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  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 4/4

    EXTRAIT DE L’ARTICLE « LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE … LES DESSOUS D’UNE HISTOIRE D’AMOUR ET D’ARGENT | PARU DANS CAPITAL N°16 | DE BRUNO GODARD

    Pour continuer de gagner des parts de marché, le chic français ne se contente pas de relancer des lieux de vente. Les regards se tournent plus à l'est, vers la Corée du Sud. «Ce pays pèse déjà énormément sur le secteur des cosmétiques et du maquillage, précise Philippe Jourdan. La jeunesse, très urbaine et au fort pouvoir d'achat, suit les créateurs et influence l'ensemble du marché asiatique. Les Coréens sont très prescripteurs et aujourd'hui ce sont eux qui font la tendance...» En mai 2016, Chanel a présenté son premier défilé à Séoul. Dior a ouvert un magasin sur six étages à Gangnam, le quartier chic de la capitale coréenne. LVMH investit tous azimuts et les stars, tel le rappeur G-Dragon, sont les nouveaux chouchous des marques françaises. Les pros n'ont plus qu'un mot à la bouche, le Hallyu, nom de cette pop culture qui envahit les rues de Séoul. Et si l'avenir du luxe se jouait en Corée ?

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  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 3/4

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    Selon une étude de Fortune Character, 80% des achats de produits de luxe par les Asiatiques ont lieu hors de leurs frontières. Plus de 80 milliards d'euros sont dépensés à Londres, Paris, New York et dans tous les lieux de villégiature des touristes. «Les consommateurs chinois ou japonais sont très attachés aux symboles et, pour beaucoup, l'origine compte autant que la marque. Encore plus que les Américains, ils adorent acheter du Chanel dans la mythique boutique parisienne de la rue Cambon. Ils reviennent ainsi sur les traces du passé pour s'offrir un morceau d'histoire», explique cette vendeuse qui a reçu une formation en mandarin. Mais le pouvoir chinois n'apprécie que modérément ce particularisme qui coûte cher en devises et ne rapporte rien au pays. Dans une stratégie globale pour plaire aux autorités, certaines marques ont donc décidé de rééquilibrer leur commerce en tentant de vendre davantage dans l'empire du Milieu. Tout en intégrant la tradition du luxe chinois (travail artisanal, design, matière précieuse). «Une partie de cette clientèle haut de gamme recherche des racines et des traditions. Il faut que les marques racontent une histoire aux Chinois. Et une histoire qui est aussi la leur... », explique un cadre d'une grande maison parisienne qui souhaite conserver l'anonymat. Car le sujet est très délicat pour les mastodontes du secteur, qui avancent de nombreuses explications aux quelques fermetures de boutiques et, surtout, au ralentissement de créations de lieux de vente des trois dernières années. « Dans les sites installés en Chine, nous sommes obligés de vendre plus cher car les produits non fabriqués dans le pays sont très fortement taxés.» Pourtant, quitte à rogner sur ses marges, Chanel, dès 2015, a décidé d'entamer une politique d'harmonisation de ses prix entre l'Europe et la Chine en baissant de 20%le prix des objets vendus dans le pays. D'autres ont augmenté le nombre de références, car, parfois, ils ne proposaient que la moitié des collections dans les boutiques locales. La formation des vendeurs est un autre problème. «C'est vrai qu'il est très difficile de trouver des employés qui ont la culture du luxe, poursuit le cadre. Du coup, le ticket moyen des boutiques est bien moins important que dans d'autres pays.» Les géants du luxe français, conscients que le business devait aussi se faire en Chine, ont décidé d'oublier ces difficultés. Fin 2015, Dior a ouvert une immense boutique dans le China World Mail de Pékin, suivant l'exemple d'Hermès, qui avait inauguré un an plus tôt un magasin de 1100 mètres carrés à Shanghai. La marque Louis Vuitton, elle, a inauguré en juillet dernier son premier site d'e-commerce en Chine.

