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4.e- Distribution - Page 6

  • [LUXURY LAB] [MAGASIN] | #Tiffany & Co. consacre un #pop-up store au lancement de son #parfum signature | @FASHION NETWORK

    DE RELAXNEWS | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2yfvDhQ

    #Tiffany & Co. consacre un #pop-up store au lancement de son #parfum signature

    Le célèbre joaillier Tiffany & Co. ouvrira les portes d'un pop-up store, du 21 au 29 octobre prochains, entièrement dédié au lancement de sa fragrance signature. Situé dans le Marais, au 21 rue du Bourg-Tibourg (Paris IVe), cet espace a été pensé comme un lieu de découvertes sensorielles, offrant aux visiteurs une immersion dans l'univers du parfum « Tiffany & Co. ».

    Tiffany & Co. lance ce mois-ci son parfum signature, un floral-musqué pétillant, véritable hommage olfactif et visuel au patrimoine du célèbre joaillier. Concoctée par le nez Daniela Andrier, la fragrance est « une interprétation contemporaine des ingrédients les plus nobles de la haute parfumerie traditionnelle », comme le souligne la maison fondée à New York en 1837.

    Tiffany&Co, pop-up store, parfum

    Pour célébrer ce lancement, Tiffany & Co. ouvre un pop-up store dans le quartier du Marais à Paris durant une semaine. L'occasion pour le public de découvrir cette nouvelle fragrance, et de s'immerger dans l'univers de la maison de joaillerie. Les visiteurs pourront notamment se plonger dans la composition du parfum à travers un atelier interactif, apprécier la campagne publicitaire réalisée par Steven Meisel, et faire une pause dans la « Crystal Room », entièrement consacrée au flacon-bijou.

    Pour celles et ceux qui ne pourront se déplacer dans le pop-up store, Tiffany & Co. mettra en ligne une page Facebook dédiée, dès le 15 octobre, avec des vidéos et des photos permettant d'accéder virtuellement à ce lieu éphémère.

  • [LUXURY LAB] [ONLINE] | #JD.com launches #luxury #e-commerce #platform #Toplife | @STYLE

    DE VIVAN CHEN | STYLE | http://bit.ly/2i4D1GO

    #JD.com launches #luxury #e-commerce #platform #Toplife

    Chinese online retailer flexes its muscles in the luxury sector with the launch of its new site, Toplife, rivalling Alibaba’s Luxury Pavilion.

    Chinese e-commerce sites have been warring over who gets the biggest slice of the luxury sector. Following Alibaba’s launch in August of Luxury Pavilion – an e-commerce platform on its TMall shopping site dedicated to high-end, premier luxury brands the likes of Burberry, Hugo Boss and La Mer – JD.com has unveiled today its first-ever luxury online platform called Toplife. Alibaba Group is the owner of the South China Morning Post.

    The site is said to be “an exclusive full-price online shopping platform” that allows brands to sell directly to consumers through a luxury e-commerce ecosystem that incorporates online stores, premium customer service, delivery and marketing, and warehousing and inventory.

    “Our deep understanding of high-end consumers has enabled us to launch a luxury e-commerce ecosystem that provides a truly premium shopping experience, and helps partners tell their brand story to local consumers,” says Richard Liu, chairman and CEO of JD.com, in a statement. “Toplife aims to mirror the offline luxury shopping experience in a premium e-commerce experience.”

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    Toplife, a smart device application, is now available for downloading.

    So far, six luxury brands including La Perla, Rimowa, B&O Play, Trussardi and Emporio Armani have joined the Toplife platform. JD.com suggested in the statement that more brands will be joining the platform, including ones that will be launching their first ever online stores in China.

