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4.c- Beauté - Page 19

  • [#LUXURYLAB] [STORE] | #Chanel ouvre un #concept #store… dans une #salle de #jeu ! | @L'ADN

    DE LAURA DUBE | L'ADN | http://bit.ly/2IAbIMk

    #Chanel ouvre un #concept #store… dans une #salle de #jeu !

    Pour toucher une clientèle plus jeune et sortir de l’image du luxe inaccessible, Chanel surfe sur la vague de la vintage tech et réveille les souvenirs des adultes nostalgiques avec un concept-store qui signe le rapprochement hardi de la beauté et du jeu.

    Le jeu est partout. Même chez Chanel ! Pour élargir sa cible, La célèbre marque française a ouvert un concept-store expérientiel aux allures délicieusement rétro la semaine dernière dans la capitale japonaise. Une salle d’arcade, où les gloss remplacent les joysticks, où les « beauty rides » prennent la place des courses folles en bolides tunnés, et où la pince (qui attrape VRAIMENT les cadeaux), pioche toutes sortes de rouges à lèvres, vernis et fards à paupières.

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    Des cadeaux, qui s’ajoutent aux potentiels achats (et prises de rendez-vous avec des makeup artists) que les visiteuses et visiteurs pouvaient effectuer sur place. Initialement, le Coco Game Center a été pensé pour la promotion du nouveau Rouge Coco Lip Brush. Mais il pourrait s’agir d’un test plus large sur des nouveaux modes de communication avec les jeunes générations.

    Cet événement montre aussi que le luxe cherche à se rapprocher de son époque et d’une clientèle qui rajeunit. Millennials, tech et women empowerment sont trois thèmes essentiels des évolutions sociétales en action. Rien d’étonnant à ce que Chanel fasse donc de la beauté un jeu, et non plus une norme, et invite les (jeunes) femmes à tâter du jeu vidéo, malheureusement encore trop largement réservé aux hommes. C’est Sadie Sink, AKA Mad Max dans Stranger Things, qui devrait être contente.

  • [#LUXURYLAB] [ENVIRONNEMENT] | #Parfums #ressourçables : Le #nouveau #geste #luxe et #responsable ? | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE KRISTEL MILET | PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2J2a7QK

    #Parfums #ressourçables : Le #nouveau #geste #luxe et #responsable ?

    Depuis une vingtaine d’années, les parfums Angel de Thierry Mugler sont ressourçables via des fontaines à parfum positionnées dans les points de vente du monde entier. Après deux décennies de relative indifférence de la part des autres marques, l’idée fait aujourd’hui de plus en plus d’émules. Les grands noms de la parfumerie perçoivent dans cette solution, l’opportunité de marier démarche environnementale et codes du luxe. La force d’innovation des fabricants et la maturité des consommateurs semblent faire le reste.

    Mugler, et maintenant Louis Vuitton, Guerlain, Viktor&Rolf, By Kilian … plusieurs grands noms du luxe s’emparent progressivement du concept de « parfum ressourçable », pour apporter une valeur supplémentaire au produit et redonner toute son aura au flacon. Loic Bouet, responsable clientèle de Techniplast, société française spécialisée en développement de pièces plastiques, à l’origine de plusieurs solutions de refill confirme la tendance. « Nous travaillons avec beaucoup de marques du luxe comme celles du groupe LVMH et L’Oréal, très intéressées par nos systèmes. La demande de réduire l’impact environnemental se fait sentir à tous les niveaux de la part des marques de luxe. Il y a un travail effectué en amont, du côté de la chaine de fabrication, mais également en aval, au niveau du client final, en lui proposant de ne plus jeter son flacon, » assure-t-il. 

    Nouvelles solutions techniques

    À l’instar de l’agro-alimentaire, le marché de la cosmétique et des parfums étudie donc les solutions de recharges dans une optique d’écoconception. Qui plus est, le parfum à base d’alcool, peu soumis aux problématiques de contaminations bactériennes, se prête volontiers aux remplissages consécutifs. Néanmoins, le ressourçage implique majoritairement un remplissage du flacon en dévissant la pompe, or la majorité des produits sont conditionnés avec une pompe sertie sur le col du flacon. Une fois fermé on ne peut le rouvrir et donc le remplir à nouveau. En réponse, les industriels travaillent à de nouvelles solutions.

