Group "Digital or Die : The Choice for Luxury Brands", publiée en 2016 et réalisée dans dix pays. "Aujourd'hui, les enseignes du luxe comprennent que le comportement des consommateurs a évolué, notamment par l'intermédiaire des réseaux sociaux, analyse Ulric Jerome, CEO de Matchesfashion.com. Le digital est le nouveau canal de distribution essentiel pour l'industrie du luxe."

    Le baromètre de l'Institut français de la mode et du site marchand britannique Matchesfashion.com, publié en novembre 2017, indique en effet que 76% des clients français du luxe commandent au moins une fois en ligne et près d'un quart des clients du luxe achètent désormais sur mobile. Des changements dans les modes de consommation poussés notamment par la clientèle chinoise, clientèle numéro 1 dans le luxe, mais aussi par les millennials, génération entre 18 et 35 ans.

    "Elles y sont allées à marche forcée et avec des réussites diverses, pointe Franck Delpal, économiste à l'Institut français de la mode. Dans le digital, vous êtes sur une notion de verticalité où le client peut devenir acteur en termes d'émission de messages, de commentaires, de contenus générés. Des pratiques opposées à ce que souhaitent les maisons de luxe. Elles ont dû accepter de laisser échapper une partie de leur contrôle."

    Une transformation profonde, en effet, pour ces marques qui doivent conserver un ­s­ervice optimal et une expérience client de haute qualité pour ne pas impacter leur image et leur réputation, tout en faisant face en parallèle à la concurrence établie des e-shops de luxe. "L'attentisme des maisons de luxe a permis à des sites multimarques haut de gamme comme Net a Porter, Matchesfashion.com ou Farfetch de devenir des acteurs incontournables dans l'e-­commerce dédié au luxe, souligne Franck Delpal, de l'Institut français de la mode. Des plateformes qui réalisent un chiffre d'affaires entre plusieurs centaines de millions et quelques milliards d'euros, autant de sommes que les maisons de luxe ne réalisent pas en direct."

    Des marques de luxe se sont également créées ces dernières années sur le Web. "Vous avez aujourd'hui une émergence de marques de luxe 100% digitales. Tory Burch est ainsi l'une des plus grandes réussites dans le secteur de la mode depuis dix ans, explique Michel Campan, CEO de l'agence McGarry Bowen Luxury et fondateur du site Hermès. Cette marque américaine a basé sa communication entièrement sur le social media, elle vaut aujourd'hui près d'un milliard de dollars."

     

  • [#LUXURYLAB] [INTERNATIONAL] | Laurent Milchior (#Etam) : "Le groupe est #international, mais il n’est pas #global" | FASHIONNETWORK

    DE MARION DESLANDES | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2rMMGGy

    Laurent Milchior (#Etam) : "Le groupe est #international, mais il n’est pas #global"

    Etam insiste sur son identité de spécialiste lingerie. Laurent Milchior, le cogérant du groupe français, détaille sa stratégie à FashionNetwork.com, dans une interview à retrouver en intégralité sur FashionNetwork Premium. Toujours pénalisée par son activité en Chine, la société compte poursuivre l’internalisation de ses marques.

    FashionNetwork.com : Le groupe vient d’ouvrir sur les Champs-Elysées un magasin amiral présentant Etam lingerie et Undiz. Pourquoi avoir choisi de les réunir au sein d’un même point de vente ?

    Laurent Milchior : A Paris, nous n’avions pas de magasin positionné sur les artères aux plus forts flux internationaux. Cela manquait. Nous avons donc choisi d’ouvrir sur les Champs-Elysées en fin d’année 2017 et nous nous installerons dans le quartier Haussmann en 2019, avec un magasin de 700 mètres carrés situé rue d’Halévy. Là aussi en installant ensemble Etam et Undiz, chacune conservant son univers dans un lieu expérientiel et digitalisé. Les touristes étrangers doivent absolument voir un magasin Etam lors de leur séjour. Et il faut être très visible : une marque seule n’en aurait pas forcément la capacité, surtout sur ces grandes surfaces. On ne s’interdit pas de pouvoir également inviter de petites marques dans ces espaces de vente hybrides. Et l’on doit aussi réaliser une étude sur la cannibalisation de l’offre entre les différentes griffes avant d’évaluer la possibilité de développer ce format à l’étranger. Sur les nouveaux marchés, ces potentiels magasins de 500 à 700 mètres carrés posséderaient un vrai impact en termes d’image. En gardant en tête cette problématique : Comment créer une vraie attente là où on ne nous connaît pas ?

