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1- Actu - Page 38

  • SHISEIDO à la conquète de l'Europe | @Shiseido_FR ‏ #cosmetics #fragrance @adetem

    JULIETTE GARNIER | LE MONDE | 06-06-2017

    Le marketing, axe de la relance de Shiseido

    Le groupe japonais de produits cosmétiques mise sur le parfum pour sa croissance européenne

    Shiseido s'est déjà délesté de quelques kilos. La grande dame japonaise des produits cosmétiques espère maintenant beaucoup de son lifting. " Le premier trimestre 2017 affiche une progression de 11  % du chiffre d'affaires. Notre résultat opérationnel - 10,3  % de marge opérationnelle - a atteint un record historique ", s'est félicité son PDG, Masahiko Uotani, mardi 30  mai, lors d'une rencontre avec la presse, à Tokyo.

    Nommé en  2014, cet ancien patron de Coca-Cola au Japon se démène pour ranimer le groupe fondé par Arinobu Fukuhara, un pharmacien avant-gardiste, à Tokyo, en  1872. Sous la houlette de M. Uotani, le Carlos Ghosn de l'antirides, Shiseido doit atteindre en  20201 000  milliards de yens de chiffres d'affaires (soit 8  milliards d'euros) et dégager 800  millions de résultat opérationnel. En  2016, ses ventes ont atteint 6,8  milliards d'euros, le plaçant au cinquième rang mondial loin derrière le numéro un, L'Oréal, et ses 25,3  milliards d'euros de chiffre d'affaires.

    La première phase du plan de relance a consisté à aligner Shiseido sur les standards des grands groupes mondiaux des cosmétiques. M.  Uotani impose d'abord 600  millions de dollars de réduction de coûts, entre 2015 et 2020, pour financer son marketing et atteindre 10  % de marge opérationnelle. Il comprime les coûts de fabrication, négocie avec ses fournisseurs des baisses de prix. Tout va vite. " Nous dépasserons cet objectif d'ici à la fin de l'année ".

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  • #Chtchoukine à la Fondation #Vuitton : les coulisses de l'expo de tous les records

    ARTICLE BFM BUSINESS | INTERVIEW DONNE LE 11-03-2017 | NINA GODART

    Interview de Philippe Jourdan, CEO, Promise Consulting

    LIRE L'ARTICLE EN LIGNE : http://bit.ly/2q0dErL

    Obtenir le prêt par la Russie de 130 œuvres de la collection Chtchoukine a réclamé une débauche de moyens humains et matériel pour LVMH et Bernard Arnault. Pour un retour sur investissement qui ne se compte pas en euros.

    Objectif atteint pour la Fondation Vuitton, qui visait 1 million de visiteurs. 200.000 de plus se sont même pressés à l'exposition "Icônes de l'Art Moderne - La Collection Chtchoukine", qui vient de s'achever. Autant que le record historique détenu jusque-là par le Petit Palais, avec "Toutankhamon et son temps" en 1967. Et encore, la Fondation privée du numéro 1 mondial du luxe a atteint ce total en un temps bien plus court: un peu plus de 4 mois contre 7 mois et demi pour les trésors du Pharaon.

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    Un succès à mettre au crédit notamment de Jean-Paul Claverie, proche conseiller de Bernard Arnault depuis 1991. C'est lui, l'homme qui conçoit le projet fou de cette exposition il y a presque trente ans. Dans les années 80, alors qu'il officie au cabinet de Jack Lang, il rencontre le petit-fils de Chtchoukine, André-Marc Delocque-Fourcaud, lui-même fonctionnaire au ministère russe de la Culture.

    Ce dernier rêve d'exposer à Paris la collection de son grand-père, l'homme d'affaires russe Sergueï Chtchoukine. Un rêve partagé par Jean-Paul Claverie. La collection en question comprend des centaines de chefs d'œuvres de l'art moderne, des Gauguin, Matisse, Picasso, Manet, Monet, Van Ghogh. Ce trésor valorisé à plus de 6 milliards d'euros a dû être abandonné en Russie par l'amateur d'art avant-gardiste qui a fuit le pays après la révolution de 1917. Il ne remettra jamais la main dessus. Ses héritiers non plus. La collection est confisquée par l'administration russe, remisée sous Staline qui y voit un art bourgeois honni, puis dispersée en 1948. Ce qu'il en reste a été réparti entre deux musées: celui de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, et le musée Pouchkine de Moscou. Jamais, depuis, les tableaux n'avaient été réunis, et encore moins dévoilés ensemble hors de Russie.

