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2.2- Marques - Page 40

  • Génération Z : quelles clés pour séduire la nouvelle vague ? [#GenZ #luxe #fashion]

    Aucune marque de luxe ne fait « rêver » la génération Z. C’est l’un des enseignements d’une enquête menée par Google et l'agence NellyRodi, qui tente de dresser le portrait de ces jeunes consommateurs qui n’auraient que pour principal trait commun de n’avoir pas connu le monde avant Internet et le 11 septembre 2001.

    « C’est une génération qui voit le monde en horizontalité, en réseau, et économie collaborative », pointe ainsi Alexandra Jubé, responsable Insight et Digital de NellyRodi, « tout en ayant grandi en ayant parlé de terrorisme, de réchauffement climatique, de précarité. Ils ont connu un société en crise permanente ».

    Sept spécificités aideraient à comprendre les Z, et les moyens pour les marques d’en tirer parti. Le « Now », tout d’abord, soulignant une quête d’immédiateté et de fluidité, que symbolise notamment l’application Snapchat, qui propose sans cesse des nouveautés pour stimuler constamment les interactions. Notion que l’on retrouve dans le débat entourant la mise à la vente des collections directement à l’issue des défilés de Fashion Weeks. De simples « prémices », pour Nelly Rodi.

    Arrive ensuite la notion de « Care », les Z ayant grandi avec une défiance des élites et un sentiment de mission. Un besoin d’engagement personnel, mais aussi de la part des marques, dont s’emparent des dispositifs comme Goodeed, qui permet de connaître l’origine des produits photographiés. Ou encore H&M, via une campagne incitant au recyclage, mais sous l’angle du style et non pas de la fabrication elle-même. « C’est détourner le message premier pour mieux le raconter d’une autre façon. »

    La notion de « Clan » a de son côté pris de l’ampleur. Décriés pour avoir établi des relations avec des amis qu’ils ne rencontrent jamais, les Z seraient pourtant moins individualistes que leurs aïeux, selon NellyRodi. Qui prend pour exemple la mésaventure de l’animateur Jimmy Kimmel qui, se moquant des YouTubeurs, entraîna dans l’instant la création d’un front commun solidaire de ces derniers à travers une levée de boucliers éclair sur les réseaux sociaux.

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  • Les produits cosmétiques français superstars à l'international ! [#2015 #export #cosmetique]

    Les produits cosmétiques français superstars à l'international ! Les exportations de cosmétiques ont en effet atteint un un niveau record en 2015, portées par les effets de changes positifs liés à la hausse du dollar face à l'euro et par une forte dynamique à destination du Moyen Orient, indiquent les chiffres publiés ce mercredi 16 mars par la Fédération des entreprises de la beauté (Febea) sur la base des données douanières.

    Dans le détail, les ventes à l'export des crèmes de soin, parfums et maquillage fabriqués en France ont atteint 11,8 milliards d'euros l'an dernier, contre 11,3 milliards en 2014. Une performance qui permet à la balance commerciale du secteur d'atteindre un niveau record de plus de 9 milliards d'euros.

    Les crèmes de soin sont restées, de loin, les produits les plus exportés (42,5%) en 2015, devant les parfums (33%) et le maquillage (24,5%) qui a connu cependant les plus forts taux de croissance. Portées par le tout visuel et la mise en scène de soi véhiculés par les réseaux sociaux, les exportations de rouges à lèvres ont grimpé de 17%, celle des fards à yeux de 10% et celles des poudres de 12%.

    Les ventes du secteur réalisées en France étaient quant à elles estimées, en 2015, aux environs de 12 milliards d'euros.

    LVMH, L'ORÉAL ET CHANEL, LE TRIO GAGNANT

    Tiré par les grandes marques des groupes LVMH (Dior), L'Oréal (Lancôme) ou Chanel, la cosmétique française conforte sa position de troisième poste excédentaire de la balance commerciale française, derrière l'aéronautique et les vins et spiritueux.

    Les exportations à destination de l'Union européenne, premier débouché (49%) du secteur, ont augmenté de 5,8% l'an dernier et ont grimpé de 15% à destination des Etats-Unis, deuxième marché des cosmétiques français, pour atteindre 1,1 milliard d'euros, grâce à la hausse du dollar. Elles ont également décollé à destination des Emirats arabes unis, avec une hausse de 15% à 420 millions d'euros.

