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4.h- Mode - Page 37

  • [Figure You Should Know] – 630 M[#economy #promiseconsulting @printempsetudes]

    According to McKinsey (March 2014), by 2022, middle class in China will change considerably, mainly geographically.

    Tier 1 cities (Beijing, Shanghai, Guangzhou, Shenzhen) might see their share of urban middle class decline (from 40% in 2002 to 16% in 2022) while it should be rising in tier 2 and tier 3 cities (for the latter, from 15% to 31%). This middle class could reach up to 630 million people in 2022, which is accounting for around half of the population in China, thus making China a middle class country.

    Since they are now spreading, brands looking for customers will have to focus more on tier 2 and tier 3 cities and especially on middle class customers.

    Source: Mc Kinsey

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  • Chinese travel spending shifts from Hard Luxury to Premium Necessities [#luxury #necessities #china #tourism]

    FROM THE JING DAILY - APRIL, 20, 2016 - JENIIFER JAPP

    Recent consumer surveys show that Chinese shoppers are more focused on premium everyday necessities, which is influencing how they make purchasing decisions abroad. A survey conducted by the FTConfidential Research unit at the Financial Times found that Chinese shoppers are more likely to avoid discretionary spending, especially when it comes to high-end fashion accessories like handbags, jewelry, and watches. This marks what the FT calls an “upheaval” in consumer spending patterns overseas, which is happening in tandem with changing habits at home.

    According to an article published in FT last month, there was “a 10.2 per cent year-on-year growth in retail sales in the first two months of the year, down from a full-year 10.7 per cent in 2015 and 12 per cent in 2014.” Their survey asked 1,318 overseas Chinese tourists about their spending habits, and while they reported “they were less likely than previously to buy big-ticket items such as luxury handbags, jewelry and watches while traveling abroad,” they expressed interest in spending on cosmetics, clothing, electronics, and souvenirs, similar to results from a year before.

    FT’s explanation for the reduced discretionary spending on high-end items like jewelry, watches, and handbags abroad is, in part, the rising reliance on cross-border e-commerce coupled with the fact that domestic prices for these goods are not as high as before. But the playing field is ever-changing—tax hikes on cross-border e-commerce announced early this month have thrown luxury industry professionals and shoppers for a loop.

    Still, when Chinese shop abroad, they are increasingly focused on a different type of shopping spree. This includes an emphasis on looking for homegrown luxury brands, such as Coach in the United States, according to a recent survey. But with a bigger focus on health and quality products domestically, Chinese shoppers are also searching out more premium everyday necessities that are difficult to come by at home, and some of these shopping patterns are also molded by the latest safety concerns and unmet demands for new lifestyle trends.

    After Chinese New Year, Xinhua reported on some of the most coveted items for Chinese consumers, broken down according to the various regions they were traveling to. To mitigate safety concerns, Chinese shoppers were buying items like high-end rice and sanitary pads in Japan—many consumers don’t trust the ones at home, as reports surfaced two years ago that some pads made in China contained a chemical that causes cancer. Chinese shoppers also bought condoms manufactured by the leading Japanese brand Okamoto, dodging the fakes pervading the market in China.

    Meanwhile, Chinese consumers are seeking out products that will meet heightened standards for health and wellness, like protein powder from the United States. The Wall Street Journal said GNC’s sales rose almost 43 percent last year as an interest in hitting the gym swept Chinese shoppers. Chinese consumers are also buying more electric toothbrushes—a favorite purchase in Europe according to the Xinhua survey—and taking advantage of access to basic over-the-counter health care products like painkillers and vitamins in Japan. In Australia, a Chinese firm acquired supplement maker Swisse Wellness in part due to huge demand from overseas Chinese travelers.

    These shifting shopping strategies are propelled by a group of outbound tourists whose spending outside of China is quickly rising (they spent $215 billion last year, up from $140 billion the year before), and overseas brands are clearly taking note.

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  • #Iran : un marché de la #beauté prometteur mais sensible [#cosmétiques #luxe]

     

    Scruté de près par les marques du secteur de la Beauté, le marché iranien et les aspirations qu’il représente depuis la levée des embargos, continue de faire l’objet d’interrogations tant son approche est sensible.

    Hélène Capgras, Directrice de Brain for Beauty et spécialiste de l’étude sociologique des marchés pour le secteur cosmétique, s’est penchée sur ce pays complexe et identitaire au travers d’une étude panoramique nous donnant à comprendre ce qu’est l’Iran aujourd’hui dans son approche de la Beauté.

    L’étude rappelle en introduction que, façonné par sa situation géographique et son histoire, l’Iran se distingue de ses voisins orientaux. Carrefour d’influences entre la Russie au Nord et l’Afrique au sud, le pays a toujours été au croisement des routes de l’Orient. « C’est une des raisons pour lesquelles on y retrouve une grande variété d’ingrédients endémiques comme le safran ou la rose  » explique Hélène Capgras. Son histoire, la richesse de la culture perse, l’avant garde de la modernisation des années 70, le choc de la révolution islamique, ou encore la guerre Iran/Irak, construisent le profil d’une société contemporaine entre modernité et contraintes. Au travers de 21 sujets choisis, culturels, historiques, sociologiques, lifestyle... l’étude de Brain for Beauty nous conduit à une compréhension précise des piliers de cette société.