     

  • [LUXURY] | #Luxury #Brands Are In Danger Of Losing American #Millennials | @Forbes

    FROM PAMELA N. DANZIGER | FORBES | http://bit.ly/2gZkH16

  • [Recherche en Marketing] | Découvrez le dernier numéro de @RFM, la revue de l'@Adetem | L'intégral de l'éditorial

    EDITORIAL REVUE FRANCAISE DU MARKETING 06/2017 | n° 259

    La RFM est la plus ancienne revue française de marketing. Elle occupe une place éminente au sein des publications scientifiques en sciences de gestion, tant par son accréditation par la FNEGE et l’AERES, que par l’originalité de son positionnement éditorial : la RFM souhaite renforcer le lien entre la recherche académique et sa mise en œuvre dans l’univers professionnel en encourageant toute initiative visant à la co-production d’articles entre académiciens et professionnels, et plus largement en favorisant toute coopération renforcée entre les meilleurs laboratoires de recherche universitaire et les entreprises les plus performantes dans les secteurs les plus divers.

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    La distribution telle que nous la connaissions depuis les années d’après-guerre vit une mutation sans précédent depuis l’apparition du digital : aux Etats-Unis, mais pas uniquement, les grandes enseignes de distribution subissent la concurrence des acteurs du e-commerce, les obligeant à une remise en question de leur modèle économique, sous peine de disparaître. L’ère du numérique conduisant à une « ubérisation » de la société vient bouleverser les comportements d’achat en rendant notamment le consommateur co-acteur voire co-créateur de son expérience d’achat. La prise en compte de ce bouleversement doit être impérativement pris en considération par le secteur de la distribution et se traduire par des adaptations ou des modifications plus radicales dans les modes de fonctionnement. Il nous est donc apparu nécessaire de privilégier les enjeux de la distribution abordés dans trois des cinq articles qui forment le présent numéro. Deux autres articles complètent utilement ce numéro : l’un a trait au rôle de socialisation aux comportements écologiques joué par les personnages « verts » auprès des plus jeunes publics, l’autre montre l’apport des modèles de la satisfaction à la compréhension de la mobilité des habitants dans le cadre de la politique publique d’urbanisation de la ville de Casablanca. Nous avons ainsi choisi d’adresser deux problématiques actuelles, la refonte de la distribution et l’urgence écologique, tout en montrant l’universalité du raisonnement marketing qui peut également s’étendre aux politiques publiques.

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    Le premier article écrit par les professeurs Philippe Jourdan et Jean-Claude Pacitto de l’université de Paris Est, est intitulé « La globalisation de la distribution peut-elle s’affranchir des particularités régionales ? Une étude des déterminants de la pénétration sur le marché mondial de la beauté ». Les enseignes de distribution se sont appliquées à développer des modèles de distribution dont la vocation est mondiale : un même type de magasin, une offre identique, des prestations de service inchangées dans chaque pays. Ces enseignes dans de nombreux secteurs sont pour autant demeurées très diverses. Ainsi, dans l’univers des cosmétiques, les drugstores, les chaînes de parfumerie, les grands magasins et les enseignes en nom propre forment quelques-uns des réseaux les plus présents sur le marché mondial. Les auteurs s’interrogent dès lors fort justement sur les déterminants de la performance commerciale, qu’ils ont choisi de résumer en prenant la pénétration comme variable dépendante : si tant d’enseignes de nature différente coexistent sur un même marché, existe-t-il d’autres déterminants de la performance commerciale ? La localisation géographique, qui sous-tend des différences d’environnement, de culture et de mentalité entre autres, est ainsi retenue, de même que l’ancienneté d’implantation sur un marché et la densité des points de vente. Les auteurs modélisent la pénétration en s’appuyant sur un modèle de variance-covariance afin d’isoler les effets des variables indépendantes retenues mais également de leur interaction sur la pénétration. Au final, le modèle se révèle fortement explicatif et montre qu’il existe bien des effets propres mais également conjoints des variables retenues. Ainsi, sur le marché mondial des produits cosmétiques, il n’existe pas de modèle de distribution prééminent prenant la forme d’un format unique assuré d’une performance supérieure à celle de tous les autres. Les résultats, validés sur une base de données conséquente et étendue (15 pays couvrant l’Europe, le Moyen-Orient, l’Amérique centrale et du Sud et l’Amérique du Nord)  plaident en faveur d’une approche intermédiaire, une généralisation teintée d’adaptation locale. En effet, si la nature du point de vente conditionne la performance commerciale, il en est de même de la localisation géographique et de l’interaction entre ces deux dernières variables.

