Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

trump

  • Wall Street Journal | Trump pourrait être le premier président de la Silicone Vallée | @digital @adetem @sommetsdigital

    TRUMP POURRAIT ETRE LE PREMIER PRESIDENT DE LA SILICON VALLEE

    Par Andy Kessler | Wall Street Journal | traduit de l’Anglais par Philippe Jourdan

    Follow @andykessler | @pjourdan1967

    trumpQue cela plaise ou non, Donald Trump a « disrupté » la politique. On pourrait même dire qu’il est le premier Président de la Silicone Vallée. Ce qu’Amazon a fait aux libraires, Napster à la musique et Uber aux taxis, Mr. Trump l’a fait au Parti Républicain, aux élections présidentielles et peut-être à la gouvernance globale.  « Bouger vite et briser les règles » sont des slogans affichées partout sur Facebook. Cela ne vous rappelle rien ?

    En surface, Mr Trump et la Silicone Vallée sont aussi opposés que l’huile et l’eau. Il est un homme de l’immobilier. Très fortement endetté. Issu d’une famille d’hommes d’affaires. Un mépris affiché des immigrants. Contre le commerce libre. Mais en réalité, il partage le même ADN disruptif. Aucun respect pour l’autorité. De gros risques pour de gros profits. La plupart des gens peuvent penser que vous êtes fous, à vouloir vous battre contre les moulins à vent. Les voitures qui se conduisent toutes seules ? Trump en tant que Président ? Ce n’est que pure folie jusqu’au moment où cela arrive.

    silicone vallee, silicon valleyComme la Silicone Vallée, Mr. Trump brise toutes les règles. Amazon a combattu la taxe fédérale pendant toute sa croissance. Uber a juste ignoré les ordonnances prises à son encontre de « cesser et de s’abstenir ». Napster n’a jamais entendu parler des droits accordés par les Copyrights. Mr Trump a insulté ses opposants, se met lui-même hors-jeu,  et se moque pas mal de la publicité télévisée. Tout entrepreneur a lu « The Lean Startup » (« l’entreprise dégraissée »), Mr. Trump pourrait lui avoir écrit « The Lean Campaign » (« La campagne dégraissée »).

    Les deux voient Twitter comme une arme de disruption massive des médias. Comme Mr. Trump, beaucoup dans la Silicone Vallée parlent en phrases très courtes – en parfaite adéquation avec la limitation technique de Twitter à 140 caractères. Mr. Trump est un obsédé des 

    sondages, de la même façon que la Silicone Vallée est obsédée des Likes, des Retweets et d’amasser les Followers.

    Mr. Trump a une relation très particulière avec la vérité (qui n’est pas sans rappeler l’affaire Theranos). Il veut apparaître amaigri (à la manière de Steve Jobs). Et tout comme Amazon a lentement construit une économie mondiale de la donnée sur Internet, et Uber une société de livraison (et non de transport), Mr. Trump dit souvent quelque chose pour distraire ses opposants pendant qu’il poursuit en réalité d’autres buts.

    Il est aussi disruptif qu’Amazon, Uber et Napster et aussi risqué que n’importe quelle start-up de haute technologie.

    Mr. Trump veut que l’Amérique soit de nouveau une grande nation, alors que la Silicone Vallée veut rendre le monde meilleur. En cela, la vie veut copier l’art et à son tour l’art veut copier la vie. Dans la fiction de la chaîne HBO, « Silicone Vallée », Gavin Belson, dirigeant de Hooli, une société qui ressemble fortement à Google, déclare à la manière de Trump : « Je ne veux pas vivre dans un monde dans lequel quelqu’un voudrait rendre le monde meilleur que ce nous réalisons ».

    elon musk, teslaÊtre disruptif, c’est prendre le risque de se tromper tôt et souvent. Le fondateur de Tesla et de SpaceX, Elon Musk, était sans le sou en 2009-2010. « J’étais à court de cash », a-t-il écrit dans une procédure judiciaire de divorce ; il empruntait à des amis et dormait sur leur canapé. Mr. Trump est également passé par là, avec des faillites de casinos, qui l’ont obligé à emprunter à des amis banquiers qui lui ont même pris son yacht.

    Quoi d’autres ? La Silicone Vallée est souvent accusée d’être pleine de « potes » technologiques et entretient ses propres rumeurs confinées aux discussions de vestiaires – regardez le Gamergate.

    La Silicone Vallée pratique sa propre forme de populisme. La technologie est pour les masses plus que pour l’élite. Les smartphones, les réseaux sociaux et la réalité virtuelle, toutes ses applications nécessitent des milliards d’utilisateurs, entraînant un raisonnement populiste dans la conception des produits, sinon une idéologie de « transfert du pouvoir, rendu au peuple ».