    POUR LIRE L'ARTICLE EN ENTIER : [CLIQUER ICI]

  • " La mode est une affaire de désir " - Interview de l'enfant terrible de la Mode [@marcjacobs #promiseconsulting #luxe #fashion ]

    LE MONDE, 26 AVRIL 2016

    "Nous n'aurions pas pu dire mieux : dans une interview sans tabou, abordant tous les sujets, commentant l'actualité la plus brûlante de la Mode et des Maisons de Couture, Marc Jacobs l'enfant terrible de la la Haute Couture et du Prêt-à-porter de luxe nous livre ici quelques-unes de ses vérités. Comme lui, nous pensons que le Luxe et la Création sont parfois peu compatibles avec l'accélération du temps qui amène certaines marques à faire coincider l'échéance de leurs Défilés et la mise en vente de leur pièces. Comme lui, nous pensons qu'une égérie virtuelle ne peut jouer le vrai rôle d'une amabassadrice de la marque et que probablement aucune héroïne de jeux vidéos n'incarnera avec autant de brio la femme Lancôme qu'Isabella Rosselini en son temps. Et comme lui enfin nous pensons que la Mode est une affaire de désir, tout comme l'Amour. A lire et à suivre donc." [Philippe Jourdan, CEO Promise Consulting]

    Il fume cigarette sur cigarette entre deux gorgées de Coca Light, parle vite et clairement, toujours avec une lueur amusée dans le regard : Marc Jacobs, 53 ans, a le charme tranquille et imparfait de quelqu'un qui a traversé de drôles de vies. Voilà plus de trente ans qu'il explore le monde de la mode, de la rue new-yorkaise au luxe parisien. Renvoyé de chez Perry Ellis en  1992 pour avoir imposé le look grunge sur les podiums, il s'épanouit dans son rôle de sale gosse prodige de la mode américaine qui a lancé sa marque à 23 ans. En  1997, il prend la direction créative de Louis -Vuitton, y invente un prêt-à-porter cultivé et iconoclaste à son image et collabore avec les plus grands artistes (Sprouse, Kusama, et autres).

    Mauvaises passes (plusieurs séjours en désintoxication), statut menacé par une jeune génération de designers américains, fin de contrat chez Louis Vuitton en  2013 (sa marque, qui porte son nom, -appartient encore pour 80  % au groupe LVMH) : Marc Jacobs résiste à tout. Et semble plus épanoui que jamais. Ses défilés new--yorkais sont des spectacles virtuoses uniques et très applaudis, il vient de lancer sa ligne beauté en Angleterre (seul pays où elle n'était pas distribuée) et ouvre la semaine prochaine une boutique parisienne (1). Avec un mélange de recul et d'assurance, le créateur s'emploie à jouir de son métier.

    Vos créations sont très en rupture avec l'obsession commerciale du moment. Comment l'expliquez-vous ?

    À mon avis, le prêt-à-porter et la couture ne sont rentables pour personne. C'est trop coûteux et cela touche trop peu de monde. Il y a trop de paramètres : les tailles, les formes, les couleurs, il fait froid ici, chaud là-bas, les Asiatiques veulent du coton, pas de la soie… Ce qui rapporte de l'argent, ce sont les parfums, les cosmétiques, les jeans, les tee-shirts, les accessoires, les sacs encore plus que les chaussures, car il n'y a pas de problème de taille. C'est accessible à tous. Pour moi, un défilé sert surtout à donner une certaine aura, un certain prestige à la marque… et donc à ses pendants " commerciaux ". Regardez ce que fait (très bien) Karl Lagerfeld chez Chanel.

    L'industrie de la mode tente de synchroniser défilés et mise en vente des collections. Qu'en pensez-vous ?

    Je comprends l'idée mais je pense que cela va créer d'autres problèmes. Cela vient du fait que les gens veulent tout de suite ce qu'ils ont vu sur Internet. Je suis pareil : j'ai repéré une veste Saint Laurent par Hedi Slimane et je promène sa photo dans toutes les boutiques ! Mais je ne vois pas comment concilier ce système avec une forme de créativité. Il est inutile de critiquer la vitesse de la vie, mais je ne suis pas sûr qu'il soit logique de s'adapter systématiquement à ces rythmes. C'est une des " beautés " de la mode : si j'ai très envie de quelque chose, je vais attendre six mois, même si je peux avoir tout de suite cent pièces qui ne m'intéressent pas. L'accessibilité immédiate n'a pas beaucoup de sens pour la mode, car c'est une affaire de désir, pas de besoin.