    Le spécialiste des systèmes de distibution Aptar Beauty+Home, note un retour vers des solutions plus flexibles. « Systématiquement ou presque, les grandes marques nous demandent d’avoir une version de leur gamme avec des pompes qui vont pouvoir être démontables. L’objectif est soit de permettre de recharger le flacon, soit de pouvoir séparer la pompe du flacon afin de recycler proprement le produit. Nous travaillons sur de nouveaux sujets », déclare Patrick Bousquel, directeur marketing et développement d’Aptar Beauty+Home.

    Outre ses systèmes RT Lift, RT Twist et embouts verseurs, adaptés au remplissage des flacons de parfum avec col à vis, Techniplast a également développé pour parer au problème des pompes serties, une technologie unique et brevetée, baptisée RT Plug, permettant de remplir tous types de flacons, même ceux dont la pompe ne se dévisse pas. Le principe est de positionner le flacon à recharger la tête en bas sur la source, de façon à mettre la pompe en position ouverte. Un petit moteur piloté par une carte électronique va augmenter la pression dans le flacon recharge positionné en dessous à 0,5 bars. Cette pression va permettre au parfum d’être transféré par un réseau de tube depuis la recharge jusqu’au flacon client.

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    Le luxe « autrement »

    Ce concept a séduit l’équipe de développement de la marque Louis Vuitton qui l’a retenu pour sa ligne de fragrances lancée en 2016. « Cela fait partie de la philosophie des produits haut de gamme de chez Vuitton. Le produit n’est pas jeté, il est conservé car c’est un produit Vuitton. Nous avons apporté une solution pour garder ce bel objet, qui peut être personnalisé, gravé. Cela lui redonne de l’importance », ajoute Loïc Bouet.

    Bien qu’il soit encore rare, le concept de la source à parfum cumule effectivement plusieurs avantages dont celui de redonner toute sa valeur au flacon, reflet du luxe du produit, que la plupart des consommateurs peine à jeter.

    « On est complètement dans les codes du luxe. Quand vous jetez vous polluez, vous n’êtes donc plus dans un geste d’élégance, c’est d’autant plus vrai sur le parfum. Le ressourçable est l’occasion de redonner toute sa dimension au flacon. Chez Pochet nous en sommes convaincus et travaillons à la notion de ‘luxe autrement’ », confirme Isabelle Lallemant, directrice marketing et innovation du groupe verrier.

    Gildas Bonnel, président de l’agence Sidièse, spécialisée en communication responsable et conseil de la marque Guerlain, souligne par ailleurs l’importance de la relation client instaurée par la démarche. « Les codes du luxe sont beaucoup plus intéressants dans les rituels de vente que dans la surabondance de la matière. Guerlain propose à ses clientes de s’approprier, de personnaliser ce très beau flacon Abeille qui fait partie de l’histoire de la marque, et ensuite d’aller le remplir à une fontaine à parfum en magasin. Il y a là l’énorme intérêt d’une nouvelle expérience pour la cliente. Quelque chose de beaucoup plus exclusif et personnalisé qui correspond aux codes du luxe, » explique-t-il.

    La solution du remplissage en parfumerie, quelle que soit la méthode, fontaine ou recharge avec embout verseur, touche également de manière significative le marché de la parfumerie de niche, plébiscitée pour son approche alternative du marché.

    « Il y a là une opportunité pour les marques d’inventer un luxe différent, de rafraichir les codes, un discours, de trouver de nouveaux concepts et du coup de se différencier, » conclut Patrick Bousquel.

  • [#LUXURYLAB] [MAGASIN] | L'#Occitane entre dans une #nouvelle #ère | @LSA

    DE MIRABELLE BELLOIR | LSA | http://bit.ly/2GGuqCd

    L'#Occitane entre dans une #nouvelle #ère

    En boutiques comme sur le digital, et sur toutes ses marques, le groupe cosmétique accélère à travers le monde. Adrien Geiger, chief growth officer et fils du PDG, décrypte cette stratégie.