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    Le second article nous est proposé par le professeur Gilles Marion, enseignant-chercheur à l’EM Lyon. Intitulé « L’usage des lieux d’échange : furetage, contacts et expérience de l’acheteur », il aborde une problématique d’une grande actualité qui forme l’un des grands défis auquel est confronté la distribution aujourd’hui. « Ils se baladent dans les rayons et vont acheter en ligne et ils comparent les prix avant d’acheter en magasin ! » : c’est ainsi que l’auteur choisit de décrire les acheteurs contemporains qui ont choisi de « s’affranchir des sources d’information et d’approvisionnement élaborées à leur intention ». Parce qu’ils multiplient les points de contact avec les offres et les marques, les nouveaux acheteurs remettent en question l’approche classique du marketing appuyée sur la psychologie, la sociologie ou la culture du client. L’étude des relations interactives au sens « des médiations techniques et humaines qui définissent et rapprochent les objets et les sujets de consommation » devient dès lors incontournable, au même titre que devient obsolète le seul recours au modèle « stimulus-réponse ». Pour illustrer son propos, l’auteur se focalise sur l’expérience de « furetage » en magasin et en ligne en tant que mode d’accès aux biens. L’auteur documente deux évolutions fortes, la première a trait à la multiplication des points de contact et des sources d’information (stratégie omni-canale), la seconde à une substitution progressive de l’usage à la possession dans le rapport aux biens (consommation collaborative). Face à la multiplication des points de contact, l’approche par l’optimisation du seul mix-marketing semble désormais inopérante et il est plus avisé d’adresser la totalité du vécu de l’expérience de consommation en s’intéressant à l’ensemble des processus d’achat. Ce changement de paradigme amène à s’interroger sur la validité de l’ensemble de considération, tel que défini par Howard en 1957, et sur la fiabilité des marchés simulés qui ne reproduisent que très partiellement le vécu complexe du consommateur qui « agit et interagit pour effectuer un processus d’apprentissage en jonglant avec les contacts ». En conclusion, la distribution n’est plus réductible à une seule variable du mix marketing, mais s’apparente à une suite de relations interactives non nécessairement hiérarchisées. Fort de ces conclusions, l’auteur choisit d’adresser un agenda de recherche ambitieux, focalisé sur l’étude des lieux d’échange, digitaux, physiques ou relationnels.

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    Le troisième article s’articule comme une première réponse à cet agenda. L’auteur, Elodie Huré, professeure à l’Ecole de Commerce de Rennes, dans le cadre d’une recherche qualitative présentée sous le titre « Entre Drive et Supermarché : une exploration de l’intégration d’expériences de magasinage », adresse la nécessité de gérer d’une manière « intégrée et synergétique » les canaux et les points de contact disponibles, de façon à « ce que l’expérience client à travers les canaux et la performance des canaux soient optimisées ». Dans le cas de la distribution alimentaire, l’auteur s’applique à décrire l’interaction du drive et du supermarché dans le cas d’une stratégie de distribution multicanale intégrée, plus proche du cross-canal (combinaison) que du multicanal (en silos) et tendant vers l’omni-canal (intégration). Pour cela, le concept d’expérience en tant qu’interaction entre une personne, un lieu de vente et un motif de magasinage est mobilisé, étant entendu que l’expérience omni-canale est ici protéiforme et sans limitation stricte, ni spatiale ni temporelle. Onze entretiens qualitatifs ont été menés, en plaçant au centre l’expérience digitale de magasinage, puis celle en magasin qui l’a précédée et suivie. Il en ressort que l’expérience de magasinage physique évolue à la faveur de l’achat en ligne : il est certes moins fréquent, moins routinier mais il acquiert également une valeur émotionnelle supérieure. Le recours au drive ne signifie pas non plus le renoncement à toute relation humaine, le contact avec le personnel pouvant même se révéler chaleureux. Le parcours sur le site Internet de l’enseigne alimentaire peut aussi s’inspirer du cheminement par rayon adopté en magasin. Il s’agit certes ici d’un premier travail exploratoire, mais les conclusions plaident en faveur de l’intégration des expériences et de la prise en compte du contexte dans l’optimisation des expériences.

