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2.2- Marques - Page 32

  • Luxury Brands Seek a Way Into Generation | #generationZ #luxury @adetem

    ARTICLE PARU DANS LE NYT, ELIZABETH PATON, LE 05-12-2016

    [LIRE L'ARTICLE DANS LE NEW YORK TIMES]

    Millennials, the much-studied generation whose behavior has seduced and puzzled luxury brands in equal measure, are no longer the sole focus for companies hoping to attract new customers: Generation Z, the label given to those born since 1995, is the latest target audience, thanks to their future purchasing power and the influence they hold over the spending of their parents and grandparents.

    Unlike their older peers, who have watched technology gradually embed itself in their daily lives, members of Generation Z are known as “digital natives”: those who cannot remember what it is like to not have a cellphone permanently attached to their hand.

    “This is an impulsive group who will turn adverts off, call BS really easily and hate being talked down to,” said Meridith Valiando Rojas, co-founder and chief executive of DigiTour Media, a Los Angeles-based group that has led the way in a booming events trend in live entertainment. “They know there is always something else out there as they have always had that information at their fingertips. That is hard for many brands to contend with.”

    DigiTour Media hosts festivals where social media stars step out from behind their bedroom webcams and meet their teenage fan base. The festivals showcase people who have created mass followings on YouTube, Instagram and Music.ly, the lip-syncing app with over 100 million monthly users and that anyone over 21 is unlikely to have heard of. DigiTour Media group now puts on approximately 200 events a year, comprising both DigiFests (one- or two-day showcases) or DigiTours (groups of performers who rove the United States). The combined reach of the acts is 350 million people.

    “It is all about bringing the internet to life — their internet to life,” said Ms. Valiando Rojas at The New York Times’s Global Leaders’ Collective conference, held in Washington this past week. A former music executive, she recognized in 2010 that there was no equivalent of a music festival on the market for younger teenagers. She also saw that when it came to hormone-fueled popularity, 21st-century social media stars had as much clout as the biggest boy bands.

    “Generation Z are the most influential group of consumers right now. Whether or not they are buying luxury today, they will be tomorrow,” Ms. Valiando Rojas said. “So understanding where they think, where they go and how to advertise to them without rubbing them up the wrong way is crucial.”

    That more and more people are looking for experience-led luxury purchases over products is another factor in why brands should be looking to build relationships with this demographic, both on and off their phones.

    There is a distinction between Generation Z and millennials in how they behave within their social media communities. Millennials are keen to be unique, but members of Generation Z want to be popular and part of a group. Having grown up immersed in social media, members of Generation Z define their identity by how many “Likes’’ they get on Facebook or how many followers they have. They see their online personalities as extensions of themselves

    “That is why these influencers are so important: Teenagers today trust these voices,” Ms. Valiando Rojas said, adding that she booked acts based on their popularity and what the followers of her company’s social media accounts suggested. She pointed to Baby Ariel (age 16), Jacob Sartorius (age 14) and the Dolan Twins (age 16) as some of the biggest names to watch.

  • [@pointsdevente] Que cache le repli de l'horlogerie de #luxe ?| #montres @adetem @luxurysociety

    [Philippe Jourdan]. Deux facteurs importants sont à prendre en compte pour comprendre ce phénomène de repli. D'abord, il y a la lutte contre la corruption menée par le régime chinois actuel qui a engendré une focalisation sur ce type de biens de luxe possédés par l'élite chinoise. Ces objets ont été pointés du doigt car ils étaient susceptibles d'avoir été acquis à l'issue de corruption active. Les montres enregistrent des taux de recul de -10 % à 12 % depuis deux ou trois années consécutives. Cela devient inquiétant pour les groupes spécialisés où le poids de l'horlogerie est important. Ils vont devoir revoir leurs principes d'actions sur ces marchés.