    En décembre 2017, L’Occitane en Provence a ouvert trois magasins d’exception : deux flagships à Londres et à Toronto et le 86Champs, un concept store que l’enseigne partage avec Pierre Hermé sur les Champs-Élysées, à Paris. Le combo original cosmétiques/macarons sur la plus belle avenue du monde séduit les touristes, qui apprécient aussi bien le restaurant, la terrasse ou le bar à desserts que les espaces pour tester les produits de beauté L’Occitane.

    Le flagship de Toronto a, lui, été sélectionné parmi les finalistes des World Retail Awards 2018. Le magasin a été nommé dans deux catégories : Outstanding Store Design et Best Customer Experience Initiative- Retailers, grâce à son design novateur et à l’expérience client immersive numérique qu’il propose. Ces trois vitrines présentent des approches différentes et laissent entrevoir ce que L’Occitane en Provence envisage pour l’avenir. « Notre vision a toujours été centrée sur le client, et soigner l’expérience en magasin est à la base de notre stratégie retail, rappelle Adrien Geiger, chief growth officer de L’Occitane, dont son père, ­Reinold Geiger, est le PDG. À l’heure de l’explosion du digital, c’est d’autant plus nécessaire. » Le groupe continue donc à investir pour développer le commerce physique via son enseigne phare. « En Chine, nous avons encore beaucoup d’opportunités de création de magasins pour L’Occitane en Provence. Aux États-Unis, nous sommes en train de réorganiser de manière importante notre réseau. Ce n’est pas un scoop : le retail américain évolue et certains malls ont perdu énormément de trafic. Nous fermons des boutiques pour en ouvrir d’autres à de meilleurs emplacements. En France, nous nous concentrons sur la rénovation des boutiques existantes via le passage au concept Sunshine », poursuit Adrien Geiger.

    Séduire les jeunes

    Le magasin parisien de l’avenue des Ternes a été le premier en Europe à adopter ce nouveau concept (lire LSA n°2475). Sunshine va être testé dans une quarantaine de boutiques à travers le monde (Chine, Australie, Taïwan…) afin de peaufiner le concept et de le déployer sur l’ensemble du réseau. Grâce à la nouvelle architecture intérieure, la boutique Sunshine est plus aérée, plus lumineuse, plus moderne. Un design fait pour séduire les jeunes. Pour cela, L’Occitane en Provence mise aussi sur le digital et en particulier les réseaux sociaux. Une priorité pour l’ensemble du groupe. « Nous misons notamment sur le développement fort de Limelight, marque américaine que nous avons acquise en début d’année et que nous voulons internationaliser. Elle s’est construite par la vente directe sur les réseaux sociaux. C’est un modèle très original qui va nous aider à nous préparer à l’évolution de l’e-commerce qui se fera via les réseaux sociaux », assure Adrien Geiger.

    Car le groupe L’Occitane ne se résume pas à son enseigne provençale. Il compte d’autres marques fortes : Melvita, spécialiste de la cosmétique certifiée bio, Erborian, qui a apporté le savoir-faire de la cosmétique coréenne en France et, enfin, L’Occitane au Brésil, pendant du concept provençal de cosmétique naturelle mais utilisant ici des plantes d’Amazonie. « Le marché brésilien est très important pour nous, avec un potentiel de croissance très fort », commente Adrien Geiger. Le groupe est d’ailleurs en train de construire une usine de production dans ce pays.

    Un site de fabrication locale au plus près des matières premières, qui va dans le sens de la politique de développement durable du groupe. « Le respect de l’environnement et un sourcing éthique ont toujours été des évidences pour L’Occitane, mais nous ne le mettions pas forcément en avant. Nous allons le faire désormais car c’est quelque chose que nos consommateurs attendent. C’est important pour eux de participer à la construction d’un monde meilleur par des achats responsables. Par exemple, pour le beurre de karité que nous utilisons dans nos crèmes pour les mains, nous faisons travailler 16 000 femmes au Burkina Faso », se réjouit Adrien Geiger.

