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4.b- Alimentaire - Page 3

  • [#LUXURYLAB] [NEWMARKET] | #Dolce & #Gabbana are #now in the #pasta #business | #STYLE

    DE BLOOMBERG | STYLE | http://bit.ly/2j3b5A6

    #Dolce & #Gabbana are #now in the #pasta #business

    In September, the iconoclastic Italian designer house Dolce & Gabbana sent a parade of food-oriented outfits down the runway at the Paris show for its Spring 2018 collection, including high-waisted, carrot-and-radish-printed pants, a ruffled dress emblazoned with cannoli, and a skirt printed with cans of tomatoes.

    Turns out, Stefano Gabbana and Domenico Dolce have food on their minds these days. Specifically pasta. This fall, the duo partnered with the venerable Italian pasta maker Pastificio di Martino to produce an extremely limited edition tin of pastas along with a D&G-designed apron. Only 5,000 of the tins will be available worldwide; fewer than 1,000 of those will be available in the US

    Di Martino has been in the pasta business since 1912; its product was the first pasta to cross the Panama Canal. It’s pastas are now available worldwide and account for annual revenue of more than US$163 million. In the US they’re available at Whole Foods.

    The family-owned company is based in Gragnano, in Naples, a town known for the pedigree of its dried pasta. Di Martino produces more than 9,000 tons of pasta a day in 125 different shapes, made from 100 per cent Italian durum wheat (low-priced Canadian wheat has been flooding Italy’s market). Its great chewy, nonsticky texture has been lauded by such organisations as Slow Food.

    Dolce & Gabbana, now, pasta business

    Dolce & Gabbana isn’t messing around with di Martino’s pasta recipe. It has designed the packaging for a handful of pasta shapes, along with that custom-designed apron. The engaging, limited-edition pasta wrappings are made for three shapes (spaghetti, the tubular paccheri, and penne mezzani rigate). The design features old-school southern Italian figures, such as a Sophia Loren-esque brunette holding a plate of tomato-sauced pasta, interspersed with brightly coloured tiles, and the tagline, “La Famiglia, La Pasta, e L’Italia!” (Translation: “Family, Pasta and Italy!”) Although the packaging evokes southern Italy, there are illustrations of landmarks from all over the country – including the Duomo of Milan, a Venetian canal, the Colosseum, and the Leaning Tower of Pisa.

    The tins will be available in Pasta Di Martino’s stores in Naples and Bologna and at Harrods in London. (Later in 2018, downtown New York will get its own di Martino store; the company is planning a major American expansion.) In the US, the tins will be sold online starting November 15 at dimartinodolcegabbana.com and available in select stores including Buonitalia in Chelsea Market in New York. The tins retail for about US$110. (For a preview of the apron, check out Stefano Gabbana’s Instagram feed.)

    This is just the first collaboration between the two independent Italian companies, according to Guiseppe di Martino, chief executive officer of the Pastifico di Martino and a fourth-generation pasta maker. “We have a two-year contract with them, but we have talked about 25,000 things, so this is just the beginning,” he says. “This is the first time ever in history that food and fashion have come together like this.” According to di Martino, his pasta will play a big part in D&G’s holiday display at Harrods.

    Meanwhile, pasta has announced itself in Dolce & Gabbana campaigns for straight fashion and beauty. In its recent ad for The One fragrance, Emilia Clarke dances around, then sits down to a bowl of spaghetti. You can’t see the package, but that’s di Martino pasta that the Game of Thrones star is eating. (The pasta figures even more prominently in a video taken immediately after D&G’s Spring 2018 Milan fashion show.)

  • [#LUXURYLAB] [ENGAGEMENT] | #LVMH concilie #luxe et engagement #durable avec Cha Ling |@PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE KRISTEL MILET | PRENIUMBEAUTYNEWS.COM | http://bit.ly/2xQcXCr

    #LVMH concilie #luxe et engagement #durable avec Cha Ling

    Contribution à la préservation d’une forêt millénaire d’arbres à thé au Yunnan, traçabilité des ingrédients, certification bio de la matière première (le thé Pu’Er), engagement contractuel avec les populations locales pour leur garantir un revenu stable, écoconception des emballages … la jeune marque Cha-Ling Esprit du Thé, formulée par la Recherche LVMH et incubée par Guerlain est « née d’un rêve écologique » comme l’exprime Élodie Sebag, Directrice Générale.