    Ensuite, et ce qui est moins connu, c'est que cette lutte anti-corruption cache plus qu'un enjeu politique mais un vrai renversement culturel. Quand on relit les discours du président Xi Jinping, on s'aperçoit que derrière ce combat, le thème du retour aux valeurs de Confucius est récurrent. À savoir, renouer avec une certaine forme de sobriété. On ne condamne pas l'enrichissement mais celui-ci doit se développer dans une sphère privée, sans ostentation. Ce qui oblige les marques de luxe à réorienter leur offre, leur communication et leurs valeurs vers une sphère plus intime.

    Propos recueillis par Cécile Buffard

    [LIRE SUR CE BLOG]

    [LIRE L'ARTICLE DANS POINTS DE VENTE]

     

     

  • Le gros blues des #montres de #luxe [#bfmbusiness #philippejourdan]

    ARTICLE PARU DANS BFM BUSINESS LE 10 OCTOBRE 2016

    [POUR VOIR L'ARTICLE EN ENTIER]

    Sur le même sujet, lire l'éditorial dans l'Opinion : "Le tournant catonien de l'Empire du Milieu : l'enrichissement oui, l'ostentation non !" [CLIQUER ICI]

    Richemont a annoncé ce lundi que ses résultats devraient chuter de 45% au prochain semestre de son exercice décalé. Un symptôme de plus de la crise qui chahute l'industrie horlogère suisse.

    Gros temps sur la montre de luxe. La nouvelle publication de Richemont suit le mouvement de déclin. La maison-mère des horlogers Cartier et Jaeger-LeCoultre a annoncé ce lundi des prévisions inquiétantes pour les six prochains mois. Ses profits devraient chuter de 45%, alors qu'entre avril et août, ses ventes reculaient déjà de 13%.

    Et si ça va mal pour Richemont, la situation de ses concurrents est encore moins enviable. Le groupe de luxe limite la casse grâce à ses marques de joaillerie. Mais si on regarde le seul chiffre d'affaires de Cartier dans les montres, la chute dépasse les 30% selon UBS. Autant dire que chez ceux qui ne font que de la montre -les Patek Philippe, Tissot (Swatch Group), TAG Heuer (LVMH), Piaget ou Rolex- ça va saigner, prédit Philippe Jourdan, spécialiste du luxe chez Promise Consulting;

    Les montres en or, stigmate de la corruption


    montre, or, suisse, horlorgerie, luxeAprès des années de croissance joyeuse, 2015 a marqué le début de la morosité qui plombe toute l'industrie horlogère haut-de-gamme. La faute, en premier lieu, à la lutte contre la corruption en Chine. Depuis 2013, Pékin multiplie les mesures contre "l'habitude de se créer un réseau de relations et d'interdépendances autour de services rendus et de cadeaux remis" souligne Philippe Jourdan. Une politique qui nuit particulièrement aux montres de 20.000 à 100.000 euros, parce qu'affichées au poignet, elles sont plus visibles qu'une bouteille de coûteux cognac ou un joli portefeuille. Et donc plus stigmatisantes. "Les photos des montres en or et platine des leaders politiques et autres personnalités influentes se partagent des millions de fois sur les réseaux sociaux", explique le consultant en luxe.

    Du coup, les riches Chinois et les industriels, qui achètent d'ordinaire ces produits à l'étranger pour ne pas risquer de se faire avoir par les brillants contrefacteurs sur leur territoire, freinent drastiquement leurs achats. Et ça se voit dans les comptes: les exportations de montres-bracelets ont dégringolé de 54% au deuxième trimestre 2016, selon une étude Deloitte. Avec moins de 600 millions de francs suisses de ventes totales (contre 1,3 milliard en début de période), elles atteignent leur plus bas niveau depuis 2011.

    "Le nouveau riche n'a pas de culture horlogère"

    nouveau riche, montre, luxe, horlogerie, suisseEt puis plus globalement, les acheteurs traditionnels de montres de luxe réorientent leurs achats, explique le spécialiste du marché. Par exemple, les montres à complications, que les collectionneurs achetaient en série, attirent peu "le nouveau riche qui n'a pas de culture horlogère", souligne Philippe Jourdan. Ce dernier en achète une seule. Et comme ces marques le vantent dans leurs pubs, le mécanisme est si élaboré que les montres ne tombent jamais en panne. Donc son propriétaire n'a plus jamais besoin de la remplacer. Quant à l'entrée de gamme de la montre de luxe, pointe l'expert "une partie du marché est menacée par les montres connectées".