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    Monter une telle exposition a donc relevé de l'exploit. Y compris sur le plan financier? La Fondation a-t-elle par exemple dû payer pour présenter les 130 oeuvres exposées à la Fondation Vuitton, parmi lesquels 29 Picasso, 22 Matisse, 12 Gauguin? Selon plusieurs porte-paroles de musées, les "fees" (droits à payer pour exposer des oeuvres) sont une pratique courante pour les fondations privées. Mais Jean-Paul Claverie assure que Bernard Arnault s'étant engagé à prêter, en échange, des œuvres de sa collection personnelle, aucun contrepartie financière n'a été versée. Reste que la Fondation a dû consentir à d'autres investissements très coûteux, que n'aurait sans doute pas pu se permettre un musée public.

    Comme pour chaque prêt de musée, l'emprunteur a dû assurer les œuvres inestimables qu'il a exposées. Là encore, impossible de connaître le coût de cette protection. Un représentant d'Axa Art admet juste que "même l'État français n'aurait pas les moyens d'assurer la Joconde ou l'Origine du Monde". Il a aussi fallu garantir la sécurité des œuvres, durant leur transport, et pendant l'exposition. Avec notamment "plusieurs gardes par salle, 24 heures sur 24", souligne notre source.

    Le groupe a dû prendre à son compte d'onéreux contrats de restauration, sur place en Russie, avant d'obtenir de transférer les œuvres. Comme pour "L'atelier Rose" de Matisse, dont les grands aplats de couleur menacent de se détacher, et qu'il fallait réencadrer (ci-dessous).

    Le groupe n'a pas lésiné non plus sur les moyens humains. Bernard Arnault s'est impliqué personnellement. Le dirigeant français se reconnaît dans le parcours de Chtchoukine, un homme d'affaire qui doit sa fortune au textile et qui achète des œuvres pour participer au rayonnement culturel de la France. Il a fait sien le rêve de son conseiller et déployé toutes les ressources à sa disposition.

    "Les experts du groupe, toutes les connaissances des différentes maisons de LVMH en Russie ont été mobilisées. Bernard Arnault a parlé à Vladimir Poutine à maintes reprises depuis une dizaine d'années", explique une source. C'est encore l'homme le plus riche de France qui a négocié personnellement la prolongation de deux semaines de l'exposition.

    Le patron du numéro un mondial du luxe est aussi parvenu à faire signer la préface du catalogue de l'exposition à Vladimir Poutine au moment où la situation géopolitique lui faisait renoncer à un voyage en France. Il a obtenu que les héritiers de Chtchoukine renoncent contractuellement à tout recours sur la succession, condition sine qua non de la tenue de l'exposition à Paris. Et du gouvernement français la publication d'un arrêté qui garantit aux musées russes l'insaisissabilité de toutes les œuvres prêtées.

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    Le succès de l'exposition a-t-il permis de rentabiliser l'évènement? Pas sûr. Les organisateurs ne donnent aucun chiffre. Mais à 14 euros l'entrée à plein tarif et 5 euros le tarif réduit, on obtient une estimation grossière de 12 millions d'euros tirés de la vente de tickets. Soit juste de quoi rentrer dans des frais estimés entre 10 et 13 millions d'euros selon Le Monde. Jean-Paul Claverie, affirme, lui, que "c'est beaucoup moins"

    Quoi qu'il en soit, "le mot rentabilité n'a pas sa place dans ce type d'opération", analyse Philippe Jourdan, directeur de Promise Consulting et expert du secteur du luxe. Même si des évènements d'une telle ampleur "valorisent la fondation Louis Vuitton, le bâtiment de Frank Gehry en soi", reconnaît le spécialiste, le bénéfice qu'en retire le groupe ne se compte pas en euros. Ce coup magistral sert surtout à "associer le beau et le luxe à un moment où son image pâtit de consumérisme, de mercantilisme". Et à renforcer le statut d'un Bernard Arnault mécène "qui redistribue sa richesse en donnant accès à la culture".