    Occitane, nouvelle, ère

    S’adapter à chaque pays

    Des valeurs éthiques que toutes les marques du groupe partagent, y compris la nouvelle venue, Limelight. « Nous sommes en train de retravailler toutes les formules des produits afin de les aListeméliorer et de les rendre les plus responsables possible », explique Adrien Geiger. Enfin, le groupe investit pour améliorer son e-commerce. « Il faut savoir s’adapter aux contraintes de chaque pays. En Russie, quand un internaute passe commande, le site doit l’appeler pour qu’il confirme son achat. Souvent, les clients choisissent le même produit sur plusieurs sites et c’est le plus réactif pour le rappeler qui finalise la vente. Le paiement s’effectue en général à la livraison. Nous nous sommes donc organisés pour répondre à ces contraintes, explique Adrien Geiger. Aux États-Unis, dans les villes, on doit être capable de livrer en deux heures à cause des standards qu’Amazon a imposés. »

    En France, L’Occitane en Provence a mis en ligne un nouveau site le 29 août 2017, adapté à la navigation sur supports mobiles. Cela semble une évidence pour beaucoup mais pourtant, de nombreux acteurs de la beauté ne pensent pas encore au ­m-commerce. L’adaptation de la plate-forme web de L’Occitane à la navigation sur smartphones et tablettes est donc à souligner. « Nous réalisons de gros investissements sur nos systèmes informatiques en front et back-office afin que nos sites soient plus agiles, plus flexibles et préparés pour l’e-commerce de demain », conclut Adrien Geiger. 

  • [#LUXURYLAB] [PERSONNALISATION] | L’#Oréal : Un pas de plus vers des #cosmétiques #ultra-#personnalisés | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2IApjEd

    L’#Oréal : Un pas de plus vers des #cosmétiques #ultra-#personnalisés

    L’Oréal vient de présenter un nouveau service de soin personnalisé appelé Custom D.O.S.E (D.O.S.E). Le concept : créer des solutions beauté véritablement adaptées aux besoins de chacun. Le géant des cosmétiques a présenté cette nouveauté à l’occasion d’un événement dédié aux innovations, organisé par Fast Company Grill à Austin, au Texas, ce weekend.

    « Chez L’Oréal, nous sommes prêts à tirer parti de la technologie pour répondre à la demande croissante de produits et services personnalisés de la part des consommateurs, » explique Guive Balooch, Global Vice President de l’Incubateur Technologique de L’Oréal. « Le concept D.O.S.E joue le rôle d’un mini-laboratoire de soins cutanés puisqu’il réunit un processus de formulation en laboratoire et une fabrication d’usine dans une même machine à poser sur un comptoir ».

    Évaluation et personnalisation

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    Développé par l’incubateur L’Oréal en partenariat avec SkinCeuticals, la marque de soin spécialisée du groupe, D.O.S.E scanne la peau pour évaluer précisément les besoins de la personne. Au terme de ce diagnostic, les résultats de l’analyse sont transmis à un automate de formulation qui combine les ingrédients actifs. Plus de 2.000 algorithmescalculent les combinaisons d’ingrédients adaptées à 250 types de peau. Le résultat : un sérum sur mesure contre les rides, les ridules et les tâches.

    Le sérum personnalisé ainsi produit reçoit une date d’expiration et un code barre afin de faciliter la commande lors du réapprovisionnement.

    Chaque évaluation personnalisée demande entre 3-5 minutes et la fabrication du sérum D.O.S.E prend environ 5 minutes. « La technologie D.O.S.E permet aux dermatologues de co-créer des formules personnalisées répondant aux besoins de leurs patients sur place et en quelques minutes », résume Christina Fair, en charge de SkinCeuticals.

    Le lancement de D.O.S.E est une nouvelle étape dans le développement de solutions cosmétiques ultra personnalisées dans la lignée de ce que le groupe L’Oréal propose avec Le Teint Particulier de Lancôme.

    Custom D.O.S.E sera lancé chez une sélection de praticiens aux États-Unis à partir de cet été.