    L’idée est venue au cours d’un voyage il y a 5 ans de Laurent Boillot, président de Guerlain, dans le Yunnan en Chine, berceau originel du thé. Touché par la beauté et la richesse de la biodiversité de la forêt de Xishuangbanna, un écosystème menacé de déforestation, il souhaite alors s’engager aux côtés du biologiste Josef Margraf et de sa femme Minguo-Li pour la sauvegarde de ce patrimoine millénaire abritant le très vénéré thé Pu’Er. Il choisit de créer une marque à partir de cet ingrédient précieux au fort pouvoir antioxydant, dont une partie des revenus servirait à la reforestation de cet endroit tel qu’il était à l’origine, avec un écosystème diversifié. 

    À l’instar du vin, le thé Pu’Er a la particularité de se bonifier avec le temps. Il se laisse vieillir en cave pendant plusieurs dizaines d’années, et change de profil phytochimique au cours de sa maturation. Au delà de son fort pouvoir antioxydant, il vient développer en vieillissant des molécules complémentaires à l’action anti-âge. À partir de ces éléments, il y eut 3 années de recherche avec les laboratoires LVMH pour sélectionner les arbres à récolter et développer des formules alliant deux types de thés, du thé frais récolté chaque année et du thé âgé minimum de 4 ans.

    « Les produits ont été développés selon le fil rouge du développement durable avec une charte formulatoire stricte, pas de parabènes, ni sulfates, ni silicones bien qu’il y ait un fort niveau sensoriel  », assure Élodie Sebag. Les formules sont composées de 85 % à 99% d’ingrédients verts, les packs en verre sont allégés de 25% en poids et en volume, il n’y a pas d’emballage extérieur mais une solution inspirée du Furoshiki, une technique japonaise traditionnelle d’emballage en tissu. Les crèmes et bientôt les fluides sont également proposés en contenants céramiques réalisés à la main à Limoges pour une version rechargeable.

    LVMH, luxe, engagement, durable, Cha Ling

    « Nous avons enfin sponsorisé le projet Tea Garden au Yunnan et déjà replanté plus de 100000 théiers à ce jour », ajoute Élodie Sebag.

    Bien que la totalité des produits soient fabriqués dans l’usine Guerlain à St Jean de Braye, la volonté de Cha Ling était de se positionner comme une marque franco-chinoise dans sa globalité. « Très en amont nous avons souhaité et c’était important, intégrer dès le développement toute la culture chinoise et non pas seulement utiliser un ingrédient  », explique la directrice.

    La gamme intègre à la fois les soins mais également des rituels issus de la médecine traditionnelle chinoise pour la gestuelle d’application, et bien sûr tout un environnement autour de la cérémonie du thé Puer, certifié bio (tasses, théières en céramique). Lancé simultanément en janvier 2016 en France, au Bon Marché, à Hong Kong avec un point de vente en propre et en e-commerce, Cha Ling est maintenant présent depuis juillet à Shanghai avec une nouvelle boutique.

    La marque construit progressivement sa notoriété de manière ciblée par le biais du digital (Instagram, plateformes, Birchbox …) ainsi qu’un programme porté par des micro-influenceuses du secteur beauté ou lifestyle. « Nous sommes, après un an et demi d’existence, à plus de 20% de ré-achat sur les 3 pays », se réjouit Élodie Sebag.

    « Cha Ling est à la croisée de différentes tendances, le bien être, le retour aux médecines traditionnelles, notamment chinoise, et bien sûr le green. Elle séduit différents publics avec des points d’attraction différents, l’esprit global de la tradition chinoise en France et le savoir faire made in France en Chine. Enfin, elle offre toute l’efficacité LVMH pour un achat qui fait sens », conclut-elle.

