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4.g- Joaillerie / Horlogerie - Page 8

  • #Luxury #Shoppers Crowd #London for #Brexit bargains [@adetem @LuxuryDaily]

    NOVEMBER, 30, 2016.

    London: While the prospect of Brexit is weighing on much of the British economy, tourism and luxury goods businesses are cashing in on bargain-hungry visitors lured by the slide in the pound.

    [LIRE L'ARTICLE DANS BUSINESS NEWS] 

    London’s tourism agency says sales of goods eligible for sales-tax exemption have gone up by a third since the Brexit vote in June, which sent the pound sterling plunging against the euro and dollar. ”We calculated that over the last four months it’s been about 12% cheaper for Europeans to come and shop here,” said Chris Gottlieb, head of leisure marketing at the agency London & Partners. The pound is now at 1.17 euros compared with 1.3 euros before the shock vote to leave the European Union, while it has also fallen to US$1.25 from US$1.49. The result is that London has become the cheapest city for luxury goods shopping in the world in dollar terms, according to a study by Deloitte.

    ‘GOING TO SPEND MUCH MORE’

    In tourist areas, the effects are evident. ”We’re going to spend much more money than we planned to,” said Radostina Nonova, a Bulgarian tourist, laughing as she lugged her bags on Carnaby Street - in the heart of London’s shopping district. ”We didn’t plan to shop too much but it’s obvious that the prices are very good for us. ”So we shop and we can afford to eat and drink outside. That was not possible years ago,” she said.

    French tourist Christophe Disic said he did not come just because the pound was low but “when we changed our money we realised we had a few more pounds for fewer euros”. When speaking to US tourists, shopkeepers are quick to take out their calculators. ”We’re an American brand. Our products are designed and assembled in the States. But with the weakening of the pound it actually happens to be cheaper for the American tourists to buy an American product in London,” said Denis Sagajevs, who works in Shinola, a shop selling watches and leather accessories. ”It’s affected by the fact that they can claim VAT on their way back. We pretty much on a day-to-day basis explain that to customers from the States. It happens to be quite a strong sales driver,” he said.

    50 PER CENT INCREASE IN SHOPPERS

    Some shops are adapting their advertising and sales tactics to the new consumer behaviour. ”Before the vote, European tourists were couples who came to be together and maybe bought a couple of things,” said James, the manager of a luxury men’s clothes shop on Carnaby Street. ”Now, there are groups of friends who rush in. They grab everything they can carry.” James estimated that European and US shoppers coming to his store have increased by around 50%. Instead of spending on costly advertising in British newspapers as it did before, his firm is changing tactic to appeal more to overseas visitors. They have put up signs outside Underground train stations near the shop.

    But there are doubts about how long the boom can last. While the good health of the British economy was confirmed by solid growth of 0.5% in the third quarter, the official forecasts for 2017 have been lowered to 1.4% from 2.2%. ”Our British customer sales are not as strong as before the vote and we don’t even know if this tourism boom is going to last,” James said. - AFP

  • [@pointsdevente]- Face à la crise, quelle posture pour les marques de luxe françaises ? [@adetem @luxurysociety]

    Quelle est la meilleure attitude à adopter pour les marques luxe françaises ?

    Propos recueillis par Cécile Buffard

    [Philippe Jourdan]. Elles possèdent de solides atouts. On ne construit pas une marque de luxe en quelques années. Les acteurs mythiques ont construit leur image, leur activité, leur savoir-faire et leur position sur un temps long. Après, ce n'est pas parce qu'on dispose d'un temps long qu'on ne peut pas le bousculer.

    Oui, il y a une élégance à la française, une vision de la femme française qui plaît avec une vraie tradition de savoir-faire. Ce qui est compliqué, c'est que nous ne sommes pas les seuls acteurs. Je crois beaucoup aux marques italiennes même si on a longtemps cru que l'Italie resterait l'atelier de nos marques de mode.

    De la même façon, il existe aux États-Unis de très nombreuses marques de luxe dont certaines ne servent que les clientèles américaine et anglosaxonne et qui sont de vraies concurrentes aux marques françaises. D'une façon générale, on ne développe pas de la même façon un secteur qui affiche 1 % de croissance au lieu de 5 %. Mais si le marché est compliqué, je ne crois pas à la mort du luxe. Ce n'est pas pour rien que dans toutes les civilisations, on a consacré autant de dépenses, d'énergie, et de ressources dans l'économie du luxe. Quel que soit le contexte, le luxe est intemporel. 

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  • [@pointsdevente]- Faut-il céder à la tentation du #masstige ? [@adetem @luxurysociety][Philippe Jourdan]. Si l'idée est de substituer au prestige le masstige parce que le ralentissement de l'économie oblige les actionnaires à maintenir ou à aller chercher

    Faut-il céder à la tentation du masstige, à mi-chemin entre mass market et prestige?

