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4.h- Mode - Page 31

  • L'#insécurité et la #consommation de produits de #luxe : vrai ou faux problème ? [@adetem]

    Deux études de Promise Consulting analysées par Philippe Jourdan et Jean-Claude Pacitto apportent un éclairage intéressant sur la relation entre insécurité perçue et les moindres usage et consommation de produits de luxe.

    Editorial paru dans Cosmétique Mag Hebdo, 14 novembre 2016.

    Par Philippe Jourdan, associé de Promise Consulting et professeur des Universités, et Jean-Claude Pacitto, maître de conférences et chercheur associé à l'ESSCA.

    [EN SAVOIR PLUS SUR COSMETIQUE MAG HEBDO]

    [TELECHARGER L'EDITORIAL

    La récente actualité du braquage de Kim Kardashian auquel font écho d’autres cambriolages effectués en plein jour place Vendôme ou rue de la Paix relance le débat sur l’insécurité des biens des personnes sur notre territoire. On peut sur le même sujet souligner l’angoisse de la communauté chinoise, particulièrement visée en raison de la détention supposée d’argent liquide en quantités par ses résidents et ses touristes. Alors l’insécurité est-elle un faux débat s’agissant des achats de luxe en France ? S’agit-il d’une réalité fantasmée, exagérée par les média, sans conséquence sur le désir d’achat des produits de luxe. Deux études récentes nous apportent un éclairage intéressant.

    En dehors du caractère douloureux de ces affaires, force est de constater que l’impact sur l’opinion ne peut être tenue pour négligeable, car si l’affaire Kardashian est « un acte très rare survenu dans un espace privé » selon les propos malheureux de la Maire de Paris, c’est négliger l’effet cumulatif sur l’opinion d’un fait divers qui succède à d’autres (sans compter le maintien de l’état d’urgence dans notre pays). C’est aussi faire fi de la popularité de la star sur les réseaux sociaux. Insécurité réelle ou perçue ? Acte de violence généralisée ou circonscrit ? Là n’est pas le problème. En matière d’opinion, ce qui compte c’est, d’une part, la perception du grand public et, d’autre part, le poids des politiques. Interrogé immédiatement après l’affaire Kardashian, 35% des habitants de Paris et de l’Ile de France ont exprimé leur crainte d’une nouvelle chute de l’activité touristique (et 42% des catégories socioprofessionnelles supérieures)[1]. On peut certes espérer qu’ils se trompent, car inquiétude ne vaut pas nécessairement prévision et nul n’est Pythie en la matière ! On peut aussi penser qu’en matière de tourisme, seule l’opinion des touristes étrangers comptent au final. Or, à cet égard, plusieurs faits méritent d’être rappelés. Les Chinois fortunés achètent pour l’essentiel en dehors de la Chine continentale pour plus de 70% de leurs achats. Or ils boudent aujourd’hui notre Capitale avec un repli de l’ordre de 20% sur le premier semestre 2016, les autorités chinoises n’ayant pas manqué de se faire le relais du climat d’insécurité à l’encontre de la communauté chinoise en France, qui se surimpose – répétons-le – au maintien de l’état d’urgence. S’agissant des Américains, le repli est moindre (5,7% sur la même période), ces derniers se déplaçant comparativement moins en Europe et effectuant l’essentiel de leurs achats de produits de luxe dans leur propre pays (83%). Mais c’est oublier que Paris est une référence obligée dans l’univers de la mode et du luxe, du fait du rayonnement de nos plus grandes marques (Chanel, Dior, Louis Vuitton, etc.), que la Fashion Week s’inscrit dans une concurrence exacerbée avec d’autres Capitales (Milan et New-York en particulier), et que pour la clientèle américaine, la sécurité des biens et des personnes est une liberté fondamentale avec laquelle elle ne transige pas, ainsi que l’atteste l’âpreté des débats au cœur des élections présidentielles américaines.