  • [#LUXURYLAB] [MARCHE] | #Kusmi Tea lève 20 millions d'euros devenir numéro 1 mondial du #thé #premium | @CHALLENGES

    CHALLENGES | http://bit.ly/2A15ukG

    #Kusmi Tea lève 20 millions d'euros devenir numéro 1 mondial du #thé #premium

    Le groupe alimentaire français haut de gamme Orientis, notamment propriétaire de la marque de thés Kusmi Tea, a annoncé mardi avoir levé 20 millions d'euros auprès d'un fonds franco-américain. La levée auprès de NextWorld Evergreen, basé à San Francisco, "laisse une large majorité à Orientis", assure dans un communiqué le groupe français qui vise à devenir "le numéro un européen puis mondial du thé premium".

    Orientis développe une image haut de gamme pour ses produits. Le groupe détient non seulement Kusmi Tea, maison de thé centenaire rachetée en 2003, mais aussi les marques Lov Organic, spécialisée dans les infusions et thés bio, ainsi que Marlette, qui vend des préparations toutes faites pour pâtisserie.

    Le storytelling raconté à l'envi veut que Sylvain Orebi et son frère soient tombés dans la marmite du thé un peu par hasard. Les deux hommes sont alors des "gringos" qui voyageaient dans les pays producteurs de café pour acheter à des producteurs latino-américains, asiatiques ou africains leurs productions. En 2001, les frères Orebi rachètent la société havraise Olivier Langlois qui importe du café. Et ils découvrent que celle-ci faisait aussi du thé. Convaincu du potentiel de croissance inexploité du marché, Sylvain Orebi cherche la pépite qui pourrait faire décoller son business. En 2003, il la trouve dans une arrière-cour du XVIIème. Kousmichoff, la belle endormie, semble attendre son Prince charmant.

    Kusmi Tea, thé premium

    Sylvain Orebi avait raconté à Challenges qu'à moyen terme "nous aurons besoin de 15 à 25 millions d'euros pour notre croissance à l'international" reconnaît l'ancien "gringo" qui n'entendait pas "faire entrer de grands fonds mais plutôt des personnes qui ont la même vision du développement de l'entreprise".

    L'entreprise est toujours dirigé par les frères Orebi qui conservent une majorité au capital après 5 levées de fonds pour 28 millions d'euros auprès du fonds d'Audacia, présidé par Charles Beigbeder, qui détient environ un tiers de l'entreprise et donc le fonds NextWorld Evergreen.

  • [Recherche en Marketing] | Découvrez le dernier numéro de @RFM, la revue de l'@Adetem | L'intégral de l'éditorial

    EDITORIAL REVUE FRANCAISE DU MARKETING 06/2017 | n° 259

    La RFM est la plus ancienne revue française de marketing. Elle occupe une place éminente au sein des publications scientifiques en sciences de gestion, tant par son accréditation par la FNEGE et l’AERES, que par l’originalité de son positionnement éditorial : la RFM souhaite renforcer le lien entre la recherche académique et sa mise en œuvre dans l’univers professionnel en encourageant toute initiative visant à la co-production d’articles entre académiciens et professionnels, et plus largement en favorisant toute coopération renforcée entre les meilleurs laboratoires de recherche universitaire et les entreprises les plus performantes dans les secteurs les plus divers.

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    La distribution telle que nous la connaissions depuis les années d’après-guerre vit une mutation sans précédent depuis l’apparition du digital : aux Etats-Unis, mais pas uniquement, les grandes enseignes de distribution subissent la concurrence des acteurs du e-commerce, les obligeant à une remise en question de leur modèle économique, sous peine de disparaître. L’ère du numérique conduisant à une « ubérisation » de la société vient bouleverser les comportements d’achat en rendant notamment le consommateur co-acteur voire co-créateur de son expérience d’achat. La prise en compte de ce bouleversement doit être impérativement pris en considération par le secteur de la distribution et se traduire par des adaptations ou des modifications plus radicales dans les modes de fonctionnement. Il nous est donc apparu nécessaire de privilégier les enjeux de la distribution abordés dans trois des cinq articles qui forment le présent numéro. Deux autres articles complètent utilement ce numéro : l’un a trait au rôle de socialisation aux comportements écologiques joué par les personnages « verts » auprès des plus jeunes publics, l’autre montre l’apport des modèles de la satisfaction à la compréhension de la mobilité des habitants dans le cadre de la politique publique d’urbanisation de la ville de Casablanca. Nous avons ainsi choisi d’adresser deux problématiques actuelles, la refonte de la distribution et l’urgence écologique, tout en montrant l’universalité du raisonnement marketing qui peut également s’étendre aux politiques publiques.

