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4.h- Mode - Page 23

  • [#LUXURYLAB] [MARQUES] | Les #Pinault vont #séparer #Kering de #Puma | @BFMTV.COM

    DE N.G | BFMTV.COM | http://bit.ly/2DQ8V0r

    Les #Pinault vont #séparer #Kering de #Puma

    La famille Pinault va faire sortir Puma du giron de Kering, afin de recentrer le groupe sur le luxe uniquement. Mais elle va garder à titre personnel un petit tiers du capital de la marque.

    Le numéro 5 mondial du luxe va se séparer de la marque qu'il avait rachetée moribonde en 2007, et qu'il a transformée en pépite, a-t-il indiqué dans un communiqué ce jeudi. Mais la famille Pinault, dont la holding Artemis détient 40,9% du capital de Kering, garderait une participation directe dans l'équipementier sportif.

    Kering envisage en effet de céder la marque à ses propres actionnaires. Elle a l'intention de distribuer en nature 70% du total des actions Puma, dont elle détient actuellement 86,3%, à ses actionnaires.

    Ce faisant, la famille fondatrice de Kering récupèrera, via la holding Artemis, une participation directe de 29% dans l'équipementier sportif. Elle deviendrait alors un actionnaire stratégique de long terme de Puma, affirme François-Henri Pinault, le PDG de Kering, dans un communiqué.

    Kering, pour sa part, conserverait 16% des actions Puma. Le flottant de Puma serait ainsi composé des 55% restants du capital. Mais dans un premier temps donc, 41,3% du capital seraient distribués aux autres actionnaires de Kering, dont le capital est réparti entre actionnaires institutionnels internationaux (46,7%), institutionnels français (7,3%), actionnaires individuels (4,7%) et actionnaires salariés (0,4%).

    Les modalités de cette scission seront soumises au vote des actionnaires lors de l'assemblée générale annuelle prévue pour le 26 avril 2018.  

    La scission entre Puma et Kering est une option évoquée de longue date par la maison-mère de Gucci et Balenciaga. Elle songeait depuis longtemps à se recentrer sur le luxe. Aujourd'hui, elle indique clairement dans son communiqué que ce projet lui permettra de "renforcer son statut de pure player du luxe, avec un niveau de profitabilité accru, positionnant le groupe parmi les meilleurs de son secteur". Quant à Puma, la marque "est idéalement positionnée pour générer une croissance significative, menée par une équipe dirigeante talentueuse et passionnée", a dit François-Henri Pinault.

    De son côté, le PDG de Puma s'est réjoui de cette annonce. "L’attractivité de Puma auprès des investisseurs devrait fortement augmenter grâce à ce volume plus important de flottant et de transactions" a indiqué Bjørn Gulden dans le communiqué de la marque. Il a affirmé aussi que  "Kering et Artémis resteraient néanmoins d’importants partenaires et actionnaires, ce qui prouve qu’ils ont confiance dans notre stratégie et qu’ils croient aux succès futurs de Puma".

    En octobre, l'action Kering avait touché un point haut historique après avoir publié des résultats époustouflants pour son troisième trimestre. Avec 4 milliards d'euros de ventes sur trois mois, le groupe avait connu une croissance de 28,4%, notamment grâce à Gucci dont l'activité avait crû de 50% sur la période.

    Reste qu'après cette annonce, les actions de Kering et de Puma ont toutes deux subitement baissé. Celle du géant du luxe a donc clôturé en légère baisse de 0,99%, tandis que celle de l'équipementier allemand a davantage chahutée, en baisse de 4,40% sur la journée.

