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  • 30 ans, le pire #âge pour la #peau [#beaute #cosmetique #age #glamour]

     

    Par Alice Elia18 MAR. 2016

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    A 30 ans, il paraît qu’on est plus sûre de soi, plus épanouie et finalement plus belle qu’à 20 ans. Franchement, pas sûr. Pourquoi ? D’abord parce que, physiologiquement, c’est à la trentaine qu’apparaissent les premiers signes de vieillissement qui font douter. Ensuite parce qu’en général c’est à ce moment-là qu’on construit sa vie personnelle (ou pas) et qu’on accède à des responsabilités professionnelles (ou pas), ce qui suppose une énergie considérable (ou, à défaut, un sentiment de ratage pesant). Mais surtout l’époque semble imposer aux trentenaires une série de contraintes inédites.

    "Les transformations de la société et les progrès du féminisme ont élargi le champ des possibles à l’infini, explique Nathalie Rozborski, directrice conseil international mode et beauté chez Nelly Rodi. Ce qui représente à la fois une immense victoire et… une somme d’exigences épuisantes. Les trentenaires veulent avoir toutes les casquettes : celle de la super-pro, de la jeune maman, de la meilleure copine, de la housewife accomplie, de l’amante, de la socialite… ".

    Résultat : en multi-entreprise permanente, chacune court après un fantasme de perfection démultiplié qui ne lui laisse aucun répit. Sans compter les nouvelles normes de réactivité et de performance qui régissent l’univers professionnel. Conséquence : des niveaux de stress sur-élevés, un sentiment de fatigue abyssal, un manque chronique de sommeil, et, à force, une sensation de vieillissement accéléré.

    "Il n’est pas dit qu’elles vieillissent plus vite, tempère la dermatologue Nadine Pomarède. En revanche, ce qui est sûr, c’est qu’elles se préoccupent du vieillissement de plus en plus tôt, dès 25 ans. Carrière, enfants, soirées… Elles veulent tout, mais il ne faut surtout pas que leur visage accuse le coup. Leur investissement sur la peau (dans tous les sens du terme) est énorme. C’est devenu à leurs yeux une condition de réussite professionnelle et sociale." Evidemment, le fait que l’époque soit dominée par des modèles de réussite précoce n’incite pas à la patience. D’où, peut-être, une intolérance accrue à tout signe de faiblesse cutanée. Au premier rang des inculpés : le stress (53 %), la fatigue (59 %) et la pollution (35 %)*, mais aussi une persistance désespérante de l’acné.

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