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  • L’Oréal Luxe lance son site d’e-commerce Ma Beauté Luxe [#loreal #luxe #e-commerce]

    Après L’Oréal Paris, c’est au tour de la division Luxe de L’Oréal de proposer des box beauté. Elles sont vendues via un site internet dédié baptisé Ma beauté luxe. Le site permet aussi d’acheter une large sélection des produits commercialisés par les principales marques de la division.

    On n’est jamais mieux servi que par soi-même. L’Oréal poursuit son développement en e-commerce avec le site Ma Beauté Luxe. Cette plateforme développée pour la division Luxe de L’Oréal vend des box beauté. Pour 29 euros, ils composent une boîte contenant cinq miniatures de produits des marques de L’Oréal Luxe. Ils ont actuellement le choix entre 126 produits en taille mini, parfums soins ou maquillage. Pour les indécis, le site propose un "diagnostic". En répondant à quelques questions, les internautes se voient suggérer des produits répondant à leurs attentes.

    Box beauté déjà composées

    Ma Beauté Luxe vend aussi des box déjà composées baptisées "Prêt-à-beauté", également vendues à 29 euros. Il s’agit de coffrets thématiques ou de boîtes consacrées à une marque de la division Luxe. Par exemple, actuellement, sont mises en avant des box Biotherm Homme, Lancôme, Khiel’s ou Urban Decay ou des coffrets Cocoon et Week-end en amoureux. Avec chaque box, le consommateur reçoit un bon de réduction de 10 euros pour 70 euros d’achat sur le site.

    456 références vendues à l'unité

    En effet, Ma Beauté Luxe ne vend pas que des box. Le portefeuille du site comprend 456 références en format vente. Les marques de la division commercialisées par le site sont, pour l’instant, Lancôme, Khiel’s, Giorgio Armani, Biotherm, Cacharel, Diesel, Paloma Picasso, Urban Decay et Viktor & Rolf. Le grand absent est donc Yves Saint-Laurent car la marque a son propre site internet (yslbeauty.fr). Tout comme Helena Rubinstein (helenarubinstein.com) et Clarisonic (clarisonic.fr).

    Côté services, les frais de livraison sont offerts sans minimum d'achat. L'Oréal Luxe fait appel au service So Colissimo de La Poste et promet une livraison en 48h après le départ du colis du centrelogistique de la division installé à Ingré, près d'Orléans (Loiret).

    La division Luxe n'est pas la seule à proposer des box beauté. Du côté de la branche Produits grand public, L'Oréal Paris en propose depuis trois ans. Autrefois nommée Instant Beauty Box, elles ont récemment été rebaptisées L'Or Box et sont vendues 19,50 euros. Elles contiennent trois produits L'Oréal Paris en taille réelle, des goodies et/ou des échantillons. Sur le site marchand L'Oréal Paris, la livraison n'est gratuite qu'à partir de 40 euros d'achat.

    [RETROUVER L'ARTICLE DANS LSA-CONSO.FR]

  • Arrivées en masse dans les années 1990, les #microbilles bientôt bannies dans les #cosmétiques

    Nous l'avons ici maintes fois annoncé : les Etats-Unis renforcent progressivement leur législation visant à restreindre l'usage de certains produits ou composants jugés nocifs pour la santé et l'environnement dans les produits de soin et de beauté. Une illustration : l'interfiction prochaine de produits à base de microbilles en raison de leur pouvoir de dissémination élevé dans l'environnement marin.

    Extrait de Que Choisir, 06 Mars 2016

    Présentes dans certains produits cosmétiques, ces minuscules billes relâchées par milliards dans l'environnement seront bientôt interdites aux États-Unis. Vous pouvez anticiper la probable future interdiction européenne en évitant dès maintenant les produits qui en contiennent.
      
    Arrivées en masse sur le marché de l’hygiène-beauté dans les années 1990, les microbilles (microbeads, en anglais) améliorent l'effet exfoliant des cosmétiques et le pouvoir nettoyant des gels douches et des dentifrices. Elles sont faites de polyéthylène ou de polypropylène, une famille de plastiques bon marché et sûrs, utilisés depuis des décennies en emballage alimentaire.