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    Le premier article écrit par les professeurs Philippe Jourdan et Jean-Claude Pacitto de l’université de Paris Est, est intitulé « La globalisation de la distribution peut-elle s’affranchir des particularités régionales ? Une étude des déterminants de la pénétration sur le marché mondial de la beauté ». Les enseignes de distribution se sont appliquées à développer des modèles de distribution dont la vocation est mondiale : un même type de magasin, une offre identique, des prestations de service inchangées dans chaque pays. Ces enseignes dans de nombreux secteurs sont pour autant demeurées très diverses. Ainsi, dans l’univers des cosmétiques, les drugstores, les chaînes de parfumerie, les grands magasins et les enseignes en nom propre forment quelques-uns des réseaux les plus présents sur le marché mondial. Les auteurs s’interrogent dès lors fort justement sur les déterminants de la performance commerciale, qu’ils ont choisi de résumer en prenant la pénétration comme variable dépendante : si tant d’enseignes de nature différente coexistent sur un même marché, existe-t-il d’autres déterminants de la performance commerciale ? La localisation géographique, qui sous-tend des différences d’environnement, de culture et de mentalité entre autres, est ainsi retenue, de même que l’ancienneté d’implantation sur un marché et la densité des points de vente. Les auteurs modélisent la pénétration en s’appuyant sur un modèle de variance-covariance afin d’isoler les effets des variables indépendantes retenues mais également de leur interaction sur la pénétration. Au final, le modèle se révèle fortement explicatif et montre qu’il existe bien des effets propres mais également conjoints des variables retenues. Ainsi, sur le marché mondial des produits cosmétiques, il n’existe pas de modèle de distribution prééminent prenant la forme d’un format unique assuré d’une performance supérieure à celle de tous les autres. Les résultats, validés sur une base de données conséquente et étendue (15 pays couvrant l’Europe, le Moyen-Orient, l’Amérique centrale et du Sud et l’Amérique du Nord)  plaident en faveur d’une approche intermédiaire, une généralisation teintée d’adaptation locale. En effet, si la nature du point de vente conditionne la performance commerciale, il en est de même de la localisation géographique et de l’interaction entre ces deux dernières variables.

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    Le second article nous est proposé par le professeur Gilles Marion, enseignant-chercheur à l’EM Lyon. Intitulé « L’usage des lieux d’échange : furetage, contacts et expérience de l’acheteur », il aborde une problématique d’une grande actualité qui forme l’un des grands défis auquel est confronté la distribution aujourd’hui. « Ils se baladent dans les rayons et vont acheter en ligne et ils comparent les prix avant d’acheter en magasin ! » : c’est ainsi que l’auteur choisit de décrire les acheteurs contemporains qui ont choisi de « s’affranchir des sources d’information et d’approvisionnement élaborées à leur intention ». Parce qu’ils multiplient les points de contact avec les offres et les marques, les nouveaux acheteurs remettent en question l’approche classique du marketing appuyée sur la psychologie, la sociologie ou la culture du client. L’étude des relations interactives au sens « des médiations techniques et humaines qui définissent et rapprochent les objets et les sujets de consommation » devient dès lors incontournable, au même titre que devient obsolète le seul recours au modèle « stimulus-réponse ». Pour illustrer son propos, l’auteur se focalise sur l’expérience de « furetage » en magasin et en ligne en tant que mode d’accès aux biens. L’auteur documente deux évolutions fortes, la première a trait à la multiplication des points de contact et des sources d’information (stratégie omni-canale), la seconde à une substitution progressive de l’usage à la possession dans le rapport aux biens (consommation collaborative). Face à la multiplication des points de contact, l’approche par l’optimisation du seul mix-marketing semble désormais inopérante et il est plus avisé d’adresser la totalité du vécu de l’expérience de consommation en s’intéressant à l’ensemble des processus d’achat. Ce changement de paradigme amène à s’interroger sur la validité de l’ensemble de considération, tel que défini par Howard en 1957, et sur la fiabilité des marchés simulés qui ne reproduisent que très partiellement le vécu complexe du consommateur qui « agit et interagit pour effectuer un processus d’apprentissage en jonglant avec les contacts ». En conclusion, la distribution n’est plus réductible à une seule variable du mix marketing, mais s’apparente à une suite de relations interactives non nécessairement hiérarchisées. Fort de ces conclusions, l’auteur choisit d’adresser un agenda de recherche ambitieux, focalisé sur l’étude des lieux d’échange, digitaux, physiques ou relationnels.