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    Le quatrième article nous fait quitter l’univers de la distribution pour aborder le sujet de l’éco-socialisation, autrement dit de l’apprentissage du comportement écologiquement responsable. Deux enseignants-chercheurs tunisiens, Soumaya Askri Jendoubi et Hechmi Najjar, nous proposent une recherche conduite auprès d’un jeune public et intitulée « Eco-socialisation des enfants : réflexion prospective sur la contribution des personnages emblématiques ‘verts’ ». Les auteurs soulignent à juste titre l’importance du jeune public dans l’adoption de comportements de consommation écologique, en raison de leur nombre mais également des perspectives qu’ils dessinent pour l’avenir. Ils ciblent leur démarche sur le rôle que jouent les personnages emblématiques dans l’effort de socialisation écologique des enfants. Ils définissent l’éco-socialisation comme « le processus par lequel un enfant apprend directement ou indirectement des connaissances, des compétences et des valeurs écologiques grâce aux personnages emblématiques en vue d’avoir une conduite responsable ». De nombreuses marques recourent en effet à des personnages emblématiques, souvent fictifs, pour véhiculer un message et servir de caution à une identité de marque. Trois grandes familles de personnages : les personnages de marque, les personnages publicitaires ou bien les personnages de licence. Ces personnages permettent de développer chez l’enfant la mémorisation de la marque, la reconnaissance du produit, la personnification, la compréhension du message et au final l’attachement à la marque. Ils forment en cela des agents de socialisation.  Le personnage vert peut alors être défini comme « le signe figuratif doté d’une connotation et d’une identité écologique et associé à des produits verts ». Pour tester l’impact de ces personnages dans une publicité, les auteurs mènent une expérimentation quantitative en comparant les réactions à deux types de stimuli (avec et sans personnage vert) auprès d’un public d’enfants de 8 à 11 ans. Dans une troisième partie, les auteurs ajoutent un texte écrit afin de vérifier l’apport à la compréhension du message de la présence du personnage vert. Le produit est un shampoing écologique de marque fictive afin d’éviter toute influence de connaissance antérieure. Le questionnaire est naturellement adapté dans sa formulation à l’âge cognitif des enfants. Les résultats valident les hypothèses sur la contribution des personnages verts à la socialisation écologique des enfants. La dimension émotionnelle exacerbée par la présence du personnage est celle qui conditionne le plus l’intention d’achat. L’appropriation par les enfants du personnage peut également les amener par mimétisme à adopter son comportement et par là même à agir de façon plus écologique. Ces enseignements ont le mérite d’être très opérationnels pour les marques qui ciblent ces jeunes publics et souhaitent développer une consommation responsable.