    La première alerte est venue de Nouvelle-Zélande. Des chercheurs de l'université d'Auckland ont publié en 2009 un article dans la revue Marine Pollution Bulletin. Ils se sont aperçus que les stations d'épuration ne filtraient pas ces microbilles, trop petites (entre 0,1 et 0,02 mm), et qu'elles finissaient dans le milieu marin. De nombreux travaux ont complété ce constat. Le dernier en date, publié en janvier 2016, émane de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Conduite par Arnaud Huvet, directeur du laboratoire d’écotoxicologie de Brest, l'étude a montré que les microbilles, en très fortes concentrations, perturbaient le cycle de vie des huîtres, qui les absorbent comme du phytoplancton. Cela confirme les travaux de François Galgani, également chercheur à l'Ifremer, qui avait évoqué à plusieurs reprises la nocivité de ces microbilles.

    En volume, comme il en faut plusieurs centaines de milliers pour faire un gramme, elles représentent une fraction infime des quelque trois millions de tonnes de déchets en plastique générés chaque année par un pays comme la France. Le problème est leur capacité de dissémination et leur persistance. Chimiquement stable, le polyéthylène met des décennies à se dégrader.

    Bientôt bannies des États-Unis
    Les États-Unis ont adopté une loi d'interdiction de portée nationale fin 2015 qui entrera en vigueur début 2017. La Californie et l'Illinois (État qui borde les Grands lacs) avaient déjà légiféré dans ce sens. Il est fort probable que l'Union européenne s'oriente elle aussi vers une interdiction des microbilles à brève échéance. La question sera examinée lors d'une conférence internationale à Lanzarote (Canaries) les 25 et 27 mai 2016.

    La protection de l'environnement pose souvent des dilemmes, nombre de produits étant à la fois néfastes et très utiles. Rien de tel dans le cas des microbilles. On cherche en vain une étude sérieuse démontrant leur efficacité cosmétique.L'Oréal a d'ailleurs annoncé que ses produits n'en contiendraient plus à partir de 2017.

    [RETROUVER L'ARTICLE DANS QUECHOISIR.ORG]

  • #Halal cosmetics: believing in the #label [via #organicmonitor]

    Eco-labels are becoming increasingly evident in the cosmetics industry. Ethical consumers are looking for organic, natural, cruelty-free and similar logos on their cosmetic products. However, a new label is emerging that is targeted at one of the fastest growing consumer groups in the world. The Halal cosmetics label is designed for Muslim consumers, comprising 20% of the global population.

    The Halal label is already well-established in the food industry. It has been gaining popularity in the cosmetics industry since the Malaysian government introduced the Halal cosmetics standard (MS 2200: 2008) in June 2010.

    The Halal label is given to cosmetic and personal care products that meet the strict rules of Sharia law. Like natural / organic standards,the Halal standard has a permitted and prohibited set of ingredients.
     
    The Halal label appeals to Muslim consumers seeking integrity and authenticity in their cosmetic and personal care products. Concerns about animal-derived ingredients – such as gelatine and collagen - in cosmetic products are fuelling demand. Some consumers perceivesuch products as ethical as they typically avoid such ingredients.

    International sales of Halal-certified cosmetics and personal care products are upwards of USD 5 billion. A growing number of cosmetic and ingredient firms are taking up Halal certification in Asia. The highest adoption rates are in Muslim countries where multinationals that includeColgate-Palmolive and Avon have launched certified products. As will be shown at the Asia-Pacific edition of the Sustainable Cosmetics Summit, international chemical firms like BASF and CP Kelco are also getting ingredients certified for such markets.

    (...)

    At present, 57 certification agencies are authorised to certify products according to the Halal cosmetics standard. Although the highest adoption rates are in countries like Malaysia and Indonesia, certification is also catching on in Europe and North America. In the latter regions, a growing number of Muslim consumers are interested in Halal-certified products. However, these products often fall short in terms of their ecological credentials as the formulations are similar to conventional cosmetics.

