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[LUXURY LAB] [ETHIQUE] | Le #luxe en quête d’un modèle plus #éthique | @Les Echos

DE DOMINIQUE CHAPUIS | LES ECHOS | http://bit.ly/2y0FpEo

Le #luxe en quête d’un modèle plus #éthique

La filière veut s’adapter aux demandes des Millennials en matière de transparence et de respect de l’environnement. Il lui faut repenser son approvisionnement et trouver des alternatives. 

Ethique et développement durable deviennent des préoccupations majeures pour le luxe. Au-delà de l'effet d'image pour les groupes, ces thématiques ont aujourd'hui une résonance stratégique. Car il ne s'agit plus seulement du respect de règles ou chartes, mais de répondre à l'évolution des modes de consommation, des Millennials notamment, tentés par la mode vegan, et en quête de transparence. Et aussi de garantir l es approvisionnements en matières premières.

Ce virage a fait l'objet d'une étude publiée par le cabinet Mazars sur les pratiques de la filière luxe. « Nous nous sommes interrogés sur la façon dont s'articulent le respect de l'environnement et les enjeux éthiques avec la création de valeur pour créer un nouveau luxe », résume Fabien Seraidarian, son auteur.

La préservation des ressources naturelles (cuir, soie, laine, fourrure...) est désormais un enjeu. « Le luxe consomme des ressources rares et cherche à les préserver ou à trouver des alternatives », note l'étude. Certaines marques financent ainsi des programmes de protection, comme Loro Piana, au Pérou, avec les Vigognes. Une espèce en voie de disparition, dont le cachemire a un touché unique.

Pour le cuir, l'équation est plus compliquée. En France, avec le recul de la consommation de viande, les griffes disposent de moins en moins de peaux de qualité. « Tous les groupes réfléchissent à la façon de faire face à cette rareté, y compris en développant de nouveaux matériaux », indique un patron du secteur.

Luxe, éthique

Les matières synthétiques fabriquées à partir de fibres naturelles se développent, à partir de bambou, du soja, ou des algues. Végétarienne convaincue, Stella McCartney a ouvert la voie il y plus de quinze ans, en refusant d'utiliser du cuir ou de la fourrure. Ils sont remplacés par des biomatériaux.

Un jeune designer du Chili, Stiven Kerestegian, utilise, lui, des peaux de saumon pour donner l'aspect du cuir haut de gamme à ses créations. D'autres travaillent sur le « cuir vegan », une appellation usurpée, qui fait grincer des dents les professionnels, car le cuir est animal. Cela concerne des textiles, par exemple, à base de feuilles d'ananas.

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