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  • [#LUXURYLAB] [VENTES] | Les #Millennials représentent plus de #40 % des #ventes de #Cartier | @LESECHOS

    DE OLIVIER TOSSERI | LES ECHOS | http://bit.ly/2HPLPZe

    Les #Millennials représentent plus de #40 % des #ventes de #Cartier

    Cyrille Vigneron, président de Cartier International, se confie aux « Echos » sur la stratégie adoptée par le groupe horloger.

    Vous avez pris vos fonctions à la tête de Cartier il y a deux ans, quelle situation avez-vous trouvée ?

    A l'époque, le marché comme la maison étaient dans une mauvaise passe. L'horlogerie a été malmenée par deux phénomènes survenus coup sur coup en Chine. Car ce pays a été le moteur de la croissance, en faisant pratiquement doubler le marché. Ce qui a créé des besoins de capacité très forts et d'importants investissements de l'industrie pour éviter les pénuries, sur des produits de plus en plus chers.

    Le premier coup d'arrêt a été la campagne anti-corruption lancée par le gouvernement chinois. Une grande partie de la demande horlogère, en particulier masculine, a pratiquement disparu du jour au lendemain. Le deuxième choc a été la dévaluation de 25 % du renminbi en 2015-2016. Cela a entraîné une surabondance d'offre.

    Comment avez-vous réagi ?

    Il a fallu prendre des mesures structurelles très fortes. Cartier a été la première maison à le faire, avec une grande ampleur, en rachetant des stocks aux détaillants et en en détruisant une partie. Nous avons ensuite repositionné notre offre, en fonction de la demande, et ajusté notre production et notre politique de prix.

    L'autre grand chantier a été de faire le point sur le positionnement de la maison, son ADN. Que fallait-il arrêter, remettre en lumière, comment retrouver la force de nos icônes, en les adaptant ou pas. On a ainsi relancé notre montre bijou Panthère telle quelle. Notre autre modèle culte, la Santos, a été retravaillé. Au bout de deux ans, je constate que Cartier s'est redressé et que son territoire s'est redéfini. C'est une marque plus féminine que masculine ; bien qu'elle soit synonyme d'élégance pour les hommes, elle évoque la simplicité et l'exubérance.

    Comptez-vous ouvrir de nouvelles boutiques ?

    Non, nous allons conserver notre réseau à environ 300 boutiques. Elles sont bien réparties, notamment sur des marchés très dynamiques comme l'Asie et les Etats-Unis. Il n'y a pas d'ouvertures prévues dans les cinq années qui viennent, sauf si l'Inde s'ouvrait vraiment au luxe international. En revanche nous lançons un programme de rénovation très important, car nous avions besoin de moderniser nos magasins.

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    Qu'en est-il de la génération Millennials, qui est le coeur de cible du secteur du luxe ?

    Les Millennials [la génération née entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990, NDLR] représentent 43 % de nos ventes. Donc Cartier séduit très bien la jeune génération. En Chine, ce taux atteint plus de 50 %. C'est surtout une question de répartition de la richesse, possédée par des générations plus matures en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. En Chine, c'est l'inverse, avec une première génération d'entrepreneurs. La maison n'a pas de problèmes à séduire les Millennials car nos produits sont transgénérationnels.

    Il faut prendre garde à ne pas créer une catégorie particulière, et faire des « produits jeunes », avec une communication jeune pour les jeunes. Il faut une interaction appropriée avec cette cible, mais qui peut porter sur les mêmes collections qu'auparavant. Les jeunes Chinoises aujourd'hui achètent ainsi les mêmes produits que les jeunes Japonaises il y a vingt ans. La question est de rester pertinent pour toutes les générations.

    Quels sont donc les défis auxquels vous devrez faire face ?

    Pour l'ensemble de la profession, le défi est celui du recalage des maisons, tant pour leur distribution que pour leur outil industriel. Ca n'a pas encore été totalement fait. Même si la demande repart, il y a un risque de commettre les mêmes erreurs que par le passé. C'est une profession qui passe très vite de l'euphorie à la déprime et réciproquement.

    Avec ce redémarrage, la profession estime qu'elle est sortie de la crise mais il y aura certainement une nouvelle crise économique ou financière. C'est comme les tremblements de terre, plus le temps passe, plus la probabilité est grande. Il n'est pas certain que les enseignements de la crise passée aient été tirés. Il faut intégrer les attentes des clients par rapport à l'horlogerie. Elles ont évolué.

    Ils sont plus exigeants. Il faut à la fois clarifier et améliorer notre offre. Cela nécessite un outil industriel flexible, pour continuer à innover. Une des tendances de l'horlogerie a été de se penser comme un marché de nouveautés, alors que tout le monde faisait la même chose, d'où sa banalisation. Il faut que les maisons retrouvent une identité claire, sans quoi les nouvelles générations préféreront acheter une montre connectée. C'est un défi collectif, mais Cartier est bien armé pour le relever.

  • [LUXURY LAB] [TENDANCE] | Quand les #cosmétiques de #luxe font les yeux doux aux #millennials | @ Luxe.net

    FROM MASSINE BENOUKACI | LUXE.NET | http://bit.ly/2jNHXjA

    Quand les #cosmétiques de #luxe font les yeux doux aux #millennials

    Qui a dit que les cosmétiques de luxe étaient réservés aux quadra et aux quinqua ? La beauté a le vent en poupe et ce dès le plus jeune âge. Il suffit de regarder fleurir les chaînes beauté sur Youtube et de voir l’influence des « beauty blogueuses ». Les marques haut de gamme l’ont bien compris. C’est pourquoi elles se mettent à designer leurs produits pour séduire les 20-35 ans.

    Les millennials, rappelons-le, ce sont les personnes nées entre 1980 et l’an 2000. Cette génération Y est devenue une cible marketing privilégiée. Et les cosmétiques ne font pas exception, puisque les marques de luxe ont lancé des produits qui leur sont spécialement destinés. Que ce soit des produits qui répondent aux besoins spécifiques de leur tranche d’âge ou dans le design du produit, tout est pensé pour leur plaire.

    Les marques vont même jusqu’à leur dédier une gamme complète de produits. Shiseido, par exemple, a créé la collection Waso, destinée à prendre soin des peaux jeunes. Estée Lauder a lancé la gamme Nutritious avec, en tête de ligne, un gel nettoyant pour le visage des peaux des jeunes adultes. Sans oublier la crème pour les mains Chanel et son emballage ultra chic et original en forme d’oeuf.

    cosmétiques, luxe, millennials

    Le maquillage est bien évidemment dans la course. Youtubeuses et blogs beauté obligent. Dior a donc mis sur le marché, spécialement à leur intention, un lipstick tattoo à un prix abordable, et Lancôme a revu le design de son mascara, Monsieur Big, pour un flacon plus moderne et résolument tendance. Quant à Guerlain, pour son fond de teint Lingerie de Peau Cushion, la marque a opté pour un boîtier airless noir brillant excessivement chic et élégant.

    Ces efforts marketing pour séduire les fashionistas de 25-30 ans donnent lieu à des produits esthétiques et séduisants, certes. Mais à une époque où tout est toxique, où les scandales cosmétiques se multiplient et où 60 millions de consommateurs pointe les cosmétiques du doigt, il est temps de chercher des alternatives.

    Styl’Bio est une marque de cosmétiques bio qui propose des produits sains, mais tout aussi performants. Offrez-vous le luxe du meilleur contour des yeux qui, en plus d’être incroyablement efficace, traite la peau avec délicatesse.