    Organic Monitor sees high potential for such products in the Middle-East and Asia. In many of these countries, the market for natural & organic cosmetics is growing by over 20% a year. Rising consumer affluence, coupled with growing knowledge of cosmetic formulations, is making consumers pay a premium for cosmetics that meet their ethical / religious beliefs. However, they have to decide between Halal-certified conventional cosmetics and natural & organic products not meeting Sharia rules. With a lack of local brands of natural & organic cosmetics in these regions, there is a clear gap in the marketplace. A major challenge is formulating cosmetic products that meet two or more standards, as many European brands have discovered.

    [READ THE FULL ARTICLE]

  • #Dakar: plongée dans l'univers des #cosmétiques estampillés #Halal [Business Forum]

     

    Par Mansoura Fall, 06 Mars 2016

    Dakar, 6 mars (APS) - La diversité d’articles, vêtements, cosmétiques, services et même stimulants sexuels, dits halal exposés au premier Forum africain du Business halal qui s’est tenu à Dakar témoigne de la richesse de ce marché basé sur les préceptes de la religion musulmane, a constaté l’APS.


    A travers cette exposition les visiteurs ont pu découvrir que le potentiel du marché halal au Sénégal ne se limite pas seulement aux produits alimentaires. ’’Le halal est un concept religieux qui renvoie à ce qui est permis pour le musulman dans sa consommation et au sens le plus large dans son style de vie’’, selon Khadiyatoulah Fall, président du Salon international du business musulman (SIBM).


    Cette rencontre qui a pris fin samedi avait pour thème : ‘’Vers une dynamisation des échanges commerciaux avec les pays du Golfe et d’Asie’’.


    Pour le Pr Fall, ‘’il y a un potentiel incroyable pour le Sénégal (…) tout est réuni pour que le business halal puisse éclore’’. Robes, huiles essentielles, crèmes pour le corps et lait de cheveux, rien n’a été laissé au hasard dans cette exposition où les senteurs se mêlent aux couleurs savamment choisies dans les stands, notamment par ce couturier habillé en tailleur gris, rencontré par l’APS, vantant la qualité de ses vêtements halal.


    ’’J’ai voulu monter une ligne de vêtements destinés à un public en tenant compte des morphologies, des longueurs, des contingences religieuses, sociales, culturelles et professionnelles’’ a expliqué Pathé Dia soulignant que sa collection de vêtements est halal ‘’car elle obéit à des normes et standards’’. Pour ce couturier d’une quarantaine d’années, qui a aussi participé au 1er Salon Muslima de l’entrepreunariat féminin et du business halal organisé en janvier dernier à Dakar ‘’il n’est pas normal que l’on ne produise pas assez’’ pour le marché sénégalais. Il a déploré l’habitude de certains de toujours consommer les vêtements d’Orient alors qu’au niveau de la confection, ‘’tout peut se faire ici comme cela se fait à Madagascar, au Maroc ou en Turquie’’.


    Plus loin, ce sont les produits cosmétiques de Coumba Lèye Diop qui attirent l’attention. Au milieu des savons, lait de corps, parfum, cette jeune femme au teint noir, voile sur la tête a pris le soin de bien indiquer sur des étiquettes la composition de ses produits, à base de cacao ou de karité.

    Cette ‘’amoureuse’’ de produits naturels s’est aussi lancée dans la production de gammes intimes et stimulants sexuels halal destinées aussi bien aux femmes qu’aux hommes. ’’Le maquillage, le sexe, le lait de corps tout peut être halal à condition de l’utiliser comme il faut’’ a t-elle fait valoir avec assurance. ’’Mes produits sont halal car aucun ingrédient prohibé ne se trouve dans la composition’’ a-t-elle expliqué précisant l’importance de toujours vérifier la composition des produits que l’on consomme, car il peut arriver que l’on trouve ‘’du sang de requin dans les rouges à lèvres, ou bien du placenta dans les produits pour cheveux ou même de la gélatine de porc dans certains cosmétiques’’.