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  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 2/4

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    Du coup, les signes extérieurs de richesse ne sont plus à la mode dans le pays. «Cela nous renvoie au confucianisme, explique Philippe Jourdan, professeur agrégé des universités et cofondateur de l'agence de conseil Promise Consulting. La société autorise la richesse, mais uniquement dans un cercle intime et privé. Cela remonte bien plus loin que le communisme et reste fortement ancré dans les traditions chinoises.» L'ère du bling-bling est révolue et le consommateur demande davantage aux marques qu'un simple logo. Certes, la population s'enrichit et l'appétence pour les produits de luxe continue de croître, mais le marché est devenu mature. «C'est pour cela qu'aujourd'hui le luxe abordable et l'ultraluxe progressent, mais que le luxe intermédiaire souffre un peu plus», poursuit Philippe Jourdan. Selon cet expert, la chute de la croissance en Asie ne touche pas toutes les marques. Chanel et Hermès figurent parmi les sociétés qui continuent de tirer leur épingle du jeu car leur histoire et leur image rassurent les consommateurs. «De plus, elles savent gérer la pénurie, poursuit le consultant. C'est primordial sur le marché asiatique où le culte de l'objet unique est encore plus fort que chez nous. Quand on se positionne sur le luxe, il faut que le produit soit rare.» Les marques françaises ne se contentent pas de vendre sur le continent car le gros du business se fait ailleurs.

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  • [#LUXURYLAB] | LE LUXE FRANÇAIS ET L’ASIE | Les dessous d’une #histoire d’#amour … et d’#argent | @CAPITAL | 1/4

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    Après de longues années de croissance à deux chiffres, le moral serait-il en berne dans le secteur du vrai chic parisien ? Selon le cabinet d'études américain Bain&Company, en 2016, pour la première fois, la part des consommateurs chinois dans le marché du luxe est passée de 31 à 30%. Plus inquiétant encore, à Hong Kong et à Macao, les ventes ont baissé de plus de 15%. Et si la croissance sur le continent asiatique est toujours là, avec 3%, elle est moins importante que dans le reste du monde. Les géants comme LVMH (Louis Vuitton, Christian Dior, Fendi, Berluti, Givenchy...), Kering (Gucci, Saint Laurent, Boucheron...), Chanel ou Hermès s'inquiètent, d'autant qu'ils n'ont pas toutes les cartes en main pour bouleverser la tendance. En Chine, par exemple, la politique de lutte contre la corruption a transformé le marché du luxe, en particulier celui des montres. Dès 2011, le gouvernement s'est lancé dans une opération mains propres contre des hauts fonctionnaires suspectés d'enrichissement personnel. Yang Dacai, ancien directeur du Bureau d'inspection de la sécurité de la province du Shaanxi, a été lourdement condamné et les photos parues sur le Net de ses 11 montres valant plusieurs dizaines de milliers d'euros n'y sont pas pour rien.

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  • [#LUXURYLAB] [MAGASIN] | #Longchamp inaugure sa plus grande #boutique d'#Asie à #Tokyo | @FASHIONNETWORK

    DE SARAH AHSSEN | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2iL0WeQ

    #Longchamp inaugure sa plus grande #boutique d'#Asie à #Tokyo

    Avec sa façade de 35 mètres de haut et ses 500 mètres carrés de surface de vente, la boutique Longchamp de l’avenue Omotesando, haut lieu de la mode et du luxe à Tokyo, est désormais la plus grande boutique du maroquinier français en Asie. Baptisé "La Maison Omotesando", le lieu a été inauguré en grande pompe ce 19 octobre 2017, en présence notamment de l'actrice française Audrey Tautou.

    La boutique tokyoïte présente l’ensemble des collections signées Longchamp réunissant ainsi la maroquinerie, la chaussure, le prêt-à-porter féminin ou encore les lignes homme de la marque auxquelles le sous-sol de la boutique est d’ailleurs consacré, une première au Japon.

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    "Cette vitrine stratégique et attrayante, qui servira d'écrin à notre marque et à notre savoir-faire, nous permettra d'accueillir une clientèle japonaise, mais aussi des touristes venus du monde entier, avec qui nous aurons plaisir à partager l'art de vivre à la française, la créativité et la qualité de nos collections", expliquait cet été Jean Cassegrain, le directeur général de Longchamp lors de l’annonce de l'ouverture.

