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luxe - Page 3

  • [#LUXURYLAB] [DIGITAL] | #Luxe : la #révolution #digitale en #marche | @ECOMMERCEMAG.COM

    DE DALIDA BOUAZIZ | ECOMMERCEMAG.COM | http://bit.ly/2DLCaR6

    #Luxe : la #révolution #digitale en #marche

    Pour capter une clientèle ultra-connectée, les marques de luxe accélèrent à présent leur développement on line sur un marché fortement compétitif. Et doivent affronter des acteurs spécialisés déjà implantés dans l'e-commerce.

    En juin dernier, le Groupe LVMH a lancé, après 18 mois de développement, 24Sevres.com, sa plateforme en ligne internationale - et son application mobile - dédiée à ses marques de luxe. Ce site, conçu comme la vitrine numérique de son célèbre magasin parisien Le Bon Marché, réunit plus de 170 enseignes et offre la ­possibilité de commander depuis 70 pays. Autre exemple, fin septembre, Givenchy a à son tour ouvert son site marchand avec pour objectif de faire de l'e-commerce l'une des cinq premières boutiques de la marque dans le monde.

    Si des marques comme Burberry ou Hermès ont pris le virage du digital dès les années 2000, nombreuses sont celles qui ont été à la traîne et viennent seulement d'aborder le commerce électronique. Le chiffre d'affaires mondial réalisé par le secteur dans l'e ­commerce n'est actuellement que de 8%, un chiffre néanmoins amené à monter à 12% en 2020 et à 20% en 2025, selon les prévisions du cabinet spécialisé en stratégie d'entreprise Boston Consulting Group.

    "C'est assez incroyable que les marques aient mis autant de temps à intégrer l'e-commerce, alors que le marché est totalement prêt, pointe Ulric Jerome, de Matchesfashion.com, e-shop de mode anglais. Les consommateurs du luxe sont ceux qui voyagent le plus, ils sont ­hyperconnectés et ce sont donc les plus aptes à acheter sur Internet."

    Luxe, révolution, digitale, marche

    2017 s'annonce en effet comme une année record pour le secteur, les ventes dans le monde (textile, maroquinerie, accessoires, montres, bijoux, etc.) représentent 262 milliards d'euros, selon les prévisions du cabinet Bain & Co, publiées fin octobre. Celui-ci souligne "l'inéluctable ascension des ventes en ligne", en hausse de 24 %. Exemple avec le Groupe Kering, qui a annoncé une progression de 60% des ventes en ligne de ses produits de luxe au premier trimestre 2017, après une croissance de 12% en 2016, plus importante que ses boutiques physiques. Le site e-commerce de Gucci, la griffe italienne, atteint même une croissance de 86%. "L'idée d'incompatibilité entre l'e-commerce et le luxe est aujourd'hui totalement révolue. Une marque qui ne vend pas en ligne n'existera bientôt plus", note Sébastien Ozanne, dirigeant de l'agence eBrand Commerce.

    Aujourd'hui, six ventes sur dix dans le secteur sont influencées par le Web, en achat direct ou en boutique après des recherches effectuées en ligne, selon la dernière étude du cabinet Boston Consulting Group "Digital or Die : The Choice for Luxury Brands", publiée en 2016 et réalisée dans dix pays. "Aujourd'hui, les enseignes du luxe comprennent que le comportement des consommateurs a évolué, notamment par l'intermédiaire des réseaux sociaux, analyse Ulric Jerome, CEO de Matchesfashion.com. Le digital est le nouveau canal de distribution essentiel pour l'industrie du luxe."

    Le baromètre de l'Institut français de la mode et du site marchand britannique Matchesfashion.com, publié en novembre 2017, indique en effet que 76% des clients français du luxe commandent au moins une fois en ligne et près d'un quart des clients du luxe achètent désormais sur mobile. Des changements dans les modes de consommation poussés notamment par la clientèle chinoise, clientèle numéro 1 dans le luxe, mais aussi par les millennials, génération entre 18 et 35 ans.

    "Elles y sont allées à marche forcée et avec des réussites diverses, pointe Franck Delpal, économiste à l'Institut français de la mode. Dans le digital, vous êtes sur une notion de verticalité où le client peut devenir acteur en termes d'émission de messages, de commentaires, de contenus générés. Des pratiques opposées à ce que souhaitent les maisons de luxe. Elles ont dû accepter de laisser échapper une partie de leur contrôle."