    La tendance a en revanche ralenti vers l'Asie (16,2% des exportations), où les ventes à destination de la Chine ont limité leur hausse à 8%, après une augmentation de 16,5% en 2014, pour cause de ralentissement économique et de moindre consommation locale.

    LES IMPORTATIONS DE PRODUITS ASIATIQUES EN FORTE HAUSSE

    Dans le sens inverse, à noter que les importations françaises de produits cosmétiques en provenance de Chine, du Japon ou de Corée du Sud ont nettement augmenté. Des marques chinoises comme Herborist, qui mettent en avant la pharmacopée traditionnelle, ou la coréenne Erborian séduisent les consommatrices avec un marketing très ciblé.

    "De nouvelles marques arrivent en France. Elles sont très qualitatives, avec un packaging haut de gamme, et rencontrent un certain succès", déclare à Reuters Virginie d'Enfert, directrice des affaires économiques de la Febea. Si la balance commerciale avec la Chine reste largement positive (420 millions d'exportations pour 86 millions d'importations), "il y là une tendance et ces marques peuvent devenir, demain, des acteurs importants du marché", ajoute-t-elle.

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  • 30 ans, le pire #âge pour la #peau [#beaute #cosmetique #age #glamour]

     

    Par Alice Elia18 MAR. 2016

    En savoir plus sur http://www.glamourparis.com/beaute/le-bon-geste/articles/30-ans-le-pire-age-pour-la-peau/26823#Drf8Vdw1IoKowYoS.99

     

    A 30 ans, il paraît qu’on est plus sûre de soi, plus épanouie et finalement plus belle qu’à 20 ans. Franchement, pas sûr. Pourquoi ? D’abord parce que, physiologiquement, c’est à la trentaine qu’apparaissent les premiers signes de vieillissement qui font douter. Ensuite parce qu’en général c’est à ce moment-là qu’on construit sa vie personnelle (ou pas) et qu’on accède à des responsabilités professionnelles (ou pas), ce qui suppose une énergie considérable (ou, à défaut, un sentiment de ratage pesant). Mais surtout l’époque semble imposer aux trentenaires une série de contraintes inédites.

    "Les transformations de la société et les progrès du féminisme ont élargi le champ des possibles à l’infini, explique Nathalie Rozborski, directrice conseil international mode et beauté chez Nelly Rodi. Ce qui représente à la fois une immense victoire et… une somme d’exigences épuisantes. Les trentenaires veulent avoir toutes les casquettes : celle de la super-pro, de la jeune maman, de la meilleure copine, de la housewife accomplie, de l’amante, de la socialite… ".

    Résultat : en multi-entreprise permanente, chacune court après un fantasme de perfection démultiplié qui ne lui laisse aucun répit. Sans compter les nouvelles normes de réactivité et de performance qui régissent l’univers professionnel. Conséquence : des niveaux de stress sur-élevés, un sentiment de fatigue abyssal, un manque chronique de sommeil, et, à force, une sensation de vieillissement accéléré.

    "Il n’est pas dit qu’elles vieillissent plus vite, tempère la dermatologue Nadine Pomarède. En revanche, ce qui est sûr, c’est qu’elles se préoccupent du vieillissement de plus en plus tôt, dès 25 ans. Carrière, enfants, soirées… Elles veulent tout, mais il ne faut surtout pas que leur visage accuse le coup. Leur investissement sur la peau (dans tous les sens du terme) est énorme. C’est devenu à leurs yeux une condition de réussite professionnelle et sociale." Evidemment, le fait que l’époque soit dominée par des modèles de réussite précoce n’incite pas à la patience. D’où, peut-être, une intolérance accrue à tout signe de faiblesse cutanée. Au premier rang des inculpés : le stress (53 %), la fatigue (59 %) et la pollution (35 %)*, mais aussi une persistance désespérante de l’acné.

    [EN SAVOIR PLUS]

     

  • #Volkswagen arrête la production de son modèle de luxe #Phaeton

    Le constructeur automobile allemand Volkswagen a arrêté la production de son modèle de luxe Phaeton après des années de chute des ventes. La dernière Phaeton a été assemblée à l'usine de Dresde (est de l'Allemagne) ce vendredi, 14 ans après sa mise sur le marché, a indiqué Volkswagen. Cette dernière voiture partira pour la Chine.