    FNW : Votre ambition est donc clairement orientée à l’international ?

    LM : Etam est la marque de lingerie préférée des Français, mais n’est pas une marque leader dans le monde. Le groupe est international certes, mais il n’est pas global et n’a pas la renommée d’H&M ou Zara. Notre enjeu numéro un à l’étranger, c’est la plateforme de marque, qui doit être plus forte, en ne perdant surtout pas de vue le produit. En mettant également en avant cette idée de « french liberté » depuis début 2017, d’autant plus d’actualité depuis l’élection d’Emmanuel Macron.

    Les enseignes françaises de mode ne sont historiquement pas devenues des leaders dans le monde. Je pense qu’avec la lingerie, il y a quelque chose à jouer. Le groupe a implanté un peu moins de 100 nouveaux magasins à l’étranger (hors Chine) en 2017, soit 70 ouvertures nettes, dont notamment une quinzaine de magasins Etam au Mexique, une dizaine de corners 1.2.3 en Allemagne et 18 magasins Undiz.

    FNW : La Chine, marché sur lequel vous êtes à la peine, représente une part importante de votre activité. Comment tentez-vous de redresser la barre ?

    LM : Nos ventes sont négatives en Chine. 300 adresses non rentables ont été fermées l’an dernier, mais il nous reste tout de même 2 095 points de vente. Les grands magasins en Chine perdent du trafic, cela nous pénalise, certains sites pouvant s’effondrer très rapidement. La restructuration du parc magasin va se poursuivre à un rythme moins élevé en 2018.

    Etam, internationnal, global

    En parallèle, les équipes continuent à faire évoluer nos quatre marques du pays. Un travail que nous n’avons pas su faire en temps voulu. L'offre de prêt-à-porter d'Etam Paris se mue en « La Collection by Etam » et le nom Etam Paris devient une marque de lingerie à part entière : c’est sur ce segment que l’on souhaite rebondir. Nous prévoyons d’ouvrir 15 magasins dans le pays en 2018 et de capitaliser sur le volet digital, qui explose en Chine : nos ventes en ligne sont ainsi passées de 10 % (à mi-2017) à 25 % en fin d’année.

    FNW : Etudiez-vous d’autre part un déploiement aux Etats-Unis ?

    LM : On cherche à y entrer, par le biais d’un partenaire solide. Aux Etats-Unis, vous existez quand vous avez au minimum 100 boutiques et un e-commerce fort. En restant sur notre gamme de prix et en travaillant quelques tailles et formes propres à ce marché, j’estime qu’il y a de la place dans une série de centres commerciaux qui restent bons, ainsi que dans certains centres-villes. Mais cela ne fera sûrement pas en 2018.

    Pour connaître les ambitions du groupe en France, son potentiel de croissance externe, aborder la sortie de la Bourse ainsi que la situation des marques Livy et 1.2.3, rendez-vous sur FashionNetwork Premium.

  • [#LUXURYLAB] [SALES] | #Sales of #prestige #beauty #products up #4% in the #UK | @FASHIONNETWORK

    DE FASHION NETWORK | http://bit.ly/2DK0KpU

    #Sales of #prestige #beauty #products up #4% in the #UK 

    Despite economic and political uncertainties, the UK prestige beauty market has grown by a steady 4% in 2017, according to The NPD Group. Makeup was the most dynamic category, followed by skincare and fragrance. Purchases from overseas visitors might explain a large part of the growth.

    Sales of luxury beauty products in the UK reported an increase of 4% in 2017, hitting the £3 billion mark (EUR 3.4 billion), unveiled The NPD Group. According to the market research firm, the growth was largely driven by strong performance in fragrance, make-up and skincare and by the interest from overseas shoppers.

    “The growth we have seen in the UK prestige beauty market is impressive, given the uncertainty with Brexit and the weak pound. British customers continue to purchase prestige beauty with great passion, and we also believe that an increase in global shoppers is a contributing factor to this growth, especially in super premium skincare and fragrance,” commented Helen Duxbury, Senior Account Manager, NPD UK Beauty.

    Healthy fragrance sales

    The prestige fragrance market was valued at £1 billion in 2017. Fragrance ended the year with a solid performance, increasing 3%, with both classic and new launches contributing to this growth. Consumers continue to choose juices over gift sets with the sale of gift sets remaining flat in 2017, with juices growing 4%.