    Oui la Silicone Vallée détruit des emplois que Mr. Trump préférerait sans doute préserver. Mais à l’issue de plusieurs cycles, la technologie finit par créer plus d’emplois qu’elle n’en détruit, détenant ainsi plus de pouvoir économique que n’importe quel Président.

    hillary clinton, trump, crowdpac

    Peu importe. Dans l’ensemble et à l’exception de Peter Thiel, les personnes dans la Silicone Vallée déteste Donald Trump. Hillary Clinton l’a emporté à hauteur de 85% à 9% à San Francisco et de 73% à 21% dans le comté de Santa Clara. Les technophiles ont des sursauts émotionnels dont Meryl Streep tirerait fierté. Mais je pense que c’est d’abord parce qu’ils voient secrètement un petit Donald Trump en chacun d’entre eux. C’est la vallée entière qui a besoin d’une thérapie.

    Mais si j’étais Donald Trump, je me méfierais. Le petit secret qui entache la Silicone Vallée, c’est que 9 fonds d’investissement sur 10 échouent, parfois de manière spectaculaire. Alors, une présidence Trump sera-t-elle disruptive ? Le jury n’a pas encore été choisi pour trancher, mais s’il s’inscrit dans la continuité de sa campagne électorale et ferment vraiment des services et des agences obsolètes comme la FCC, il pourrait se voir attribuer le titre de Premier Président de la Silicone Vallée.

    Mr. Kessler, un ancien dirigeant de fonds d’investissement, est l’auteur de « Eat people » (« Manger les gens ») (portfolio, 2011). 

  • Tiffany procures retail solutions for Trump Tower-related security measures | @tiffanyandco @cotyincpr

    FROM LUXURY DAILY | DECEMBER 2016, 19

    [LIRE L'ARTICLE EN ENTIER]

    Tiffany & Co.’s Fifth Avenue flagship’s proximity to Trump Towers has resulted in an unlikely branding effort for the U.S. jeweler.

    The jeweler’s iconic flagship, known for its cameos in Hollywood films and its annual holiday windows, finds itself on the same block as Trump Towers, the Midtown Manhattan home of U.S. President-elect Donald Trump. Since the election results were announced Nov. 8, protesters have been picketing outside the building, causing the Secret Service and New York Police Department to heighten security along Fifth Avenue, just in time for the holiday season.

    "The truth is that politics and business do not mix, and when those worlds collide, good things rarely happen," said Rob Frankel, branding strategist & expert at Frankel & Anderson, Los Angeles. "'Cause marketing' is a huge myth, often alienating as many (or more) prospects than it might attract. "Overall, I see this less as a political statement and more along the lines of the signs you see posted when a store is remodeling, which proclaim 'Pardon our dust! We're open for business!'" he said. "Nobody really notices and business doesn't improve until the signs are removed and foot traffic returns to normal."

    Branded barricades
    As a result of the extra security measures, storefronts near Trump Tower’s, including Tiffany and Gucci, which has its New York flagship within the tower, have seen decreased foot traffic as barricades deter shoppers and worsen congestion on the already busy thoroughfare in Midtown Manhattan.

    Barricades along the street caused Tiffany to cancel its holiday window reveal. While the store remains in business with normal hours, its sales are expected to take a hit this year, according to CNBC.

    In addition to the imposing presence of the metal blockades, security personnel have also been on heightened alert. Individuals headed to the luxury stores around the tower are the only ones getting through to the sidewalk, but this means potential shoppers enduring questioning by police before they are allowed to pass (Trump’s midtown Manhattan base causes problems for luxury retail).

    Tiffany, for one, has partnered with the New York City Police Department to make the most of the security presence by designing branded covers for the police barricades.

    The barricades, dressed in Tiffany blue slipcovers, have been positioned from 57th Street around to the jeweler’s entrance on Fifth Avenue, thus creating a Tiffany “safe zone.”

    Doing so provides a pathway for passersby to view Tiffany’s annual holiday windows. While this solution ensures some consumers get to experience its windows, Tiffany likely missed out on the attention and crowds that make it a point to see its display this year.

    The placement of the branded barricades also allows consumers to enter the flagship through its main entrance. Prior to the barricades being set up, consumers were encouraged to use the jeweler’s side entrance facing 57th Street.

    In a statement the jeweler said: “Tiffany is in frequent communication with the New York Police Department and U.S. Secret Service regarding safety and security along the perimeter of our Fifth Avenue flagship. We remain open for business with regular hours and welcome customers to enter the store via our 57th Street entrance while any barricades along Fifth Avenue are in place.

     “Our iconic flagship store windows, which feature sparkling scenes of New York City at the holidays, are now on display for all to see. Our façade has also been illuminated as planned.”

    Alternate viewings
    A digital solution has also been implemented to ensure that consumers who would rather not visit in person due to the barricades and upped police presence can still experience the windows

    Tiffany, Louis Vuitton and Cartier are among the 18 New York storefronts getting a digital audience this holiday season with help from Google. Google’s “Window Wonderland” recreates the feeling of strolling outside iconic retailers on a consumers’ desktop computer, mobile phone or tablet.

    While about 5 million tourists descend on New York this time of year, many located in other cities, states or countries will not be able to get to see these in person, making this Google experience the next best thing.

    (...)