  • [#LUXURYLAB] [MARCHE] | Le #marché du #luxe #repart sur les chapeaux de roues en #Chine | @LESECHOS

    DE FREDERIC SCHAEFFER | LES ECHOS | http://bit.ly/2EX825s

    Le #marché du #luxe #repart sur les chapeaux de roues en #Chine

    Les ventes ont progressé de 20 % en 2017, soit leur rythme de progression le plus élevé depuis 2011. Le rebond est spectaculaire. Après cinq années passablement moroses, le marché chinois du luxe est reparti sur les chapeaux de roues l'an dernier, porté par un engouement croissant  des « Millennials » chinois, ces jeunes citadins ultra-connectés et au pouvoir d'achat élevé . Les ventes de produits de luxe en Chine ont progressé de 20 % en 2017, à 142 milliards de yuans (18 milliards d'euros), soit leur rythme de progression le plus élevé depuis 2011, indique une étude de Bain & co dévoilée ce mercredi à Shanghai.

    Après avoir beaucoup souffert de la campagne anti-corruption lancée par le président Xi Jinping, le marché a amorcé sa reprise à l'automne 2016. Le mouvement s'est ensuite amplifié en 2017, profitant en premier lieu aux cosmétiques et parfums (+28 %), à la joaillerie (+27 %) et au prêt-à-porter pour femme (+24 %). « C'est un nouveau départ pour le marché du luxe en Chine qui, dans le passé, était davantage tiré par la pratique des cadeaux d'affaires », indique Bruno Lannes, associé chez Bain à Shanghai.

    Les consommateurs chinois sont un enjeu crucial pour tous les géants du luxe (LVMH, Kering...). A eux seuls, ils ont effectué un tiers (32 %) des dépenses de luxe dans le monde l'an passé, contre 30 % en 2016. Et ils pèsent désormais autant que les consommateurs américains et japonais réunis !

    Mais alors que les consommateurs chinois ont pour habitude de massivement acheter les produits de luxe à l'étranger, les choses évoluent. « Désormais, un quart de leurs achats se fait en Chine continentale [hors Macao et Hong-Kong], troisième marché mondial du luxe, derrière les Etats-Unis et le Japon », poursuit Bruno Lannes.

    Plusieurs raisons expliquent ce regain de santé du marché chinois observé depuis plusieurs trimestres. Cherchant à développer la consommation intérieure, les autorités chinoises ont à la fois abaissé les droits de douanes sur un certain nombre de produits importés et engagé une lutte contre le marché parallèle des « daigous », ces acheteurs qui revendent moins cher qu'en Chine d'authentiques produits achetés en Europe, en renforçant les contrôles des bagages dans les aéroports et en infligeant de lourdes amendes.

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    A cela, s'est ajoutée une politique d'alignement des prix mondiaux opérés par de nombreux acteurs du luxe qui s'est traduite par une baisse des étiquettes en Chine. « Surtout, les marques ont fortement renouvelé et rajeuni leurs collections, rencontrant un écho très favorable auprès des Millennials chinois », poursuit Bruno Lannes. « Une nouvelle Chine émerge avec ces nouveaux consommateurs de 20 à 34 ans qui n'étaient pas là il y a cinq ans et qui ont des profils, des attentes et des goûts différents. »

    Issus de la politique de l'enfant unique, ces Millennials commencent à acheter des produits de luxe très tôt et fréquemment. « Dans ce secteur, l'âge moyen du consommateur chinois se situe entre 30 et 35 ans, ce qui est beaucoup plus jeune qu'aux Etats-Unis ou en Europe », poursuit l'expert. Les Millennials sont également ultra-connectés depuis leur smartphone, poussant les marques de luxe à renforcer leur présence sur Internet et le réseau social Wechat, utilisé par près d'un milliard de Chinois.

    L'objectif est alors principalement d'accroître la notoriété de la marque, de fidéliser le client et de le faire venir en boutique. Si les grandes marques sont moins réticentes à la vente sur Internet que par le passé, celle-ci reste encore très embryonnaire, comptant pour 9 % du marché global. Pour 2018, Bain ne voit pas de nuages à l'horizon, anticipant des achats de produits de luxe encore soutenus en Chine, avec une croissance entre 12 % et 15 %.