    Mais le climat d’insécurité a également un impact plus pernicieux, car rarement évoqué sinon quantifié : l’insécurité est un frein à la consommation de produits de luxe car il en raréfie les occasions d’usage. Le désir d’acheter ou de racheter – au-delà de la possibilité financière de le faire- est conditionné d’un point de vue psychologique par l’envie, le besoin, la non saturation, la pression sociale, etc. S’y ajoute le sentiment de sécurité, c’est-à-dire l’absence de crainte, fondée ou non, d’être dépossédé des biens acquis. Qu’en est-il pour les Français aujourd’hui ? Une étude récente[2] menée par notre Cabinet éclaire les comportements de nos concitoyens d’un jugement sans appel : environ une personne sur quatre déclare porter aujourd’hui moins souvent l’objet le plus précieux qu’elle possède s’agissant de vêtements, sacs, bijoux ou montres et la crainte des vols et des agressions est une raison majeure : cette crainte est particulièrement marquée s’agissant des bijoux (36%) , des sacs de marque (34%) et des montres (27%), devançant même les moyens de transport (motos, scooters et voitures). Le vol à l’arraché est donc bien une réalité perçue de nature à réfréner l’usage de produits de consommation de marque ou de luxe

    En conclusion,  il convient de ne pas négliger le poids des facteurs psychologiques dans le choix des destinations touristiques ou bien dans l'usage, et partant l'envie, d'acheter ou de posséder des biens de consommation de luxe. Au-delà de la crise économique, l'envie d'acheter Avenue Montaigne ou Rue du Faubourg Saint Honoré ou bien encore Rive Gauche est dépendant d'un sentiment de sécurité, qui, pour subjectif qu'il soit, devrait plus fortement retenir l'attention des autorités en charge de la sécurité. L'achat de produits de luxe est fragile car il n'est nullement nécessaire mais tout juste désiré. C'est à maintenir ce désir que les acteurs du luxe, les professionnels du tourisme et les pouvoirs publics devraient ensemble se consacrer.


    [1] Baromètre Promise Consulting.- 1.050 personnes interrogées en ligne entre le 03 et le 05 Octobre 2016.- Echantillon représentatif population française sur les critères de genre, d’âge, de région d’habitation, de catégories socioprofessionnelles.
    [2] Ad Hoc Promise Consulting.- 1.050 personnes interrogées en ligne entre le 05 et le 08 Octobre 2016.- Echantillon représentatif population française sur les critères de genre, d’âge, de région d’habitation, de catégories socioprofessionnelles avec un boost sur les 15% de foyers aux revenus les plus élevés.

     

  • Communiqué de presse: Quand l’insécurité inhibe la consommation des produits de marque ? [#insécurité #consommation #marques #luxe #vols #agressions]

    Promise Consulting Inc., société de conseil et d'études en marketing, publie les premiers résultats d’une enquête à plusieurs volets consacré à la relation entre l’achat et l’usage. Cette étude doit déterminer quel est le poids d’un moindre usage dans le temps sur l’achat ou plus exactement sur l’envie de consommer, de porter, d’utiliser ou de renouveler les biens que l’on possède, en particulier dans le domaine des produits de consommation de luxe.

    Vous souhaitez être tenu informé : philippe.jourdan@promiseconsultinginc.com
    Vous souhaitez télécharger les slides : [CLIQUER ICI]

    La première phase de cette étude porte sur la relation entre l’insécurité perçue et un moindre usage des produits que l’on possède, avec un focus sur les biens et les produits de valeurs. Les premiers résultats sont dévoilés en exclusivité.

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  • Le travel retail veut embarquer les #millennials [#TFWACannes #travelretail #Cannes #expérienceclient #séduction #digital #maquillage #L’Oréal]

    Le travel retail veut embarquer les millennials

     

    By Patricia Thounael, 2016-10-10+, Cosmétiquemag hebdo N°736, p.1, TFWA Cannes

    Le salon TFWA Cannes l’a ressenti pendant la première semaine d'Octobre: Le travel retail peut commencer sa préparation pour une nouvelle période.


