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  • Face au ralentissement économique, l'horlogerie de #luxe accélère la baisse des #prix [#joaillerie]

    Le Salon de Bâle, qui se tient jusqu’au 24 mars, se déroule dans un contexte inédit : le recul du marché depuis un an. Pour résister, les marques misent sur des tarifs plus abordables.

    Le secteur de l’horlogerie de luxe a fini par se faire rattraper par le ralentissement économique mondial. Après avoir affiché une croissance solide entre 2009 et 2014, les exportations horlogères suisses ont commencé à reculer dès mars 2015. Le phénomène était attendu ; la seule question était de savoir quand il se produirait. Si la décroissance est modérée, elle est plutôt alarmante : certes, les marchés historiques, à l’instar du Japon, tirent leur épingle du jeu avec encore + 35 % en janvier ; mais, à l’inverse, les Etats-Unis reculent de 13 %.

    Facteur aggravant, le franc suisse s’est renchéri depuis janvier 2015 et a entraîné à la hausse les prix à l’export. Le premier marché mondial de la montre suisse, Hongkong, s’affiche ainsi en retrait de 33 % en un an − un recul intimement lié à celui de son géant voisin, la Chine, dont les importations baissent encore de 1,9 %. Dans cette région, le contexte économique se conjugue avec les logiques d’influence et la chasse à la corruption − autant de facteurs qui entament le premier débouché de la montre suisse.

    Dans ses franges moins coûteuses, l’horlogerie subit la montée en puissance des montres connectées. Ces petits ordinateurs tactiles de poignet produits par Samsung ou Apple détournent une partie des acheteurs traditionnels de montres de moins de 450 € − un segment en baisse de 20 % en janvier 2016. L’influence de ce nouveau type de produit − inscrit dans la logique de l’industrie électronique, et donc à durée de vie courte − sur les segments milieu et haut de gamme reste cependant à prouver. Seule certitude, l’adaptation à cette nouvelle conjoncture passe par une redéfinition des seuils de prix, qui est la tendance lourde de Baselworld 2016.

    Nouveaux matériaux

    Les réservoirs d’inventivité et de valeur dans l’horlogerie portent à la fois sur les complications, les matières et les technologies. Sur tous ces aspects, les tarifs sont orientés à la baisse. Le domaine le plus visible est celui des complications – c’est ainsi que le secteur nomme les indications et dispositifs internes de la montre. Deux des plus grands classiques ne cessent de se démocratiser. La Perpetual Calendar Slimline Manufacture de Frédérique Constant indique automatiquement la date complète, quelle que soit la durée du mois − 28, 29, 30 ou 31 jours −, ce qui n’a rien de simple. A 8 000 €, elle est encore 20 % moins chère que le précédent modèle, déjà très agressif.

    Cela vaut également pour la complication la plus emblématique des années 2000 et 2010, le tourbillon. Dispositif mécanique visant à augmenter la précision, il s’est transformé en martingale. Lui aussi subit une baisse de prix à marche forcée. TAG Heuer vient de définir un nouveau palier avec la Carrera Heuer-02T, commercialisée autour de 15 000 €. Un plancher d’autant plus bas que la montre propose un design sophistiqué et un chronographe en prime.

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  • #Baselworld2016 : le luxe à prix sage [#montre #joaillerie]

    PAR LE POINT MONTRES
    Publié le 17/03/2016 à 00:00

    Après des années de folle hausse, le marché horloger semble bel et bien s'assagir. Une tendance qui s'inscrit non seulement dans la philosophie du luxe accessible, portée depuis plusieurs années par quelques horlogers créatifs et audacieux, mais aussi dans la tendance du moment, alors que le climat du luxe mondial s'est assombri.

    Frédérique Constant secoue le marché

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    Frédérique Constant, inépuisable apôtre du luxe abordable, ne recule décidément devant rien. Cette fois, il s'attaque à l'une des grandes complications les plus complexes : le quantième perpétuel. Produite au sein de sa manufacture, cette étonnante Slimline Manufacture Quantième Perpétuel s'équipe d'un calibre absolument digne de l'ensemble des critères de la haute horlogerie. Ce mouvement automatique affichant heures, minutes et un calendrier perpétuel, qui ne mesure que 6,7 mm d'épaisseur, bat au rythme de 28 800 alternances par heure, se pare de 26 rubis et offre une réserve de marche (honnête) de 38 heures. Ne nécessitant aucune correction avant 400 ans, si ce n'est le passage de date au 1er mars 2100 – spécificité du calendrier grégorien –, le mécanisme du calendrier se règle à l'aide de deux boutons insérés dans la carrure du boîtier de 42 mm. Frédérique Constant révolutionne littéralement le marché des complications en proposant une montre manufacture à quantième perpétuel... à moins de 9 000 euros !

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    Le bronze est décidément le coloris du moment ! Il fait en tout cas une entrée remarquée dans les collections d'Oris avec ce modèle commémoratif rendant hommage à Carl Brashear, le tout premier instructeur de plongée afro-américain de l'US Navy. Peu utilisé en horlogerie, ce métal se distingue notamment par son oxydation et sa patine. Ou comment posséder une montre qui vieillit et se bonifie avec vous (et comme vous !). Au départ lumineux et brillant, le bronze du boîtier et de la lunette tournante unidirectionnelle va s'oxyder au fil du temps, en fonction des habitudes de son propriétaire, rendant en quelque sorte chaque exemplaire unique. À l'instar des scaphandres en bronze utilisés par les plongeurs dans les années 1950, cette édition limitée à 2 000 exemplaires est étanche jusqu'à une profondeur de 100 mètres. Son prix : 2 600 euros.

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