  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 4/4

    EXTRAIT DE L’ARTICLE « LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE … LES DESSOUS D’UNE HISTOIRE D’AMOUR ET D’ARGENT | PARU DANS CAPITAL N°16 | DE BRUNO GODARD

    Pour continuer de gagner des parts de marché, le chic français ne se contente pas de relancer des lieux de vente. Les regards se tournent plus à l'est, vers la Corée du Sud. «Ce pays pèse déjà énormément sur le secteur des cosmétiques et du maquillage, précise Philippe Jourdan. La jeunesse, très urbaine et au fort pouvoir d'achat, suit les créateurs et influence l'ensemble du marché asiatique. Les Coréens sont très prescripteurs et aujourd'hui ce sont eux qui font la tendance...» En mai 2016, Chanel a présenté son premier défilé à Séoul. Dior a ouvert un magasin sur six étages à Gangnam, le quartier chic de la capitale coréenne. LVMH investit tous azimuts et les stars, tel le rappeur G-Dragon, sont les nouveaux chouchous des marques françaises. Les pros n'ont plus qu'un mot à la bouche, le Hallyu, nom de cette pop culture qui envahit les rues de Séoul. Et si l'avenir du luxe se jouait en Corée ?

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  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 3/4

    EXTRAIT DE L’ARTICLE « LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE … LES DESSOUS D’UNE HISTOIRE D’AMOUR ET D’ARGENT | PARU DANS CAPITAL N°16 | DE BRUNO GODARD

    Selon une étude de Fortune Character, 80% des achats de produits de luxe par les Asiatiques ont lieu hors de leurs frontières. Plus de 80 milliards d'euros sont dépensés à Londres, Paris, New York et dans tous les lieux de villégiature des touristes. «Les consommateurs chinois ou japonais sont très attachés aux symboles et, pour beaucoup, l'origine compte autant que la marque. Encore plus que les Américains, ils adorent acheter du Chanel dans la mythique boutique parisienne de la rue Cambon. Ils reviennent ainsi sur les traces du passé pour s'offrir un morceau d'histoire», explique cette vendeuse qui a reçu une formation en mandarin. Mais le pouvoir chinois n'apprécie que modérément ce particularisme qui coûte cher en devises et ne rapporte rien au pays. Dans une stratégie globale pour plaire aux autorités, certaines marques ont donc décidé de rééquilibrer leur commerce en tentant de vendre davantage dans l'empire du Milieu. Tout en intégrant la tradition du luxe chinois (travail artisanal, design, matière précieuse). «Une partie de cette clientèle haut de gamme recherche des racines et des traditions. Il faut que les marques racontent une histoire aux Chinois. Et une histoire qui est aussi la leur... », explique un cadre d'une grande maison parisienne qui souhaite conserver l'anonymat. Car le sujet est très délicat pour les mastodontes du secteur, qui avancent de nombreuses explications aux quelques fermetures de boutiques et, surtout, au ralentissement de créations de lieux de vente des trois dernières années. « Dans les sites installés en Chine, nous sommes obligés de vendre plus cher car les produits non fabriqués dans le pays sont très fortement taxés.» Pourtant, quitte à rogner sur ses marges, Chanel, dès 2015, a décidé d'entamer une politique d'harmonisation de ses prix entre l'Europe et la Chine en baissant de 20%le prix des objets vendus dans le pays. D'autres ont augmenté le nombre de références, car, parfois, ils ne proposaient que la moitié des collections dans les boutiques locales. La formation des vendeurs est un autre problème. «C'est vrai qu'il est très difficile de trouver des employés qui ont la culture du luxe, poursuit le cadre. Du coup, le ticket moyen des boutiques est bien moins important que dans d'autres pays.» Les géants du luxe français, conscients que le business devait aussi se faire en Chine, ont décidé d'oublier ces difficultés. Fin 2015, Dior a ouvert une immense boutique dans le China World Mail de Pékin, suivant l'exemple d'Hermès, qui avait inauguré un an plus tôt un magasin de 1100 mètres carrés à Shanghai. La marque Louis Vuitton, elle, a inauguré en juillet dernier son premier site d'e-commerce en Chine.