    Aucun licenciement prévu

    En tout, 84000 Phaetons ont été produites. La fin du modèle ne signifie pas pour autant la fin de l'usine de Dresde. Le site sera transformé en grande vitrine de la mobilité électrique et de la numérisation. Les visiteurs pourront vivre "l'avenir de la mobilité de manière ludique, interactive et informative", indique Volkswagen.

    Sur 500 travailleurs, 100 pourront rester à Dresde. Les autres seront replacés dans d'autres usines en Allemagne. Aucun licenciement n'est prévu.

  • Comment les #montres connectées accélèrent la #crise dans l’horlogerie de #luxe

    Thiébault Dromard, Journaliste

    INTERVIEW L’éditeur de Business Montres, Grégory Pons, décrypte les enjeux du salon international de l’horlogerie, le plus grand du monde, ouvert depuis hier pour une semaine.

    Quelle est la situation de l’horlogerie Suisse alors que s’ouvre le salon de Bâle?

    Plus personne n’ose nier que l’horlogerie Suisse est en crise. Les exportations horlogères Suisse ont chuté de 8% en janvier. Il faut remonter à la crise financière de 2009 pour retrouver des chiffres équivalents. Une tendance qui a démarré l’été dernier et qui devrait être encore confirmée mardi avec la publication des chiffres pour le mois de février. Tous les groupes sont touchés ou presque. Regardez Swatch Group, le leader mondial a vu ses stocks passer l’an dernier de 14 à 18 mois.

    Quelles sont les raisons de cette crise?

    Nous payons aujourd’hui une conjonction de catastrophes. Il y a d’abord un entêtement de l’horlogerie suisse à trop produire. Ensuite les prix sont bien trop élevés. L’industrie a abusé d’augmentations régulières ces dix dernières années et il est évidemment très difficile de revenir maintenant en arrière, sans compter que la fluctuation du franc suisse a plutôt renchéri les produits made in Suisse depuis un an. Les marques horlogères n’ont pas su anticiper le freinage chinois. Pourtant on savait qu’à l’arrivée de Xi Jinping la lutte anti-corruption serait efficace. Or les horlogers ont continué à livrer dans des proportions déraisonnables et semblent à peine tenir compte du ralentissement économique chinois.

    Il y a aussi des raisons plus structurelles...

    Oui, plus personne ne veut porter de gros modèles, tape à l’œil. Depuis 18 mois environ la tendance est davantage à la montre épurée, légère et plus simple. Là encore certaines marques tardent à l’intégrer.

    Y-a-t-il déjà des incidences sociales à cette crise ?

    La marque Cartier s’apprête à annoncer un plan social dans ses manufactures. Il devrait aussi y avoir un réajustement des effectifs chez Vacheron Constantin. Mais au-delà de plans sociaux inévitables c’est même le paysage de l’horlogerie de luxe qui pourrait bouger. Il n’est pas impossible que la prochaine assemblée générale du Swatch Group soit agitée car des actionnaires minoritaires trouvent que la famille Hayek n’a pas pris les mesures qui s’imposent pour développer une riposte efficace à la montre connectée qui attaque tous les jours les ventes de deux marques phares de ce groupe Tissot et Longines.

    Les montres connectées font-elles vraiment de l’ombre aux montres de luxe?

    Evidemment. En janvier, le segment de montres vendues à prix identiques à celui des montres connectées (500 à 1.000 euros en prix public) a chuté de 15%. Rares sont les groupes à avoir compris qu’il fallait réagir et vite sur ce sujet. Tag Heuer (LVMH) est l’une des rares marques à avoir réagi en commercialisant sa première montre connectée l’automne dernier. Le groupe LVMH a compris qu’il fallait sur ce sujet investir massivement. Il prépare déjà la deuxième version de cette montre pour la fin 2016.

  • Pourquoi le #e-commerce transfrontalier avec la #Chine est prometteur mais difficile ? [#luxe]

    PAR CHUNYAN Li, AUTEUR DE L'OUVRAGE "REUSSIR SUR LE MARCHE CHINOIS", EDITION EYROLLES

    Interview donné à la Tribune.fr, le 27/10/2015.

    En 2014, le commerce en ligne transfrontalier avec la Chine a connu une hausse de 33% en valeur, et les perspectives s'annoncent bonnes. Un marché sur lequel les entreprises françaises peuvent gagner des parts à condition d'en connaître les spécificités. Par Chunyan Li, fondatrice de FEIDA Consulting, et auteure du livre « Réussir sur le marché chinois » (éditions Eyrolles).