    Skincare and makeup

    Skincare grew 6% in 2017 and this growth has been driven by classic and super premium brands. Although small at present, natural and vegan brands are demonstrating their importance to the skincare market’s growth.

    As far as make-up are concerned, sales increased by 6% compared to last year, but this slowed from the double-digit growth of 10% reported in 2016. Within the make-up sector, foundation and lip colour remain the star performing categories reporting healthy growth throughout 2017.

    “From the figures we have seen in 2017 there is a definite boom in the prestige beauty market. Make-up and super premium skincare are a real attraction for overseas visitors as they include many designer brands. Retailers confirm they have seen an increase in global shoppers in store. Whilst the weak pound confirms our thoughts that the global shopper is boosting the prestige beauty market, UK shoppers continue their love affair with prestige beauty in all categories,” concluded Helen Duxbury.


     

  • [#LUXURYLAB] [MARQUES] | Les #Pinault vont #séparer #Kering de #Puma | @BFMTV.COM

    DE N.G | BFMTV.COM | http://bit.ly/2DQ8V0r

    Les #Pinault vont #séparer #Kering de #Puma

    La famille Pinault va faire sortir Puma du giron de Kering, afin de recentrer le groupe sur le luxe uniquement. Mais elle va garder à titre personnel un petit tiers du capital de la marque.

    Le numéro 5 mondial du luxe va se séparer de la marque qu'il avait rachetée moribonde en 2007, et qu'il a transformée en pépite, a-t-il indiqué dans un communiqué ce jeudi. Mais la famille Pinault, dont la holding Artemis détient 40,9% du capital de Kering, garderait une participation directe dans l'équipementier sportif.

    Kering envisage en effet de céder la marque à ses propres actionnaires. Elle a l'intention de distribuer en nature 70% du total des actions Puma, dont elle détient actuellement 86,3%, à ses actionnaires.

    Ce faisant, la famille fondatrice de Kering récupèrera, via la holding Artemis, une participation directe de 29% dans l'équipementier sportif. Elle deviendrait alors un actionnaire stratégique de long terme de Puma, affirme François-Henri Pinault, le PDG de Kering, dans un communiqué.

    Kering, pour sa part, conserverait 16% des actions Puma. Le flottant de Puma serait ainsi composé des 55% restants du capital. Mais dans un premier temps donc, 41,3% du capital seraient distribués aux autres actionnaires de Kering, dont le capital est réparti entre actionnaires institutionnels internationaux (46,7%), institutionnels français (7,3%), actionnaires individuels (4,7%) et actionnaires salariés (0,4%).

    Les modalités de cette scission seront soumises au vote des actionnaires lors de l'assemblée générale annuelle prévue pour le 26 avril 2018.  

    La scission entre Puma et Kering est une option évoquée de longue date par la maison-mère de Gucci et Balenciaga. Elle songeait depuis longtemps à se recentrer sur le luxe. Aujourd'hui, elle indique clairement dans son communiqué que ce projet lui permettra de "renforcer son statut de pure player du luxe, avec un niveau de profitabilité accru, positionnant le groupe parmi les meilleurs de son secteur". Quant à Puma, la marque "est idéalement positionnée pour générer une croissance significative, menée par une équipe dirigeante talentueuse et passionnée", a dit François-Henri Pinault.

    De son côté, le PDG de Puma s'est réjoui de cette annonce. "L’attractivité de Puma auprès des investisseurs devrait fortement augmenter grâce à ce volume plus important de flottant et de transactions" a indiqué Bjørn Gulden dans le communiqué de la marque. Il a affirmé aussi que  "Kering et Artémis resteraient néanmoins d’importants partenaires et actionnaires, ce qui prouve qu’ils ont confiance dans notre stratégie et qu’ils croient aux succès futurs de Puma".

    En octobre, l'action Kering avait touché un point haut historique après avoir publié des résultats époustouflants pour son troisième trimestre. Avec 4 milliards d'euros de ventes sur trois mois, le groupe avait connu une croissance de 28,4%, notamment grâce à Gucci dont l'activité avait crû de 50% sur la période.

    Reste qu'après cette annonce, les actions de Kering et de Puma ont toutes deux subitement baissé. Celle du géant du luxe a donc clôturé en légère baisse de 0,99%, tandis que celle de l'équipementier allemand a davantage chahutée, en baisse de 4,40% sur la journée.