Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mode

  • #Promiseconsulting #Luxurylab Reprise économique : l’Europe et les Etats-Unis vont-ils suivre l’exemple de la Chine ?

    Herve Dewintre | dimanche 19 avril 2020

    L’annonce du chiffre d’affaires enregistré par la boutique Hermès à Guangdong – 2,7 millions de dollars en une journée – le jour d’ouverture après le confinement, a ravivé l’espoir en Europe et aux États-Unis. Chacun y a vu le signe d'une reprise éclatante selon une courbe en V bien connue des économistes : l'activité s'arrête puis reprend en quelques semaines son niveau normal, d'avant la crise.

    Ce que vit la Chine est-il transposable ailleurs ? Le PIB va t’il rebondir au niveau où il était auparavant ? Premier constat, la reprise en Chine est réelle, tous les signaux sont encourageants. « Cela ressemble à une reprise assez forte, d'après les données que nous avons » a déclaré Robin Brooks, ancien de Goldman Sachs, désormais Chief Economist à l’Institute of International Finance (IIF). Cette association mondiale de grandes banques et d'institutions financières mondiales, basée à Washington, a été créée en 1983. En 2011, elle a notamment été chargée de négocier la réduction de la valeur des créances de la Grèce.

    [LIRE LA SUITE]

  • #YSL installe son nouveau siège rue de Bellechasse, Paris (VII) | @luxury @adetem

    LE PARISIEN.FR | LUNDI 10 AVRIL 2017 | ELODIE SOULIE 

    [LIRE L'ARTICLE EN LIGNE]

    Les tractopelles et une grue sont toujours à l’œuvre, dans la cour d’honneur de l’ancienne Abbaye de Penthémont, mais ce n’est toujours que le début : entamé fin 2015, entre la rue de Bellechasse et la rue de Grenelle (VIIe), le chantier va en effet durer une bonne année encore, mais son impact devrait s’atténue dès cet été, dans l’enceinte historique de l’ancienne abbaye cistercienne du XIIIe siècle. C’est là que la maison Yves Saint Laurent installera son nouvel écrin, son siège et des showrooms, dont l’ouverture est confirmée pour mai ou juin 2018 et l’ensemble dessiné par les architectes parisiens Lagneau et Chaix-Morel.

    Le prix à payer pour les petites rues tranquilles et leurs immeubles cossus ? Bruit, poussières, ballets de camions et horaires élastiques… Des « nuisances » dont plusieurs riverains ont déjà saisi la maire (LR) du VIIe, Rachida Dati. Priée de faire le point avec la maison de luxe et de lui demander de « faire cesser dans les meilleurs délais toute forme de nuisance », la maire d’arrondissement a rencontré les dirigeants de YSL. Bilan de la rencontre : un calendrier qui permettra aux moins aux habitants de se préparer… « La fin du gros œuvre dans la cour d’honneur est prévue pour le 26 mai, annonce Rachida Dati dans son courrier à l’intention des riverains. A cette date, la grue sera déposée. La couverture des toits sera achevée le 25 août et le gros œuvre des bâtiments un mois plus tard », précise la maire.

    Pour autant, tout ne deviendra pas tout de suite luxe, calme et volupté : en mai commenceront les travaux d’aménagement intérieur, et dès novembre le revêtement du sol de la cour d’honneur, qui demandera près de 4 mois de chantier. Entre-temps la maison Yves Saint Laurent a néanmoins bien l’intention d’organiser un défilé, dans ce décor inachevé. A terme, le site de 10 000 m2, qui servit de retraite pour « dames de qualité », de caserne militaire et même d’entrepôt, avant d’abriter l’ancien ministère des Anciens Combattants, retrouvera « l’esprit Rive gauche » et Saint-Laurent retrouvera son berceau historique. La toute première boutique YSL avait ouvert à deux pas de là il y a 50 ans, rue de Tournon.

  • Les chaînes d'#habillement réduisent la voilure | @LesEchos #textile

    LES ECHOS.FR | DOMINIQUE CHAPUIS | 11 JANVIER 2017

    INTERVIEW P. JOURDAN DONNE AUX ECHOS

    soldes, mode, , habillement, distribution, enseigne

    Le marché français de l'habillement est en baisse depuis neuf ans et les chaînes réduisent leur surface commerciale.

    l n'y a pas que la crise et les contraintes budgétaires des Français qui pèsent sur les soldes. Le moindre intérêt des consommateurs pour cette traditionnelle période de rabais témoigne aussi du fait qu'il est désormais possible de faire de bonnes affaires toute l'année, dans les magasins comme sur le Web.