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    Le troisième article s’articule comme une première réponse à cet agenda. L’auteur, Elodie Huré, professeure à l’Ecole de Commerce de Rennes, dans le cadre d’une recherche qualitative présentée sous le titre « Entre Drive et Supermarché : une exploration de l’intégration d’expériences de magasinage », adresse la nécessité de gérer d’une manière « intégrée et synergétique » les canaux et les points de contact disponibles, de façon à « ce que l’expérience client à travers les canaux et la performance des canaux soient optimisées ». Dans le cas de la distribution alimentaire, l’auteur s’applique à décrire l’interaction du drive et du supermarché dans le cas d’une stratégie de distribution multicanale intégrée, plus proche du cross-canal (combinaison) que du multicanal (en silos) et tendant vers l’omni-canal (intégration). Pour cela, le concept d’expérience en tant qu’interaction entre une personne, un lieu de vente et un motif de magasinage est mobilisé, étant entendu que l’expérience omni-canale est ici protéiforme et sans limitation stricte, ni spatiale ni temporelle. Onze entretiens qualitatifs ont été menés, en plaçant au centre l’expérience digitale de magasinage, puis celle en magasin qui l’a précédée et suivie. Il en ressort que l’expérience de magasinage physique évolue à la faveur de l’achat en ligne : il est certes moins fréquent, moins routinier mais il acquiert également une valeur émotionnelle supérieure. Le recours au drive ne signifie pas non plus le renoncement à toute relation humaine, le contact avec le personnel pouvant même se révéler chaleureux. Le parcours sur le site Internet de l’enseigne alimentaire peut aussi s’inspirer du cheminement par rayon adopté en magasin. Il s’agit certes ici d’un premier travail exploratoire, mais les conclusions plaident en faveur de l’intégration des expériences et de la prise en compte du contexte dans l’optimisation des expériences.

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    Le quatrième article nous fait quitter l’univers de la distribution pour aborder le sujet de l’éco-socialisation, autrement dit de l’apprentissage du comportement écologiquement responsable. Deux enseignants-chercheurs tunisiens, Soumaya Askri Jendoubi et Hechmi Najjar, nous proposent une recherche conduite auprès d’un jeune public et intitulée « Eco-socialisation des enfants : réflexion prospective sur la contribution des personnages emblématiques ‘verts’ ». Les auteurs soulignent à juste titre l’importance du jeune public dans l’adoption de comportements de consommation écologique, en raison de leur nombre mais également des perspectives qu’ils dessinent pour l’avenir. Ils ciblent leur démarche sur le rôle que jouent les personnages emblématiques dans l’effort de socialisation écologique des enfants. Ils définissent l’éco-socialisation comme « le processus par lequel un enfant apprend directement ou indirectement des connaissances, des compétences et des valeurs écologiques grâce aux personnages emblématiques en vue d’avoir une conduite responsable ». De nombreuses marques recourent en effet à des personnages emblématiques, souvent fictifs, pour véhiculer un message et servir de caution à une identité de marque. Trois grandes familles de personnages : les personnages de marque, les personnages publicitaires ou bien les personnages de licence. Ces personnages permettent de développer chez l’enfant la mémorisation de la marque, la reconnaissance du produit, la personnification, la compréhension du message et au final l’attachement à la marque. Ils forment en cela des agents de socialisation.  Le personnage vert peut alors être défini comme « le signe figuratif doté d’une connotation et d’une identité écologique et associé à des produits verts ». Pour tester l’impact de ces personnages dans une publicité, les auteurs mènent une expérimentation quantitative en comparant les réactions à deux types de stimuli (avec et sans personnage vert) auprès d’un public d’enfants de 8 à 11 ans. Dans une troisième partie, les auteurs ajoutent un texte écrit afin de vérifier l’apport à la compréhension du message de la présence du personnage vert. Le produit est un shampoing écologique de marque fictive afin d’éviter toute influence de connaissance antérieure. Le questionnaire est naturellement adapté dans sa formulation à l’âge cognitif des enfants. Les résultats valident les hypothèses sur la contribution des personnages verts à la socialisation écologique des enfants. La dimension émotionnelle exacerbée par la présence du personnage est celle qui conditionne le plus l’intention d’achat. L’appropriation par les enfants du personnage peut également les amener par mimétisme à adopter son comportement et par là même à agir de façon plus écologique. Ces enseignements ont le mérite d’être très opérationnels pour les marques qui ciblent ces jeunes publics et souhaitent développer une consommation responsable.