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    Le choix du dernier article a été dicté par une considération : montrer l’apport du marketing à d’autres champs d’application que la seule consommation. L’auteur, Mr Ezzohra Belkadi, professeur à l’Université Hassan II de Casablanca, a choisi de transposer un modèle américain de la mesure de la satisfaction des consommateurs à celle des résidents d’une grande ville de pays émergents, en l’occurrence Casablanca au Maroc. Ce travail, intitulé « Les déterminants et conséquences de la satisfaction des résidents dans les pays en développement : application du modèle américain de l’indice de la satisfaction des consommateurs à la ville de Casablanca »,  s’inscrit dans un courant de recherche favorisé par les pouvoirs publics et les collectivités territoriales visant à promouvoir les facteurs d’attractivité des grandes métropoles dans le cadre du développement régional. Ce facteur d’attractivité est conçu au sens le plus large et s’inscrit donc au-delà des seuls critères économiques. Le rapprochement avec les outils développés par le marketing semble donc une évidence dans le cadre de ce qui s’appelle désormais le « marketing territorial » : le territoire devient un produit particulier à promouvoir et les résidents des métropoles un segment stratégique en termes de satisfaction et de qualité de vie. L’auteur se propose d’identifier les facteurs qui déterminent la satisfaction des Casablancais vis-à-vis de leur ville de résidence. Pour cela, il s’appuie sur la généralisation du modèle américain de l’indice de satisfaction des consommateurs (ACSI) aux résidents-clients en quelque sorte. L’intérêt de cette transposition est qu’elle a déjà été testée dans le champ disciplinaire du management public et territorial dans le cas de la ville de New-York. Le modèle en particulier établit l’importance du lien entre la qualité des services fournies et la satisfaction retirée par les publics, consommateurs, citoyens ou résidents selon la problématique : ce lien est à la base des 4 hypothèses formulées par le chercheur. Leur validation s’appuie sur une enquête réalisée auprès de 294 résidents de la ville de Casablanca en 2016. La qualité perçue se décline sur les services publics suivants : transport, enseignement, loisirs, infrastructures, sécurité, bibliothèques, propreté, espaces verts. L’intention de mobilité est en outre assimilée au concept de fidélité dans les études de consommation : un résident satisfait songera, en effet, moins souvent à changer de résidence. A l’issue du test de son modèle, l’auteur valide ses 4 hypothèses : la satisfaction des résidents est donc bien impactée par la qualité des services publics telle que définie ; en outre, il existe bien une relation positive entre la qualité perçue des services publics et la confiance dans les autorités locales, ainsi qu’une relation négative entre la satisfaction et l’intention de mobilité. L’intérêt de cet article est de montrer qu’il est possible d’étendre au champ du management public les concepts et les modèles traditionnellement attachés à la mesure de la satisfaction dans le domaine de la consommation : le marketing devient ainsi pluriel. Etant moi-même originaire de Corse et enseignant-chercheur dans l’Ile de Beauté à l’université de Corte, l’apport du champ disciplinaire du marketing à la promotion d’un territoire fait évidemment écho à mes propres centres d’intérêt en matière de recherche.

    Je vous souhaite à tous une bonne lecture de ce numéro et suis heureuse de partager avec vous le plaisir que j’ai eu à le composer.

    Thérèse Albertini | Enseignant-chercheur | Université de Corte (Corse)

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  • Baromètre #Cross-canal | produits de beauté | Internet et Enseignes Spécialisées font reculer les Enseignes de Masse

    COMMERCE PHYSIQUE VS. COMMERCE DIGITAL

    Produits de beauté : la nécessité d’une expérience physique condamne-t-elle l’e-commerce ?

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    Poursuivant son étude mensuelle cross-canal, Promise Consulting | Panel On The Web s'est intéressée aux lieux d'achat favoris des Français pour leurs produits de beauté (maquillage, soin, shampoings & produits pour le corps).

    Le Baromètre Cross-Canal mesure la performance comparée des circuits de distribution traditionnels et de e-commerce par segments de marché. Il fait suite aux enseignements d’un ouvrage de référence publié par Promise Consulting sur les Nouveaux Comportements de Consommation et intitulé « Le Marketing de la Grenouille » (Editions Kawa | http://bit.ly/2k1N4rf). Pour plus d’informations : http://promiseconsulting-blog.com.

    Si les enseignes commencent à intégrer ces tendances en adoptant des stratégies dites « omnicanales », la naissance de pure players dédiés exclusivement à la beauté et à l’hygiène s’annonce complexe. Plusieurs facteurs semblent en effet freiner leur développement, même si le secteur du maquillage et du soin ont vu l’émergence d’acteurs nouveaux dont le développement commercial s’appuie essentiellement – sinon exclusivement – sur le digital (ex. Birchbox, Smashbox, etc.). En effet, en raison de la nécessité de l’expérience physique qu’impose ce type de produits, l’achat en ligne paraît souvent risqué pour le consommateur. Pour autant, sous la pression de sites de vente en ligne de produits cosmétiques et d’hygiène comme Feelunique.com, Santemoinschere.com ou Allbeauty.com, les enseignes physiques, qui continuent d’être les lieux d’achat favoris des consommateurs français, ont bien entamé leur révolution digitale. 