    Propos recueillis par Cécile Buffard pour Points de Vente

    [Philippe Jourdan]. Si l'idée est de substituer au prestige le masstige parce que le ralentissement de l'économie oblige les actionnaires à maintenir ou à aller chercher des volumes dans une confusion des genres, je réponds non. En revanche, certaines marques du mass peuvent adopter temporairement les codes du luxe. C'est une stratégie qui plaît beaucoup aux jeunes clientes, adeptes du mix and match. Reste, toutefois, la question du futur. Quand, dans vingt ans, les Millennials auront grandi, préféreront-ils toujours le masstige au prestige? Il faut, également, démystifier la recette du masstige qui consiste à fabriquer des copies des modèles de la haute couture avec des matières premières et un savoir-faire de moindre qualité. Sur ce sujet, je serai plus sévère que Coco Chanel qui disait se moquer de la copie. Quand on s'approprie les codes d'une marque, dans le secteur de la santé on appelle ça un générique, dans la mode c'est une contrefaçon.

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  • [@pointsdevente] - Le premium est-il un concurrent du #luxe ? [@adetem @luxurysociety]

    Le premium est-il un concurrent du luxe?

    Propos recueillis par Cécile Buffard

    [Philippe Jourdan]. Cela peut être un mot fourre-tout pour cacher la volonté des acteurs du mass market de vouloir s'élever - en vain - vers le luxe. Cela dit, certaines marques ont su créer des phénomènes de collections, collaborer avec des personnalités et, au final, produire de la rareté, de l'exclusivité et une créativité forte sur quelques pièces. Elles se sont revendiquées premium car elles ont mis les pieds dans le luxe, soit par la qualité des matières, soit par le choix d'un créateur artistique, une communication bien faite et une commercialisation de niche ou limitée dans le temps. Les retombées en termes d'image sinon économiques de ces opérations sont toujours alléchantes. Ce qui explique le nombre de collections capsules qui émergent sur le marché.

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  • [@pointsdevente]- Le #multicanal, une bonne stratégie pour les marques de luxe ? [@adetem @luxurysociety][Philippe Jourdan]. Oui, les frontières sont plus perméables. Nous avons eu deux grands modèles de développement des marques de luxe et c'est probable

    La diversité des canaux participe-t-elle de la démocratisation du luxe ?

    [Philippe Jourdan]. Oui, les frontières sont plus perméables. Nous avons eu deux grands modèles de développement des marques de luxe et c'est probablement un troisième qui est en train de révolutionner le marché. Après l'explosion des franchises et licences, en particulier aux États-Unis, les marques ont voulu retrouver la maîtrise de leur distribution et de leur image en ouvrant des flagships.

    Aujourd'hui, l'arrivée du digital rebat les cartes du marché. Les consommateurs ont accès immédiatement aux informations, photos, vidéos et surtout au prix des articles de luxe. Ce n'est plus tabou. Résultat, on observe dans les magasins des comportements très différents de ceux de la clientèle de luxe habituelle qui ne s'intéressait au prix qu'au moment de payer. Le consommateur 3.0 n'hésite pas à comparer les prix en magasin cassant, au passage les codes du luxe et ses usages. La fin de non-recevoir de LVMH à Amazon pose la question de la place des parts de marché dans l'écosystème du luxe...

    Devenir un acteur du luxe est compliqué pour Amazon. C'est un environnement qui a ses propres règles, une approche particulière et une théâtralisation de l'offre peu compatible avec le site américain. Cependant, ce qu'il risque d'arriver, c'est que les produits d'une marque soient vendus par les consommateurs eux-mêmes. Sur certaines collections, la rareté des pièces est telle que cela encourage la revente et aux États-Unis, des particuliers fortunés ont quasiment créé des boutiques sur Internet où ils revendent en permanence les anciennes collections. C'est toujours difficile pour l'image d'une marque lorsque l'amont lui échappe. Quand le luxe sort de ses boutiques écrins, le service qui accompagne la vente et l'usage, après l'achat, ne sont plus maîtrisés par la marque. Pour rester une marque de luxe, on doit maîtriser tous les éléments, à chaque étape de la vente. Les places de marché sont un vrai défi pour les marques, auquel elles n'ont pas encore de solution.

    Propos recueillis par Cécile Buffard

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  • [@pointsdevente] Se rendre plus accessibles, une bonne stratégie pour les #marques de #luxe ? [@adetem @luxurysociety]

    On voit, depuis quelques années, qu'un nombre croissant de marques de luxe déclinent des versions plus accessibles. Le shopping des hyper riches ne suffit-il plus ?

    [Philippe Jourdan]. Dès que la croissance ralentit, tout le monde cherche à se partager le même gâteau donc la meilleure façon de conserver cette même part, c'est de donner du gâteau à tout le monde ! Il y a des mouvements que l'on observe pour l'instant avec un manque de recul mais qui vont dans ce sens. Que ce soit à l'échelle de toute une collection, ou seulement pour quelques pièces, les marques de luxe s'ouvrent au grand public.

    Le phénomène des égéries est particulièrement parlant. En choisissant des ambassadrices qui ne sont plus dans l'environnement du luxe mais qui vont être des stars plus populaires et aussi plus éphémères, de plus en plus de marques prennent le risque de descendre de leur piédestal. À mon sens, elles n'y ont pas intérêt car elles doivent rester suffisamment intimidantes pour conserver leur aura de marque de luxe. C'est un secteur où le prix perçu doit toujours être plus élevé que le prix réel car l'exclusivité va créer le désir. La vraie marque de luxe est une marque qui impose son style. En baissant d'un ou plusieurs échelons sur l'échelle de la mode, on devient une marque tendance, plus une marque luxueuse.

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