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    Le choix du dernier article a été dicté par une considération : montrer l’apport du marketing à d’autres champs d’application que la seule consommation. L’auteur, Mr Ezzohra Belkadi, professeur à l’Université Hassan II de Casablanca, a choisi de transposer un modèle américain de la mesure de la satisfaction des consommateurs à celle des résidents d’une grande ville de pays émergents, en l’occurrence Casablanca au Maroc. Ce travail, intitulé « Les déterminants et conséquences de la satisfaction des résidents dans les pays en développement : application du modèle américain de l’indice de la satisfaction des consommateurs à la ville de Casablanca »,  s’inscrit dans un courant de recherche favorisé par les pouvoirs publics et les collectivités territoriales visant à promouvoir les facteurs d’attractivité des grandes métropoles dans le cadre du développement régional. Ce facteur d’attractivité est conçu au sens le plus large et s’inscrit donc au-delà des seuls critères économiques. Le rapprochement avec les outils développés par le marketing semble donc une évidence dans le cadre de ce qui s’appelle désormais le « marketing territorial » : le territoire devient un produit particulier à promouvoir et les résidents des métropoles un segment stratégique en termes de satisfaction et de qualité de vie. L’auteur se propose d’identifier les facteurs qui déterminent la satisfaction des Casablancais vis-à-vis de leur ville de résidence. Pour cela, il s’appuie sur la généralisation du modèle américain de l’indice de satisfaction des consommateurs (ACSI) aux résidents-clients en quelque sorte. L’intérêt de cette transposition est qu’elle a déjà été testée dans le champ disciplinaire du management public et territorial dans le cas de la ville de New-York. Le modèle en particulier établit l’importance du lien entre la qualité des services fournies et la satisfaction retirée par les publics, consommateurs, citoyens ou résidents selon la problématique : ce lien est à la base des 4 hypothèses formulées par le chercheur. Leur validation s’appuie sur une enquête réalisée auprès de 294 résidents de la ville de Casablanca en 2016. La qualité perçue se décline sur les services publics suivants : transport, enseignement, loisirs, infrastructures, sécurité, bibliothèques, propreté, espaces verts. L’intention de mobilité est en outre assimilée au concept de fidélité dans les études de consommation : un résident satisfait songera, en effet, moins souvent à changer de résidence. A l’issue du test de son modèle, l’auteur valide ses 4 hypothèses : la satisfaction des résidents est donc bien impactée par la qualité des services publics telle que définie ; en outre, il existe bien une relation positive entre la qualité perçue des services publics et la confiance dans les autorités locales, ainsi qu’une relation négative entre la satisfaction et l’intention de mobilité. L’intérêt de cet article est de montrer qu’il est possible d’étendre au champ du management public les concepts et les modèles traditionnellement attachés à la mesure de la satisfaction dans le domaine de la consommation : le marketing devient ainsi pluriel. Etant moi-même originaire de Corse et enseignant-chercheur dans l’Ile de Beauté à l’université de Corte, l’apport du champ disciplinaire du marketing à la promotion d’un territoire fait évidemment écho à mes propres centres d’intérêt en matière de recherche.

    Je vous souhaite à tous une bonne lecture de ce numéro et suis heureuse de partager avec vous le plaisir que j’ai eu à le composer.