    Une transformation profonde, en effet, pour ces marques qui doivent conserver un ­s­ervice optimal et une expérience client de haute qualité pour ne pas impacter leur image et leur réputation, tout en faisant face en parallèle à la concurrence établie des e-shops de luxe. "L'attentisme des maisons de luxe a permis à des sites multimarques haut de gamme comme Net a Porter, Matchesfashion.com ou Farfetch de devenir des acteurs incontournables dans l'e-­commerce dédié au luxe, souligne Franck Delpal, de l'Institut français de la mode. Des plateformes qui réalisent un chiffre d'affaires entre plusieurs centaines de millions et quelques milliards d'euros, autant de sommes que les maisons de luxe ne réalisent pas en direct."

    Des marques de luxe se sont également créées ces dernières années sur le Web. "Vous avez aujourd'hui une émergence de marques de luxe 100% digitales. Tory Burch est ainsi l'une des plus grandes réussites dans le secteur de la mode depuis dix ans, explique Michel Campan, CEO de l'agence McGarry Bowen Luxury et fondateur du site Hermès. Cette marque américaine a basé sa communication entièrement sur le social media, elle vaut aujourd'hui près d'un milliard de dollars."

     

  • [#LUXURYLAB] [MARCHE] | Le #marché du #luxe #repart sur les chapeaux de roues en #Chine | @LESECHOS

    DE FREDERIC SCHAEFFER | LES ECHOS | http://bit.ly/2EX825s

    Le #marché du #luxe #repart sur les chapeaux de roues en #Chine

    Les ventes ont progressé de 20 % en 2017, soit leur rythme de progression le plus élevé depuis 2011. Le rebond est spectaculaire. Après cinq années passablement moroses, le marché chinois du luxe est reparti sur les chapeaux de roues l'an dernier, porté par un engouement croissant  des « Millennials » chinois, ces jeunes citadins ultra-connectés et au pouvoir d'achat élevé . Les ventes de produits de luxe en Chine ont progressé de 20 % en 2017, à 142 milliards de yuans (18 milliards d'euros), soit leur rythme de progression le plus élevé depuis 2011, indique une étude de Bain & co dévoilée ce mercredi à Shanghai.

    Après avoir beaucoup souffert de la campagne anti-corruption lancée par le président Xi Jinping, le marché a amorcé sa reprise à l'automne 2016. Le mouvement s'est ensuite amplifié en 2017, profitant en premier lieu aux cosmétiques et parfums (+28 %), à la joaillerie (+27 %) et au prêt-à-porter pour femme (+24 %). « C'est un nouveau départ pour le marché du luxe en Chine qui, dans le passé, était davantage tiré par la pratique des cadeaux d'affaires », indique Bruno Lannes, associé chez Bain à Shanghai.

    Les consommateurs chinois sont un enjeu crucial pour tous les géants du luxe (LVMH, Kering...). A eux seuls, ils ont effectué un tiers (32 %) des dépenses de luxe dans le monde l'an passé, contre 30 % en 2016. Et ils pèsent désormais autant que les consommateurs américains et japonais réunis !

    Mais alors que les consommateurs chinois ont pour habitude de massivement acheter les produits de luxe à l'étranger, les choses évoluent. « Désormais, un quart de leurs achats se fait en Chine continentale [hors Macao et Hong-Kong], troisième marché mondial du luxe, derrière les Etats-Unis et le Japon », poursuit Bruno Lannes.

    Plusieurs raisons expliquent ce regain de santé du marché chinois observé depuis plusieurs trimestres. Cherchant à développer la consommation intérieure, les autorités chinoises ont à la fois abaissé les droits de douanes sur un certain nombre de produits importés et engagé une lutte contre le marché parallèle des « daigous », ces acheteurs qui revendent moins cher qu'en Chine d'authentiques produits achetés en Europe, en renforçant les contrôles des bagages dans les aéroports et en infligeant de lourdes amendes.