    Suite à un premier volet consacré aux vêtements, la lingerie, les chaussures et les parfums, puis à un deuxième consacré aux produits alimentaires, Promise Consulting a souhaité mesurer le taux de pénétration des canaux pour les produits de beauté (maquillage, soin, shampoings et produits de bains), et enfin la satisfaction et l’intention de recommandation à l’issue du dernier achat effectué en fonction des lieux d’achat.

    QUELQUES CONCLUSIONS FORTES

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    la pénétration de l’e-commerce est encore loin derrière celle des magasins physiques et les Français dans leur grande majorité ont encore le réflexe de se rendre en hypermarchés ou dans des enseignes spécialisées en proportions importantes (au minimum 81% des achats sont effectués en magasins).

    Pour autant, les enseignes traditionnelles auraient tort de se reposer sur leurs lauriers car l’étude met en exergue deux points inédits :

    1- Le commerce digital surclasse les hypermarchés et les supermarchés en termes de satisfaction dans les trois univers mais les enseignes spécialisées font jeu égal avec le digital en maquillage et en soin pour la peau.

    2- L'e-commerce s'impose face aux points de vente physiques en matière de recommandation, à l'exception du maquillage toutefois grâce à la forte attractivité des enseignes spécialisées. 

    ETUDE COMPLÈTE SUR DEMANDE AUPRES DE PHILIPPE.JOURDAN@PROMISECONSULTINGINC.COM

    EN SAVOIR PLUS SUR L’OUVRAGE « LE MARKETING DE LA GRENOUILLE » : [Marketing de la Grenouille]

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  • SHISEIDO à la conquète de l'Europe | @Shiseido_FR ‏ #cosmetics #fragrance @adetem

    JULIETTE GARNIER | LE MONDE | 06-06-2017

    Le marketing, axe de la relance de Shiseido

    Le groupe japonais de produits cosmétiques mise sur le parfum pour sa croissance européenne

    Shiseido s'est déjà délesté de quelques kilos. La grande dame japonaise des produits cosmétiques espère maintenant beaucoup de son lifting. " Le premier trimestre 2017 affiche une progression de 11  % du chiffre d'affaires. Notre résultat opérationnel - 10,3  % de marge opérationnelle - a atteint un record historique ", s'est félicité son PDG, Masahiko Uotani, mardi 30  mai, lors d'une rencontre avec la presse, à Tokyo.

    Nommé en  2014, cet ancien patron de Coca-Cola au Japon se démène pour ranimer le groupe fondé par Arinobu Fukuhara, un pharmacien avant-gardiste, à Tokyo, en  1872. Sous la houlette de M. Uotani, le Carlos Ghosn de l'antirides, Shiseido doit atteindre en  20201 000  milliards de yens de chiffres d'affaires (soit 8  milliards d'euros) et dégager 800  millions de résultat opérationnel. En  2016, ses ventes ont atteint 6,8  milliards d'euros, le plaçant au cinquième rang mondial loin derrière le numéro un, L'Oréal, et ses 25,3  milliards d'euros de chiffre d'affaires.

    La première phase du plan de relance a consisté à aligner Shiseido sur les standards des grands groupes mondiaux des cosmétiques. M.  Uotani impose d'abord 600  millions de dollars de réduction de coûts, entre 2015 et 2020, pour financer son marketing et atteindre 10  % de marge opérationnelle. Il comprime les coûts de fabrication, négocie avec ses fournisseurs des baisses de prix. Tout va vite. " Nous dépasserons cet objectif d'ici à la fin de l'année ".

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