    Face à ce constat, le remède des horlogers pour sauver leurs ventes pourrait aggraver le mal. Parce que pour inciter des distributeurs de luxe, de plus en plus frileux, à continuer de leur acheter des stocks, les fabricants promettent de reprendre les invendus. Or ces rachats pèsent sur leur trésorerie. Et surtout, ces invendus, les marques les confient ensuite à des revendeurs qui les mettent sur le marché sur des sites spécialisés, à prix cassés. À l'arrivée, souligne Philippe Jourdan, "des ventes moins rentables et des pratiques qui nuisent pour longtemps à l'image d'exclusivité et de prestige de ces marques".

    Par Nina Godart, journaliste.

  • "Le Luxe subit un profond changement de modèle" [#luxe #promiseconsulting @lopinion_fr]

     «Le luxe subit un profond changement de modèle»

    Muriel Motte - 19 Septembre 2016 à 14h42

    Interview parue dans l'Opinion. [EXTRAIT]

    [RETROUVER L'ARTICLE EN LIGNE]

    Associé fondateur du groupe de conseil et d’études Promise Consulting, Philippe Jourdan décrypte la crise que traverse le secteur.

    les faits - La baisse de la livre a fait flamber de 36 % les ventes de produits de luxe au Royaume-Uni le mois dernier. Les variations des taux de change ne sont pas le seul élément perturbateur pour les groupes du secteur : digitalisation, ralentissement de la demande chinoise, attentats, les défis s’enchaînent et provoquent parfois des accidents industriels. Spécialiste des marques, Philippe Jourdan anticipe une croissance annuelle de 2 % du marché des produits de luxe dans les prochaines années.

    Quelle est la nature de la crise que traverse le secteur du luxe ?

    Il s’agit d’un profond changement de modèle dont l’effet est amplifié par une conjoncture économique difficile. Jusqu’à la crise financière, le marché des biens de luxe était tiré par une forte demande à laquelle répondait l’offre des grandes maisons qui se voulaient exclusives, et qui contrôlaient les prix et la distribution via le rachat des licences et la création de boutiques en nom propre. Tout cela évolue très rapidement (...)

    Cette crise est donc aussi imputable à la forte dépendance du luxe à la Chine ?

    Les Etats-Unis restent dominants et représentent un tiers du marché mondial du luxe. Mais 70 % de la croissance de ce marché au cours des dix dernières années a été le fait de la Chine. Et ce sont les Chinois qui réalisent hors de chez eux l’essentiel (70 %) des achats de produits de luxe. Dès que la demande chinoise ralentit - c’est l’une des conséquences de la politique anticorruption et du ralentissement économique du pays entre autres - ou qu’une menace pèse sur le tourisme mondial, le luxe en ressent les effets. C’est le cas aujourd’hui. Les géants du secteur doivent être vigilants sur un autre point : Pékin aura tôt ou tard le souci de rapatrier en Chine continentale un marché qui lui échappe largement, car les taxes imposées sur les biens de luxe rapportent aux caisses de l’Etat. (...)

    La mutation du consommateur depuis une dizaine d’années bouleverse aussi le marché…

    Le profil des acheteurs se transforme. La croissance du marché ne dépend plus de ceux qui ont énormément d’argent, mais de ceux qui en gagnent de plus en plus. Ce n’est pas du tout la même clientèle. Les marques doivent s’adresser à de nouveaux profils, des consommateurs plus jeunes, plus cosmopolites, mieux éduqués en matière de luxe mais plus critiques (...) Il s’agit d’une mutation très profonde, qui génère beaucoup d’interrogations sur la stratégie à mener.