    Une nouvelle opportunité prometteuse...
    Le e-commerce transfrontalier avec la Chine devient un sujet très « à la mode » cette année, et représente certainement une forte et nouvelle opportunité pour développer un courant d'affaires avec la Chine, notamment pour les ETI et PME françaises.

    En 2014, le e-commerce transfrontalier (B2B & B2C) de la Chine a atteint 690 milliards de dollars (15 % à l'importation et 85 % à l'exportation), soit une croissance de 33 % sur un an, d'après le Centre de recherche sur le e-commerce de Chine. Les consommateurs chinois sont particulièrement intéressés par des produits occidentaux dans les secteurs des soins maternels et infantiles, des soins de santé, de l'habillement, de la cosmétique, etc.

    Ce faisant, ils ont notamment montré leur fort intérêt pour la France et les produits français. Les marques françaises de moyen et de haut de gamme - qui sont encore peu connues en Chine mais qui possèdent une bonne qualité, un aspect différenciant et une « histoire à raconter » - ont certainement un marché à explorer en Chine.

    La plateforme du e-commerce transfrontalier permet également de réduire les étapes intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs finaux, abaissant ainsi le coût des produits et améliorant leur rapport qualité-prix.

    D'ailleurs, dans certains secteurs comme la cosmétique, le processus d'enregistrement d'une marque étrangère en Chine peut s'avérer long et coûteux. Entrer sur le marché chinois via le e-commerce en suivant le processus d'enregistrement de marque en parallèle, permet de gagner du temps pour commercialiser ses produits en Chine.

    Enfin, depuis 2014, le gouvernement chinois a mis en place une politique d'appui favorisant le e-commerce transfrontalier, réduisant les taxes sur la plupart des catégories de produits importés.

    ... mais une opportunité nécessitant une préparation conséquente
    Par rapport à l'importation traditionnelle en Chine, le e-commerce transfrontalier facilite le démarrage : les procédures administratives et les coûts à engager sont réduits, dans la phase initiale. En revanche, plusieurs défis sont à prendre en compte.

    Premièrement, la visibilité. Pour concurrencer les nombreuses sociétés étrangères ou chinoises, et attirer des consommateurs chinois très attachés aux grandes marques, et de plus en plus à la recherche de qualité et d'originalité, il est nécessaire d'investir sur la construction de la marque dès le début à travers des campagnes de marketing ou de communication, via les canaux traditionnels et/ou les médias sociaux comme WeChat ou Weibo.

    Deuxièmement, la logistique. En Chine, les services de livraison express sont très bien développés, peu coûteux voire souvent gratuits, et les consommateurs sont habitués à recevoir un produit deux à trois jours après la commande sur le marché intérieur. Pour une commande transfrontalière, il serait idéal de ne pas dépasser un délai de deux semaines de livraison. Pour y arriver, il faudra que les entreprises expédient à l'avance leurs produits et en conservent un stock dans des « entrepôts sous douane » basés en Chine, souvent à travers des partenaires de logistique ou des sites de e-commerce fournissant ce service comme JD.com.

    Troisièmement, la propriété intellectuelle. Une entreprise encore absente de Chine pourra se faire connaître assez rapidement à travers le e-commerce, et devra donc démarrer en parallèle la procédure d'enregistrement de ses marques, afin d'éviter - ou tout du moins, de réduire - le risque de violation de ses droits.

    Enfin, les éléments culturels. Toute relation d'affaires se ramène finalement à une relation humaine. Il faudra donc prendre en compte les spécificités et les attentes des consommateurs chinois tout en gardant sa « French Touch ». Par exemple, il existe une forte culture du rabais en Chine : les consommateurs y comparent souvent plusieurs sites proposant le même produit avant d'effectuer un achat, raison pour laquelle il y a en permanence des promotions sur Internet. Il est donc important que le rapport qualité-prix reste compétitif ou de savoir mettre en avant sa valeur ajoutée si son positionnement de prix reste élevé.

    Saisir les opportunités du e-commerce transfrontalier avec la Chine, nécessite donc à la fois une bonne préparation, une forte réactivité et une grande capacité d'adaptation. C'est à cette condition que cet outil prometteur constituera un levier de succès pour les entreprises françaises !

    [LIRE L'ARTICLE DANS TRIBUNE.FR]