    Avec ses 210 points de vente l’Asie représente 28 % des 553 millions d’euros de chiffre d’affaires qu’a enregistré Longchamp en 2016. Fondée à Paris en 1948 par Jean Cassegrain, la maison Longchamp est présente dans 80 pays à travers un réseau de 1 500 points de vente (boutiques en propre et franchisées, concessions en grands magasins, maroquiniers multimarques, boutiques d’aéroports et sites de vente en ligne). Le groupe gère directement 300 magasins.

    La prochaine ouverture d’envergure aura lieu outre-Atlantique, à New York, la zone Amérique pesant pour 13 % des ventes de la marque.

  • Les produits cosmétiques français superstars à l'international ! [#2015 #export #cosmetique]

    Les produits cosmétiques français superstars à l'international ! Les exportations de cosmétiques ont en effet atteint un un niveau record en 2015, portées par les effets de changes positifs liés à la hausse du dollar face à l'euro et par une forte dynamique à destination du Moyen Orient, indiquent les chiffres publiés ce mercredi 16 mars par la Fédération des entreprises de la beauté (Febea) sur la base des données douanières.

    Dans le détail, les ventes à l'export des crèmes de soin, parfums et maquillage fabriqués en France ont atteint 11,8 milliards d'euros l'an dernier, contre 11,3 milliards en 2014. Une performance qui permet à la balance commerciale du secteur d'atteindre un niveau record de plus de 9 milliards d'euros.

    Les crèmes de soin sont restées, de loin, les produits les plus exportés (42,5%) en 2015, devant les parfums (33%) et le maquillage (24,5%) qui a connu cependant les plus forts taux de croissance. Portées par le tout visuel et la mise en scène de soi véhiculés par les réseaux sociaux, les exportations de rouges à lèvres ont grimpé de 17%, celle des fards à yeux de 10% et celles des poudres de 12%.

    Les ventes du secteur réalisées en France étaient quant à elles estimées, en 2015, aux environs de 12 milliards d'euros.

    LVMH, L'ORÉAL ET CHANEL, LE TRIO GAGNANT

    Tiré par les grandes marques des groupes LVMH (Dior), L'Oréal (Lancôme) ou Chanel, la cosmétique française conforte sa position de troisième poste excédentaire de la balance commerciale française, derrière l'aéronautique et les vins et spiritueux.

    Les exportations à destination de l'Union européenne, premier débouché (49%) du secteur, ont augmenté de 5,8% l'an dernier et ont grimpé de 15% à destination des Etats-Unis, deuxième marché des cosmétiques français, pour atteindre 1,1 milliard d'euros, grâce à la hausse du dollar. Elles ont également décollé à destination des Emirats arabes unis, avec une hausse de 15% à 420 millions d'euros.

    La tendance a en revanche ralenti vers l'Asie (16,2% des exportations), où les ventes à destination de la Chine ont limité leur hausse à 8%, après une augmentation de 16,5% en 2014, pour cause de ralentissement économique et de moindre consommation locale.

    LES IMPORTATIONS DE PRODUITS ASIATIQUES EN FORTE HAUSSE

    Dans le sens inverse, à noter que les importations françaises de produits cosmétiques en provenance de Chine, du Japon ou de Corée du Sud ont nettement augmenté. Des marques chinoises comme Herborist, qui mettent en avant la pharmacopée traditionnelle, ou la coréenne Erborian séduisent les consommatrices avec un marketing très ciblé.

    "De nouvelles marques arrivent en France. Elles sont très qualitatives, avec un packaging haut de gamme, et rencontrent un certain succès", déclare à Reuters Virginie d'Enfert, directrice des affaires économiques de la Febea. Si la balance commerciale avec la Chine reste largement positive (420 millions d'exportations pour 86 millions d'importations), "il y là une tendance et ces marques peuvent devenir, demain, des acteurs importants du marché", ajoute-t-elle.

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