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    A cela, s'est ajoutée une politique d'alignement des prix mondiaux opérés par de nombreux acteurs du luxe qui s'est traduite par une baisse des étiquettes en Chine. « Surtout, les marques ont fortement renouvelé et rajeuni leurs collections, rencontrant un écho très favorable auprès des Millennials chinois », poursuit Bruno Lannes. « Une nouvelle Chine émerge avec ces nouveaux consommateurs de 20 à 34 ans qui n'étaient pas là il y a cinq ans et qui ont des profils, des attentes et des goûts différents. »

    Issus de la politique de l'enfant unique, ces Millennials commencent à acheter des produits de luxe très tôt et fréquemment. « Dans ce secteur, l'âge moyen du consommateur chinois se situe entre 30 et 35 ans, ce qui est beaucoup plus jeune qu'aux Etats-Unis ou en Europe », poursuit l'expert. Les Millennials sont également ultra-connectés depuis leur smartphone, poussant les marques de luxe à renforcer leur présence sur Internet et le réseau social Wechat, utilisé par près d'un milliard de Chinois.

    L'objectif est alors principalement d'accroître la notoriété de la marque, de fidéliser le client et de le faire venir en boutique. Si les grandes marques sont moins réticentes à la vente sur Internet que par le passé, celle-ci reste encore très embryonnaire, comptant pour 9 % du marché global. Pour 2018, Bain ne voit pas de nuages à l'horizon, anticipant des achats de produits de luxe encore soutenus en Chine, avec une croissance entre 12 % et 15 %.

  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 4/4

    EXTRAIT DE L’ARTICLE « LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE … LES DESSOUS D’UNE HISTOIRE D’AMOUR ET D’ARGENT | PARU DANS CAPITAL N°16 | DE BRUNO GODARD

    Pour continuer de gagner des parts de marché, le chic français ne se contente pas de relancer des lieux de vente. Les regards se tournent plus à l'est, vers la Corée du Sud. «Ce pays pèse déjà énormément sur le secteur des cosmétiques et du maquillage, précise Philippe Jourdan. La jeunesse, très urbaine et au fort pouvoir d'achat, suit les créateurs et influence l'ensemble du marché asiatique. Les Coréens sont très prescripteurs et aujourd'hui ce sont eux qui font la tendance...» En mai 2016, Chanel a présenté son premier défilé à Séoul. Dior a ouvert un magasin sur six étages à Gangnam, le quartier chic de la capitale coréenne. LVMH investit tous azimuts et les stars, tel le rappeur G-Dragon, sont les nouveaux chouchous des marques françaises. Les pros n'ont plus qu'un mot à la bouche, le Hallyu, nom de cette pop culture qui envahit les rues de Séoul. Et si l'avenir du luxe se jouait en Corée ?

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  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 3/4

    EXTRAIT DE L’ARTICLE « LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE … LES DESSOUS D’UNE HISTOIRE D’AMOUR ET D’ARGENT | PARU DANS CAPITAL N°16 | DE BRUNO GODARD

    Selon une étude de Fortune Character, 80% des achats de produits de luxe par les Asiatiques ont lieu hors de leurs frontières. Plus de 80 milliards d'euros sont dépensés à Londres, Paris, New York et dans tous les lieux de villégiature des touristes. «Les consommateurs chinois ou japonais sont très attachés aux symboles et, pour beaucoup, l'origine compte autant que la marque. Encore plus que les Américains, ils adorent acheter du Chanel dans la mythique boutique parisienne de la rue Cambon. Ils reviennent ainsi sur les traces du passé pour s'offrir un morceau d'histoire», explique cette vendeuse qui a reçu une formation en mandarin. Mais le pouvoir chinois n'apprécie que modérément ce particularisme qui coûte cher en devises et ne rapporte rien au pays. Dans une stratégie globale pour plaire aux autorités, certaines marques ont donc décidé de rééquilibrer leur commerce en tentant de vendre davantage dans l'empire du Milieu. Tout en intégrant la tradition du luxe chinois (travail artisanal, design, matière précieuse). «Une partie de cette clientèle haut de gamme recherche des racines et des traditions. Il faut que les marques racontent une histoire aux Chinois. Et une histoire qui est aussi la leur... », explique un cadre d'une grande maison parisienne qui souhaite conserver l'anonymat. Car le sujet est très délicat pour les mastodontes du secteur, qui avancent de nombreuses explications aux quelques fermetures de boutiques et, surtout, au ralentissement de créations de lieux de vente des trois dernières années. « Dans les sites installés en Chine, nous sommes obligés de vendre plus cher car les produits non fabriqués dans le pays sont très fortement taxés.» Pourtant, quitte à rogner sur ses marges, Chanel, dès 2015, a décidé d'entamer une politique d'harmonisation de ses prix entre l'Europe et la Chine en baissant de 20%le prix des objets vendus dans le pays. D'autres ont augmenté le nombre de références, car, parfois, ils ne proposaient que la moitié des collections dans les boutiques locales. La formation des vendeurs est un autre problème. «C'est vrai qu'il est très difficile de trouver des employés qui ont la culture du luxe, poursuit le cadre. Du coup, le ticket moyen des boutiques est bien moins important que dans d'autres pays.» Les géants du luxe français, conscients que le business devait aussi se faire en Chine, ont décidé d'oublier ces difficultés. Fin 2015, Dior a ouvert une immense boutique dans le China World Mail de Pékin, suivant l'exemple d'Hermès, qui avait inauguré un an plus tôt un magasin de 1100 mètres carrés à Shanghai. La marque Louis Vuitton, elle, a inauguré en juillet dernier son premier site d'e-commerce en Chine.