    Après les attentats, la dépréciation du rouble et les lois d’anti-corruption en Chine, le travel retail gagne espoir avec les « millennials ».


    En effet, cette cible des 20 à 35 ans est sensée de voir leurs revenues doubler d’ici à 2020, ce qui représente de nouvelles opportunités : « Cela implique d’inscrire le travel retail dans une nouvelle dimension de l’expérience client pour séduire et d’accélérer sur le digital pour se connecter à elle » (Thouanel, 2016).

    C’est ici, que le travel retail peut se laisser inspirer par exemple par la marque de maquillage Nyx de L’Oréal, qui est née via les réseaux sociaux et qui a réussi à créer une expérience client séduisante.

    [LIRE L’ARTICLE SUR COSMETIQUEMAG HEBDO N°736/OCTOBRE 2016]

  • The future of luxury brands in an on-demand world [#digital #luxury #technology #socialmedia #exclusivity #challenges #culture #customization #click-to-buy]

    The future of luxury brands in an on-demand world

     By Tracey Follows, 2016-10-10+, Campaignlive.co.uk

    Can luxury brands both embrace the sharing economy and remain aspirational? It's an existential question they now need to answer.

    Luxury brands are prefaced on the idea of scarcity – what is scarce is of most value, and what is difficult to acquire or to access confers status. But in a world of abundance, in which nearly everything is accessible and nothing is scarce, what are the symbols and codes that communicate that something is a luxury?

    > Which role does digitalization, technology and social media play?
    > Which degree of exclusivity is right and how do the cultural differences create a need for customization?

    [READ THE ENTIRE ARTICLE]

  • How a new idea of #luxury helped @Coach correct course [#inclusivity #exclusivity #digitalluxury #fashion #strategy #imessages #Coachmoji]

    How a new idea of luxury helped Coach correct course

    By Hilary Milnes, 2016-10-10+, Glossy.co, digital luxury

    In a post-show statement, previous to the Spring 2017 runway show at the New York Fashion Week Vevers acknowledged that Coach was looking to appeal to the new luxury consumers. Coach finally embraced that the definition of luxury was changing.

    After facing for years real competition within the affordable luxury market, the brand drifted down-market and understood that it is time to take more control across online and in store channels. The key to Coach’s newfound relevance was a shift in mindset around the definition of luxury in a digital age.

    “The question had been around inclusivity versus exclusivity,” said Audier D’Alessandris. “Luxury was about selling a dream and being so exclusive, and it’s been fascinating to see the world around fashion changing. We have new philosophies now, and the balance between inclusivity and exclusivity is at the core of the future of luxury.”

    Coach reformatted its mobile strategy, launched Coachmoji and imessages, with the aim to create an immediate product discovery as a result of an internal change in terms of infrastructure. The brand was even among the first luxury brands to offer a live chat online.

    [READ THE ENTIRE ARTICLE]

  • #Classement des marques de #luxe les plus puissantes en #2016

    Classement des marques de luxe les plus puissantes en 2016

    By Romain, 2016-10-06, Le Journal du Luxe, Business

    Selon le cabinet de conseil en stratégie et design Interbrand, 8 marques de luxe figurent parmi le Classement Best Global Brands en 2016.

    Au niveau global, les marques Apple, Google, Coca Cola et Microsoft font la course en tête.

    Louis Vuitton est la maison de mode la plus rentable et occupe la position #19 dans le ranking global des Global Brands 2016. Hermès pointe à la 34ème place, Gucci à la 53ème, Tiffany & Co. 74ème et Burberry apparait en position #83. Dior est également dans le top 100 des marques les plus puissantes du monde en 2016, pendant que Prada chute de -12% de sa valeur.

    Parmi les marques automobiles de luxe, Mercedes-Benz et BMW sont les plus rentables avec 18% et 12% de progression en termes de valeur depuis 2015.

    D’après Interbrand, le secteur du luxe est en plein progression et la valeur de l’ensemble des marques du classement a progressé de 4.8% depuis l’année dernière.

    [LIRE L’ARTICLE ENTIER]