    Thérèse Albertini | Enseignant-chercheur | Université de Corte (Corse)

    #albertini, #corte,#paoli, #rfm,#adetem

  • #L’eau minérale : produit de #luxe en plein essor [#luxe #premium #niche #commercialisation #design #Voss #Ogo #BlingH2O]

    L’eau minérale : produit de luxe en plein essor

    By Romain, 2016-09-20, Journal du Luxe, Business

    Depuis plusieurs années, de nouvelles marques se lancent dans la commercialisation d’eau minérale premium. Bling H2O, Voss, Ogo et bien d’autres, ces bouteilles envahissent de plus en plus les épiceries fines parisiennes de luxe à l’instar de la Grande épicerie ou du magasin Colette.

    Des eaux minérales de plus en plus chères

    Le marché des eaux premium est un marché de niche qui rencontre de plus en plus d’adeptes. Les marques se multiplient et rencontrent un franc succès notamment dans les épiceries fines.

    L’eau minérale est aujourd’hui déclinée en grands crus ou en édition limitée. Les entreprises, de plus en plus nombreuses à faire leur entrée sur le marché, commercialisent leur « denrée rare » à des prix bien plus importants que ceux affichés dans les supermarchés.

    Si certaines bouteilles d’eau minérale sont vendues à 10 euros le litre, d’autres sociétés à l’instar de Bling H2O commercialisent leur bouteille d’eau en verre givrée à plus de 100 euros ! Une bouteille sertie de cristaux Swarovski incrustés à la main.

    Des eaux de luxe portées par une stratégie marketing

    « Provenance exotique », « Saveur d’exception », « Zéro nitrate », « Naturellement gazeux », tels sont les slogans utilisés par les marques d’eau minérale de luxe. Certaines mettront l’accent sur la provenance du produit à l’instar de Voss, d’autres sur la consistance en oxygène comme Ogo.

    En revanche il existe un point sur lequel les marques d’eau minérale premium s’appuient pour promouvoir leurs produits. Un critère qui les différencie des distributeurs d’eau minérale plus « classique ». Ce critère concerne le design de la bouteille.

    Pour promouvoir leur image, certaines marques n’hésitent pas à faire appel à de grandes maisons de luxe à l’instar de Ralph Lauren ou Calvin Klein. Des créateurs de mode haut de gamme qui connaissent bien les codes du luxe et les retranscrivent sur les bouteilles d’eau minérale premium.

    Pour exemple, la bouteille d’eau minérale corse Saint-Georges a été imaginée par Philippe Stark. Depuis, le produit connaît un franc succès dans le monde entier.

    La rareté, une valeur clé pour les eaux minérales premium

    Le design d’une bouteille peut-elle justifier de l’appartenance d’une eau minérale à l’univers du luxe ? Qu’en est-il réellement de la qualité du produit ? Ces eaux minérales sont-elles meilleures pour la santé ?

    [LIRE L’ARTICLE EN ENTIER]

  • Quelles sont les #marques les plus mentionnées sur les réseaux sociaux ? [#réseauxsociaux #socialmedia #digital #études #Amazon #Louis Vuitton #Chanel #Tiffany&Co. #Burberry #Prada]

    Quelles sont les marques les plus mentionnées sur les réseaux sociaux ?

    By Abc-Luxe, 2016-09-19


    Si l’on sait que les réseaux sociaux sont devenus ces dernières années un moyen privilégié pour les marques de faire parler d’elles, de recruter de nouveaux clients et d’interagir avec leurs communautés, Netbase s’intéresse aux enseignes les plus appréciées et les plus mentionnées sur Twitter, Facebook, Instagram et autres consorts.
     
    Pour réaliser son rapport, Netbase a étudié le nombre d’occurrences de 60 marques réparties selon 11 catégories, sur quelque 430 millions de posts sur les réseaux sociaux. Il apparaît ainsi que si tous secteurs confondus c’est Amazon qui occupe la tête du classement des marques les plus mentionnées, c’est Tiffany & Co. (14e place du classement général) qui se distingue comme la griffe ayant engendré le plus d’échanges "positifs et passionnés".
     
    Louis Vuitton se classe 1er de la catégorie Luxe et 4e du classement général, talonné par Chanel et Burberry, qui a multiplié les initiatives et actions digitales ces derniers mois. Prada se place en 5e position des marques Luxe et 16e position du classement général.

    réseaux sociaux, classement, social media 2016, Amazon, Louis Vuitton, Prada, Tiffany, Chanel, Burberry
     
    [LIRE L’ARTICLE EN ENTIER]