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  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 2/4

    EXTRAIT DE L’ARTICLE « LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE … LES DESSOUS D’UNE HISTOIRE D’AMOUR ET D’ARGENT | PARU DANS CAPITAL N°16 | DE BRUNO GODARD

    Du coup, les signes extérieurs de richesse ne sont plus à la mode dans le pays. «Cela nous renvoie au confucianisme, explique Philippe Jourdan, professeur agrégé des universités et cofondateur de l'agence de conseil Promise Consulting. La société autorise la richesse, mais uniquement dans un cercle intime et privé. Cela remonte bien plus loin que le communisme et reste fortement ancré dans les traditions chinoises.» L'ère du bling-bling est révolue et le consommateur demande davantage aux marques qu'un simple logo. Certes, la population s'enrichit et l'appétence pour les produits de luxe continue de croître, mais le marché est devenu mature. «C'est pour cela qu'aujourd'hui le luxe abordable et l'ultraluxe progressent, mais que le luxe intermédiaire souffre un peu plus», poursuit Philippe Jourdan. Selon cet expert, la chute de la croissance en Asie ne touche pas toutes les marques. Chanel et Hermès figurent parmi les sociétés qui continuent de tirer leur épingle du jeu car leur histoire et leur image rassurent les consommateurs. «De plus, elles savent gérer la pénurie, poursuit le consultant. C'est primordial sur le marché asiatique où le culte de l'objet unique est encore plus fort que chez nous. Quand on se positionne sur le luxe, il faut que le produit soit rare.» Les marques françaises ne se contentent pas de vendre sur le continent car le gros du business se fait ailleurs.

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  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 1/4

    EXTRAIT DE L’ARTICLE « LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE … LES DESSOUS D’UNE HISTOIRE D’AMOUR ET D’ARGENT | PARU DANS CAPITAL N°16 | DE BRUNO GODARD

    Après de longues années de croissance à deux chiffres, le moral serait-il en berne dans le secteur du vrai chic parisien ? Selon le cabinet d'études américain Bain&Company, en 2016, pour la première fois, la part des consommateurs chinois dans le marché du luxe est passée de 31 à 30%. Plus inquiétant encore, à Hong Kong et à Macao, les ventes ont baissé de plus de 15%. Et si la croissance sur le continent asiatique est toujours là, avec 3%, elle est moins importante que dans le reste du monde. Les géants comme LVMH (Louis Vuitton, Christian Dior, Fendi, Berluti, Givenchy...), Kering (Gucci, Saint Laurent, Boucheron...), Chanel ou Hermès s'inquiètent, d'autant qu'ils n'ont pas toutes les cartes en main pour bouleverser la tendance. En Chine, par exemple, la politique de lutte contre la corruption a transformé le marché du luxe, en particulier celui des montres. Dès 2011, le gouvernement s'est lancé dans une opération mains propres contre des hauts fonctionnaires suspectés d'enrichissement personnel. Yang Dacai, ancien directeur du Bureau d'inspection de la sécurité de la province du Shaanxi, a été lourdement condamné et les photos parues sur le Net de ses 11 montres valant plusieurs dizaines de milliers d'euros n'y sont pas pour rien.

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