    Amadou Cissé, responsable d’une entreprise de vente de produits naturels, a rappelé que le halal est aussi ‘’une certification qui pousse à être intègre dans la production’’ car selon lui ‘’la personne qui achète du halal veut être rassurée qu’il n’y a pas de produit illicite et que tout est conforme à sa consommation’’. Outre les vêtements et produits cosmétiques, cette exposition a prouvé que le halal est un business très vaste touchant de larges secteurs comme celui des banques, du tourisme et même des médias avec le lancement d’un magazine 100% halal, comme l’explique Betty Ndiaye.


    Directrice de publication de ce bimestriel islamique féminin, cette diplômée en communication précise que tous les textes et articles écrits dans ce magazine sont authentifiés et attestés par des imams et savants musulmans. ’’C’est un magazine halal, car d’abord les bras des femmes sont floutés dans les photographies car nous n’avons pas le droit de les dévoiler selon l’Islam (…) et il n’y a rien qui puisse déroger aux préceptes de l’Islam’’, a soutenu la jeune femme voilée. On retrouve dans ce magazine des rubriques relatives à l’enseignement islamique, des conseils et bonnes pratiques, des biographies ou encore des recettes de cuisine halal.


    Durant le Forum de Dakar, les experts ont relevé qu’en Afrique le potentiel du marché du halal est estimé à 150 milliards de dollars US. Le halal non alimentaire qui est estimé à 2300 milliards de dollars US porte sur des objets et services dont la production et le management se réclament également des recommandations de l’islam.

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  • Peut-on lancer de nouvelles marques "pépites" en France ? [#cosmetique #distribution #indies]

    Paru dans Cosmetiquemag, Mars 2016, Angélique Vallez d'Erceville

    Alors que des pépites américaines ou britanniques font le buzz et s'invitent dans les rayons, les petites nouvelles sont rarement françaises. Avec ses marques patrimoniales et la maturité de son marché, l'Hexagone s'apparente à une montagne difficile à franchir.

    «En France, l'espace est encombré avec une très forte concentration de la distribution . Le ticket d'entrée est très élevé.La percée de nouvelles marques est sans doute plus facile au Royaume-Uni ou aux États-Unis.» [Philippe Jourdan]

    «Trois conditions sont nécessaires pour réussir : avoir une histoire , un actif qui fait la différence et être appuyé par un groupe avec des moyens ,car il faut injecter des millions d'euro dans la machine.» [Laurent Pelletier, directeur général d'IXI]

    «Quand un marché est mature, les routines se figent. Les détourner devient plus compliqué et plus coûteux. les Françaises attendent certes de nouvelles franchises, mais plutôt de la part des marques existantes" [Philippe Jourdan]

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  • La pensée a-t-elle une utilité industrielle ou la dérive du consumer insight ? A lire et à méditer... [#philosophie #beaute #nivea #loreal]

    Les grandes marques de cosmétique font souvent appel aux services de philosophes et de sociologues. La pensée a-t-elle une utilité industrielle ?

    En 2006, Gilles Boëtsch a été contacté par une agence de communication, qui lui a présenté le directeur commercial du groupe allemand Beiersdorf, numéro deux mondial de la cosmétique, propriétaire de la marque Nivea. Ancien directeur du conseil scientifique du CNRS, Boëtsch est anthropobiologiste, spécialisé sur les représentations du corps, et les liens qui existent entre la culture et la biologie. Il a notamment étudié la reproduction des agriculteurs dans le canton limousin de Châteauponsac.

    Les gens de Nivea souhaitaient monter «un observatoire sur le changement de comportement des Français par rapport au corps», dit-il. Boëtsch a mis sur pied une équipe, avec l’historien Georges Vigarello, le philosophe Bernard Andrieu, le sociologue David Le Breton ou la dermatologue Nadine Pomarède.

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