  • [#LUXURYLAB] [BEAUTE] | Le #parfum prend des #formes #alternatives | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE PREMIUM BEAUTY NEWS AVEC AFP/RELAXNEWS | http://bit.ly/2op9gjx

    Le #parfum prend des #formes #alternatives

    Après des années de domination sans partage du spray, les modes d’application du parfum se diversifient. La marque Glossier a récemment fait les gros titres en proposant une nouvelle fragrance solide et elle n’est pas la seule à tester des formats alternatifs en parfumerie.

    Ce mois-ci, Glossier a surpris ses fans en proposant une version solide de sa fragrance « You ». Les notes d’ambrette, d’ambre gris, de musc, de racine d’iris et de poivre rose s’offrent ainsi sous une forme aussi crémeuse que transportable. Ce baume à l’aspect rétro se présente dans un packaging rose résolument moderne.

    Au printemps dernier, le styliste américain Derek Lam a réinventé son parfum « 10 Crosby » sous forme de bâtonnets de cire offrant une tenue longue durée de six heures. Autre exemple, le célèbre « Santal 33 » de la marque Le Labo se décline en eau de parfum, en parfum solide et en « baume liquide » à la formule sans alcool à appliquer sur tout le corps.

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    Pour le voyage, Pinrose propose ses « pétales » : des lingettes parfumées parfaitement dosées. Chaque lingette contient exactement une dose de parfum destinée à chasser le stress et l’anxiété. Si la vaporisation et le parfum solide ne sont pas pour vous, il existe aussi l’huile sèche. Le parfum « Replica Beach Walk » de Maison Margielaexiste dans ce format. L’absorption est rapide. De quoi parfumer simplement et sans graisser la peau et les cheveux.

    Enfin, on notera le lancement récent par Chanel du premier parfum utilisant la technologie cushion habituellement réservée aux fonds de teints ou aux blushs. Chance Eau Tendre Delicate Fragrance Touch-Up est une édition limitée qui peut se glisser dans n’importe quel sac-à-main. D’abord lancée aux États-Unis, cette édition limitée sera disponible en France à partir du mois de mai.

  • [#LUXURYLAB] [RELATION] | #Chanel investit dans #Farfetch pour #personnaliser sa #relation #client | @LSA

    DE LELIA DE MATHAREL | LSA | http://bit.ly/2oflRWi

    #Chanel investit dans #Farfetch pour #personnaliser sa #relation #client

    Chanel prend une participation minoritaire au sein de la marketplace spécialiste de la haute couture, qui va développer pour la marque une application mobile visant à personnaliser sa relation client.

    Chanel ne vend toujours pas en ligne et ne souhaite pas le faire dans les prochaines années… mais annonce ce 19 février un partenariat avec la marketplace britannique spécialisée dans la haute couture Farfetch. La marque tricolore prend également une participation minoritaire dans le capital de l'entreprise, sans dévoiler le montant déboursé.

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    Les équipes de Farfetch développeront pour Chanel "un éventail de services digitaux [pour offrir aux clients du groupe] de nouvelles expériences et des services personnalisés", indiquent les deux entreprises dans un communiqué. Concrètement, ces services digitaux seront fournis via une application mobile. Les fidèles de Chanel qui ont téléchargé le programme sur leur smartphone pourront être reconnus par les vendeurs lorsqu'ils pousseront les portes de l'un de 190 magasins de la marque dans le monde. Ils auront notamment accès à l'historique d'achat des clients et aux derniers articles qu'ils ont consultés sur la plateforme mobile, pour leur offrir une aide plus personnalisée dans leur parcours d'achat en magasin. Ce service pourrait notamment séduire la clientèle asiatique.

    La vente en ligne de produits de luxe est sur le point de décoller, cette prise de participation dans Farfetch est donc très stratégique pour Chanel. En 2016, 7% seulement des ventes du secteur étaient réalisées via ce canal, mais ce pourcentage devrait tripler d'ici 2025 selon le Boston Consulting Group. Fondée en 2008 basée à Londres, la marketplace est bien positionnée sur ce marché : elle commercialise les produits de 800 marques de mode et distribue ces articles dans plus de 190 pays. Farfetch est valorisé plus d'un milliard de dollars à la suite de sa dernière levée de fonds en 110 millions de dollars en mai 2016, à laquelle a participé le fonds d'investissement tricolore Eurazeo.