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  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 2/4

    EXTRAIT DE L’ARTICLE « LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE … LES DESSOUS D’UNE HISTOIRE D’AMOUR ET D’ARGENT | PARU DANS CAPITAL N°16 | DE BRUNO GODARD

    Du coup, les signes extérieurs de richesse ne sont plus à la mode dans le pays. «Cela nous renvoie au confucianisme, explique Philippe Jourdan, professeur agrégé des universités et cofondateur de l'agence de conseil Promise Consulting. La société autorise la richesse, mais uniquement dans un cercle intime et privé. Cela remonte bien plus loin que le communisme et reste fortement ancré dans les traditions chinoises.» L'ère du bling-bling est révolue et le consommateur demande davantage aux marques qu'un simple logo. Certes, la population s'enrichit et l'appétence pour les produits de luxe continue de croître, mais le marché est devenu mature. «C'est pour cela qu'aujourd'hui le luxe abordable et l'ultraluxe progressent, mais que le luxe intermédiaire souffre un peu plus», poursuit Philippe Jourdan. Selon cet expert, la chute de la croissance en Asie ne touche pas toutes les marques. Chanel et Hermès figurent parmi les sociétés qui continuent de tirer leur épingle du jeu car leur histoire et leur image rassurent les consommateurs. «De plus, elles savent gérer la pénurie, poursuit le consultant. C'est primordial sur le marché asiatique où le culte de l'objet unique est encore plus fort que chez nous. Quand on se positionne sur le luxe, il faut que le produit soit rare.» Les marques françaises ne se contentent pas de vendre sur le continent car le gros du business se fait ailleurs.

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  • [#LUXURYLAB] [SHOP] | #Stella #McCartney joins #Alibaba’s exclusive #Luxury #Pavilion | @STYLE

    DE YILING PAN | STYLE | http://bit.ly/2BMrocF

    #Stella #McCartney joins #Alibaba’s exclusive #Luxury #Pavilion

    British luxury brand Stella McCartney has launched a flash sale store on Alibaba’s invitation-only Luxury Pavilion portal, which is reserved for the country’s VIP members, to sell items from fashion to footwear and handbags. The move is a first among fashion labels owned by Kering, the parent company of Gucci, Yves Saint Laurent and Bottega Veneta.

    Stella McCartney is using Tmall Space, an “online pop-up store” marketing tool. The flash sale continues until January 15. Stella McCartney’s eco-friendly fashion is fuelled by her innovative and tenacious spirit
    The British fashion powerhouse follows LVMH-owned Spanish fashion brand Loewe as the second big-name luxury player to utilise Luxury Pavilion since its launch in August.

    We’re delighted to work with Stella McCartney and are excited to see how Chinese consumers respond to their presence,” says Sébastien Badault, Alibaba Group’s director of international fashion and luxury and managing director for France. The development signals an easing in tension between the French luxury conglomerate and China’s e-commerce behemoth.

    In August, Kering Group dropped a lawsuit against Alibaba, which it accused of being involved in the sales of fake designer handbags, and signed a joint agreement to fight against fake goods sellers and to protect its brands’ intellectual property rights. The about-turn highlights the importance of the Chinese e-commerce retail market for international luxury brands. According to KPMG, half of domestic luxury consumption in China will be generated online by 2020.

    For Alibaba, which owns the South China Morning Post, receiving the endorsement from Kering is a strong boost to the expansion of its luxury business. Whether Luxury Pavilion will become a key place for luxury brands to sell products in the country remains to be seen. The e-commerce giant, which traditionally targets the mass market, faces an uphill battle to reposition itself as a legitimate luxury goods e-tail platform.