    La stratégie digitale est-elle une source de différenciation entre les grands groupes mondiaux ?

    Les grands groupes habitués à gérer la relation-client dans un circuit unique sont entrés avec retard dans le monde digital. C’est un secteur parfois conservateur qui a du mal à accepter de perdre le contrôle de la distribution, mais tous sont aujourd’hui très actifs. Un des premiers bouleversements est venu de la comparaison mondiale des prix par des clients connectés et globe-trotteurs. Face à cela, Chanel a annoncé l’an dernier sa volonté d’établir progressivement un meilleur équilibre des prix de ses produits dans les grandes zones géographiques, Chine, Europe, Etats-Unis. Tous y viendront sans doute mais c’est très complexe en raison des coûts d’approche et des taxes différents, sans oublier les variations de taux de change ! Le deuxième bouleversement, c’est l’apparition de « pure player » digitaux du luxe comme Yoox Net-A-Porter, dont le poids commence à peser. Sa logique de développement est de commercialiser à terme toutes les grandes marques, y compris celles de LVMH ou Kering. (...)

    Le marché mondial du luxe croissait à deux chiffres au début du siècle, un taux tombé autour de 2 % aujourd’hui. Quelle est la « nouvelle normalité » pour les années à venir ?

    La projection moyenne pour les prochaines années est de l’ordre de 2 % à taux de change constants, ce n’est pas si mal pour un marché qui pèse déjà 240 milliards d’euros. Nous sommes face à des consommateurs plus exigeants, des marchés plus mûrs, peut-être allons-nous commencer à faire du marketing et à revenir à des fondamentaux de la relation-client, de la qualité de l’offre et du service. Ouvrir une boutique bien placée dans une rue stratégique d’une ville chinoise ne suffit déjà plus. Il y aura davantage de discrimination, une prime à l’excellence, et le « pricing » sera déterminant.

  • [@pointsdevente] Les #marques de #luxe française doivent se réinventer | @luxurysociety @adetem

    Longtemps préservées, les marques de luxe françaises doivent se réinventer pour s'imposer sur le marché mondial. Qu'est-ce qui a changé?

    [Philippe Jourdan]. Les groupes de luxe sont confrontés à des enjeux liés à un changement d'environnement économique pour des raisons conjoncturelles et structurelles. Ils sont impactés par le ralentissement de l'économie mondiale et notamment dans des pays qui jusque-là affichaient de forts taux de croissance.

    C'est évidemment le cas de la Chine et, plus généralement, de l'ensemble de la zone asiatique. Face à ces mutations, les marques de luxe ont dû redécouvrir les fondamentaux du marketing. Surfer sur la demande en orientant son marketing vers la satisfaction client via les magasins et les nouvelles collections ne suffit plus. Le moteur s'est grippé. Et certaines catégories souffrent plus que d'autres, telles que l'horlogerie qui peine en Chine depuis plusieurs années.

    Propos recueillis par Cécile Buffard

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  • "Je ne crois pas à la mort du luxe" (#philippejourdan) [#luxe #Pointsdevente @adetem]

    INTERVIEW PARUE DANS POINTS DE VENTE, 07 NOVEMBRE 2016, N°1202

    [LIRE L'ARTICLE DANS POINTS DE VENTE]

    [TELECHARGER L'ARTICLE]

    Prestigieuses mais challengées, les marques de luxe françaises sont condamnées à évoluer. Moins de croissance, une clientèle qui change et rajeunit, des concurrents digitaux : la liste des défis est longue pour des groupes plus habitués aux bénéfices qu'à la remise en question.

    Philippe Jourdan, associé fondateur de Promise Consulting et Panel On The Web, décrypte pour Points de Vente les différents enjeux du marché du luxe. Pour ce spécialiste du marketing, co-auteur du livre marketing de la Grenouille, les marques ne doivent pas oublier leurs fondamentaux. À savoir: l'intemporalité et la désirabilité du luxe.

    PROPOS RECUEILLIS PAR CÉCILE BUFFARD

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