     « Il y a une dilution des soldes dans un contexte de remises permanentes. Acheter moins cher est possible partout et tout le temps », résume Philippe Jourdan, à la tête de Promise Consulting. La part des soldes et autres promotions représente désormais 41 % des achats dans la mode (source : Institut français de la mode, IFM), contre 39 % en 2012.

    Après la vente à distance, les grands magasins sont les champions de la remise, avec « Les 3J » ou « Huit Jours en Or », sans parler des ventes privées : les prix barrés ont représenté 45 % de leur chiffre d'affaires en 2016, note l'IFM (40 % en 2015). «  Les réductions dans les chaînes ont débuté depuis le 26 décembre, il y a donc déjà eu beaucoup d'articles vendus pour une clientèle de privilégiés détenteurs de cartes », note Claude Boulle, président exécutif de l'Alliance du commerce. Depuis le lendemain de Noël, en effet, les Galeries Lafayette proposent à leurs meilleurs clients des « avant-premières ».

    D'une façon générale, les enseignes multiplient les invitations pour des ventes privées bien avant la date officielle des soldes. Avec cette valse permanente des étiquettes, les consommateurs n'y comprennent plus rien. « Les soldes sont le seul moment où ils savent à quoi s'attendre, car c'est réglementé, note Bernard Morvan, président de la Fédération nationale de l'habillement. Aujourd'hui, il y a une telle agressivité entre les chaînes que, dans ces réseaux, seuls 24 % des articles sont vendus au prix initial. » Une guerre alimentée par des enseignes comme Primark, qui fragilise les autres acteurs du marché. Sans parler des ouvertures du dimanche, fustigées notamment par les indépendants, qui y voient une concurrence déloyale.

    « Début de rationalisation »

    Globalement, les affaires ne vont pas fort pour les vendeurs de vêtements, en témoignent les difficultés de MS Mode, en redressement judiciaire, ou de Vivarte. Les marques Kookaï, Chevignon et Pataugas, mises en vente, ne trouvent apparemment pas preneur. Cela fait en réalité neuf ans que le marché de l'habillement est en berne dans l'Hexagone. Et cette crise commence à avoir un impact sur le nombre de magasins. Pour la première fois, en 2016, les surfaces commerciales des chaînes spécialisées ont reculé de 3 %, selon l'IFM, «  après vingt-cinq ans de croissance ».

    «  C'est un début de rationalisation, tempère Claude Boulle, qui observe que l'offre reste très importante avec, derrière les leaders, des centaines de marques enseignes de toute taille. »

    Très dispersé, le paysage français du prêt-à-porter commence à se concentrer, un mouvement qui favorise les leaders et pénalise particulièrement les marques de milieu de gamme, sans avantage prix ni identité forte.


    En savoir plus sur : [CLIQUER ICI]

  • [@pointsdevente]- Face à la crise, quelle posture pour les marques de luxe françaises ? [@adetem @luxurysociety]

    Quelle est la meilleure attitude à adopter pour les marques luxe françaises ?

    Propos recueillis par Cécile Buffard

    [Philippe Jourdan]. Elles possèdent de solides atouts. On ne construit pas une marque de luxe en quelques années. Les acteurs mythiques ont construit leur image, leur activité, leur savoir-faire et leur position sur un temps long. Après, ce n'est pas parce qu'on dispose d'un temps long qu'on ne peut pas le bousculer.

    Oui, il y a une élégance à la française, une vision de la femme française qui plaît avec une vraie tradition de savoir-faire. Ce qui est compliqué, c'est que nous ne sommes pas les seuls acteurs. Je crois beaucoup aux marques italiennes même si on a longtemps cru que l'Italie resterait l'atelier de nos marques de mode.

    De la même façon, il existe aux États-Unis de très nombreuses marques de luxe dont certaines ne servent que les clientèles américaine et anglosaxonne et qui sont de vraies concurrentes aux marques françaises. D'une façon générale, on ne développe pas de la même façon un secteur qui affiche 1 % de croissance au lieu de 5 %. Mais si le marché est compliqué, je ne crois pas à la mort du luxe. Ce n'est pas pour rien que dans toutes les civilisations, on a consacré autant de dépenses, d'énergie, et de ressources dans l'économie du luxe. Quel que soit le contexte, le luxe est intemporel. 

    [LIRE LA SUITE DE L'INTERVIEW SUR CE BLOG]

    [LIRE L'INTERVIEW DANS POINT DE VENTE]