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  • [#LUXURYLAB] [DIGITAL] | #Louis #Vuitton confie à #Axible le #développement de son #premier #objet #connecté, #Louis #Vuitton #Echo | @L'USINEDIGITALE

    DE MARINA ANGEL | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2HDw9LT

    #Louis #Vuitton confie à #Axible le #développement de son #premier #objet #connecté, #Louis #Vuitton #Echo

    La société toulousaine Axible, spécialisée dans les objets connectés pour applications professionnelles, fait une entrée sur le marché du luxe avec le développement du premier objet connecté de la marque Louis Vuitton : Louis Vuitton Echo.

    C'est un véritable concentré de technologie que les équipes d’Axible, une société spécialisée dans le développement d'objets connectés pour applications professionnelles, ont mis au point pour la marque de maroquinerie de luxe Louis Vuitton (groupe LVMH). Le nouvel objet connecté (via les réseaux internet bas débit de type Sigfox), baptisé "Louis Vuitton Echo", a été tout spécifiquement développé pour offrir aux voyageurs une information précise sur ses bagages, notamment dans le cadre de déplacements par avions de ligne.

    L'objet, très discret, de la taille d'une réglette de 10 cm de long, 2 cm de large et à peine 1,5 cm d'épaisseur, signé par le designer australien de renommée internationale Marc Newson, est en vente depuis quelques jours dans l'ensemble du réseau de boutiques de la marque de maroquinerie de luxe. Il se glisse dans tout bagage pour le rendre communicant. Grâce à une application sur téléphone mobile, le LV Pass, l'utilisateur peut suivre en temps réel le cheminement de ses sacs ou valises. En outre, équipé d'un accéléromètre et d'un détecteur de pression, l'objet détecte les phases de décollage et d'atterrissage et coupe automatiquement la communication radio pendant les vols avions. "Une condition obligatoire pour obtenir les autorisations de la DGAC", précise Cédric Rosemont, directeur général d'Axible.

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    UNE NOUVELLE LEVÉE DE FONDS PRÉVUE POUR SEPTEMBRE 2018

    Un joli coup de projecteur pour la petite société de Labège, près de Toulouse, à la veille d'une nouvelle levée de fonds, programmée pour septembre 2018. Créée en 2007 et soutenue depuis 2015 par le groupe Robinson Technologies, devenu son actionnaire de référence, la société, membre de la communauté d'entreprises de l'IoT Valley, est en très forte croissance depuis la sortie sur le marché de son fameux QuB (prononcer "cube"), présenté au CES de Las Vegas en janvier 2017.

    Ce petit cube, de 7 centimètres de côté, offre à ses utilisateurs en entreprise un éventail de 6 services, dont on peut profiter en tapotant (double tap) l'une des faces du cube (réservation d'une salle de réunion, lancement du chauffage ou de la climatisation, appel au service de maintenance...). Les entreprises ont la possibilité de paramétrer en ligne chaque face du QuB pour répondre à leurs besoins spécifiques.

    Et le succès est au rendez-vous. Le chiffre d'affaires de l'entreprise décolle : 2,5 millions d'euros réalisés en 2017 avec un effectif de 18 salariés, contre 1 million d'euros en 2016. "Avec une levée de fonds de 3 à 5 millions d'euros, nous préparons aussi l'entrée de nouveaux partenaires pour nous accompagner sur de nouveaux projets d'objets connectés et accélérer à l'international", précise Cédric Rosemont, qui ne cache pas son ambition d'implanter une antenne d'Axible en Asie, sans doute à Singapour, d'ici la fin de l'année 2019.

  • Comment les #montres connectées accélèrent la #crise dans l’horlogerie de #luxe

    Thiébault Dromard, Journaliste

    INTERVIEW L’éditeur de Business Montres, Grégory Pons, décrypte les enjeux du salon international de l’horlogerie, le plus grand du monde, ouvert depuis hier pour une semaine.

    Quelle est la situation de l’horlogerie Suisse alors que s’ouvre le salon de Bâle?

    Plus personne n’ose nier que l’horlogerie Suisse est en crise. Les exportations horlogères Suisse ont chuté de 8% en janvier. Il faut remonter à la crise financière de 2009 pour retrouver des chiffres équivalents. Une tendance qui a démarré l’été dernier et qui devrait être encore confirmée mardi avec la publication des chiffres pour le mois de février. Tous les groupes sont touchés ou presque. Regardez Swatch Group, le leader mondial a vu ses stocks passer l’an dernier de 14 à 18 mois.

    Quelles sont les raisons de cette crise?

    Nous payons aujourd’hui une conjonction de catastrophes. Il y a d’abord un entêtement de l’horlogerie suisse à trop produire. Ensuite les prix sont bien trop élevés. L’industrie a abusé d’augmentations régulières ces dix dernières années et il est évidemment très difficile de revenir maintenant en arrière, sans compter que la fluctuation du franc suisse a plutôt renchéri les produits made in Suisse depuis un an. Les marques horlogères n’ont pas su anticiper le freinage chinois. Pourtant on savait qu’à l’arrivée de Xi Jinping la lutte anti-corruption serait efficace. Or les horlogers ont continué à livrer dans des proportions déraisonnables et semblent à peine tenir compte du ralentissement économique chinois.

    Il y a aussi des raisons plus structurelles...

    Oui, plus personne ne veut porter de gros modèles, tape à l’œil. Depuis 18 mois environ la tendance est davantage à la montre épurée, légère et plus simple. Là encore certaines marques tardent à l’intégrer.

    Y-a-t-il déjà des incidences sociales à cette crise ?

    La marque Cartier s’apprête à annoncer un plan social dans ses manufactures. Il devrait aussi y avoir un réajustement des effectifs chez Vacheron Constantin. Mais au-delà de plans sociaux inévitables c’est même le paysage de l’horlogerie de luxe qui pourrait bouger. Il n’est pas impossible que la prochaine assemblée générale du Swatch Group soit agitée car des actionnaires minoritaires trouvent que la famille Hayek n’a pas pris les mesures qui s’imposent pour développer une riposte efficace à la montre connectée qui attaque tous les jours les ventes de deux marques phares de ce groupe Tissot et Longines.

    Les montres connectées font-elles vraiment de l’ombre aux montres de luxe?

    Evidemment. En janvier, le segment de montres vendues à prix identiques à celui des montres connectées (500 à 1.000 euros en prix public) a chuté de 15%. Rares sont les groupes à avoir compris qu’il fallait réagir et vite sur ce sujet. Tag Heuer (LVMH) est l’une des rares marques à avoir réagi en commercialisant sa première montre connectée l’automne dernier. Le groupe LVMH a compris qu’il fallait sur ce sujet investir massivement. Il prépare déjà la deuxième version de cette montre pour la fin 2016.