    Internet bouleverse la mode, et vous êtes depuis longtemps un créateur 2.0…

    Oui, j'ai été un des premiers à inviter des blogueurs à mes shows. Bryanboy commençait à être connu sur les réseaux sociaux ; j'ai décidé de donner son nom à un sac et puis on l'a invité au défilé. Tout est parti de là. Je sais que les blogueurs divisent mais il est impossible de généraliser. Certains ne comprennent pas en quoi leur avis compte. Tout le monde a une opinion aujourd'hui (il n'y a qu'à regarder les commentaires sur mon compte Instagram) et toutes sont valides. Mais vous n'êtes pas obligé d'y souscrire : si je n'aime pas le point de vue d'un critique, je ne lis pas ce qu'il écrit. Beaucoup de gens sont obsédés par les " stars Instagram " et leurs millions de followers. Mais en continuant à les " suivre " et à poster des commentaires – même négatifs –, ils nourrissent le monstre.

    Virtuelles ou non, les célébrités ont envahi la mode. Est-ce un problème pour vous ?

    J'ai longtemps hésité à faire défiler Lady Gaga, que je connais depuis ses débuts. Je ne voulais pas qu'elle éclipse la mode. Malheureusement, dans les médias, beaucoup n'ont parlé que de Lady Gaga… et pas de la collection. Si les journalistes veulent de vrais shows, ils devraient parler de mode. Il m'arrive, après avoir lu certaines critiques de défilés, de n'avoir aucune idée de ce à quoi ressemble la collection ! C'est une façon détournée de ne pas parler des vêtements. A une époque, les journalistes décrivaient aussi les vêtements qu'ils n'aimaient pas, ils avaient une connaissance de l'histoire de la mode, des références. Aujourd'hui, à cause de la pression des annonceurs, il devient difficile de donner son avis, c'est une forme de corruption. Mais c'est comme cela depuis toujours : ce sont les vainqueurs de la guerre qui écrivent l'histoire.

    Vous semblez de plus en plus libre, de défilé en défilé…

    Peut-être est-ce en partie parce que nous nous concentrons sur une seule collection depuis que nous ne faisons plus Louis Vuitton. Après la fin de ce chapitre, -Bernard Arnault a voulu investir dans la marque Marc Jacobs et a nommé un nouveau PDG, Sebastian Suhl. Il vient de chez Givenchy et avant de chez Prada, comprend la valeur du prêt-à-porter, sait être très à l'écoute. C'est un soutien. Je me sens libre de créer, quelque chose se pérennise. J'aime mettre en scène des défilés, c'est mon travail, et cela me rend heureux. Quand les gens viennent nous voir à la fin de la Fashion Week pour dire : " Merci d'être là, sans vous New York serait une Fashion Week ennuyeuse ", cela me donne de l'énergie pour aller plus loin.

    propos recueillis par, Carine bizet

  • Tomy #Hilfiger conçoit des lignes de vêtements pour des enfants #handicapés [#luxe #marque #handicap #rse]

    De plus en plus, la mode essaye de représenter la vraie vie. Tommy Hilfiger propose la première ligne de vêtements qui s’adaptent aux handicaps

    Certains handicaps ne permettent pas aux enfants de s’habiller comme ils le voudraient. Qu’ils soient trop compliqués à enfiler ou difficiles à fermer, les vêtements sont souvent conçus d’après des standards qui font l’impasse sur quelques réalités.

    Tommy Hilfiger y remédie dans une collection complètement adaptable aux handicaps. A l’origine de cette initiative, une collaboration avec l’association fondée par Mindy Scheier en 2013, Runway of Dreams. Mindy Scheier, maman d’un petit garçon atteint d’une dystrophie musculaire, s’est rendue compte que si les mannequins ont tendance à se diversifier, les marques n’adaptent pas vraiment leurs vêtements aux besoins particuliers des clients. « Mon fils voulait vraiment porter des jeans, comme les autres enfants. Ça ne lui était même pas venu à l’esprit que ça n’était pas une option pour lui ».

    C’est assez naturellement que Mindy Scheier s’est rapprochée de Tommy Hilfiger. « C’est une marque orientée sur la famille ». La première étape de cette collaboration a été de remplacer les fermetures éclair et les boutons par MagnaReady®, un système d’aimants qui permet de s’habiller plus facilement. « Nous avons toujours célébré la diversité chez nos consommateurs », explique Gary Sheinbaum, CEO de Tommy Hilfiger Americas. « Runway of Dreams nous a aidé à mieux comprendre les besoins liés aux handicaps, et nous voulons pouvoir mieux y répondre ».

    Une jolie initiative. Mindy Scheier espère qu’elle ne s’arrêtera pas là. « Mon rêve, c’est que tout le monde puisse avoir une marque qui s’adapte à sa vie, (…) que tout le monde puisse avoir une option adaptée »

  • Retrouver les photos de la Conférence Luxe et Chine, Parole d'experts, Printemps des Etudes sur Flikr

    Chers auditeurs, chers clients, chers visiteurs, 

    Vous avez aimé la Conférence "Luxe et Chine: enjeux et perspectives", Parole d'Experts, Printemps des Etudes, animée par Pr Philippe Jourdan et Chunyan Li, Promise Consulting ?

    => Retrouvez les moments forts de cet événément et téléchargez les photos: [FLICKR]

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