  • BFM Business | Hermès progresse de 1,4 % après ses chiffres trimestriels | 27-04-2017 | @Hermes @BFMBusiness

    Interview donné sur BFM Business par Philippe JOURDAN, CEO de Promise Consulting, le 27-04-2017

    Les résultats trimestriels de la Maison Hermès progressent de +1,4% d'après les chiffres communiqués à l'issue du premier trimestre. Le secteur du luxe semble plutôt bien se porter également en ce début d'année 2017. Une réalité qu'il convient toutefois de nuancer, même si les performances de la Maison Hermès en Chine semblent plus régulières que celles de ses concurrents (...)

    Si le tourisme chinois n'est pas revenu en France, il est plus présent dans le Pacifique et en particulier dans le Pacifique Sud (Australie) (...)

    Selon Promise Consulting, Hermès est la maison qui incarne le plus grand luxe en Chine (baromètre Exclusivité & Désirabilité, Chine, 2016) (...)

    En savoir plus : philippe.jourdan@promiseconsultinginc.com

     

  • Rumeurs sur la vente de #Puma | @Puma @Kering @bfmbusiness

    NINA GODART | BFM BUSINESS | 25 AVRIL 2017

    Les rumeurs autour d'une éventuelle cession de Puma par Kering vont bon train ces jours-ci. Faut-il y accorder du crédit? Réponse et analyse de Philippe Jourdan, directeur de Promise Consulting.

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    [lire l'article en ligne]

    Kering s'apprête-t-il à vendre Puma? Le PDG du numéro deux mondial du luxe, François-Henri Pinault, a quitté officiellement le conseil d'administration de l'équipementier mi-avril. Aussitôt, les rumeurs de cession récurrentes de la marque de sport qui flirte avec la mode ont refait surface. D'autant qu'il avait indiqué l'été dernier qu'il conserverait ses 85% du capital Puma, au moins jusqu'en 2018. Alors que l'échéance approche, ces supputations des marchés sont-elles à prendre au sérieux? L'analyse de Philippe Jourdan, spécialiste du luxe et directeur de Promise Consulting.

    [NG] LA VENTE PROCHAINE DE PUMA EST-ELLE PLAUSIBLE ?

    [PJ] En 2014-2015, on parlait de vente parce que Puma traversait une période de remous au même moment que Gucci, qui d'ordinaire tire les résultats du pôle luxe. Du coup, les dirigeants de Kering se demandaient quelle activité il fallait céder pour supporter l'autre. Le top management de l'équipementier avait été complètement renouvelé. Björn Gulden avait pris la direction générale. Il devait solidifier l'activité sport pour rendre Puma moins poreuse aux vicissitudes du "lifestyle", la mode, aux performances très cycliques.

    Et là, il y est parvenu. Les équipes d'Arsenal et de l'OM sont tombées dans son escarcelle. Dans la mode, le recrutement de Rihanna, égérie très populaire et directrice du style, a été une très juteuse opération. Donc personnellement, je pense que si le rééquilibrage des résultats entre le pôle luxe et le pôle sport de Kering se confirme (Puma vient de relever ses objectifs 2017 après un premier trimestre où le bénéfice a doublé, à 50 millions d'euros, ndlr), la cession devient moins urgente, et moins stratégique pour le groupe. En même temps, pour réussir une belle vente, le mieux est de dire qu'on n'est pas vendeur.

    [NG] CES BONS RESULTATS NE RENDENT-ILS PAS LA MARQUE D'AUTANT PLUS BELLE A MARIER ?

    [PJ] Si la motivation était purement financière, le prix de Puma aujourd'hui serait effectivement bien plus élevé qu'hier. Mais avant de racheter Puma en 2007, la santé de l'ex-PPR ne tenait qu'aux résultats de Gucci. Depuis, François-Henri Pinault a toujours martelé vouloir faire grandir Kering sur deux jambes: le luxe d'un côté, le sport-lifestyle de l'autre. Une vente contredirait ce discours.

    Kering pourrait néanmoins avoir besoin de fonds pour financer ses investissements dans Saint Laurent et Bottega Venetta. Mais les deux jambes de Kering marchent, et lui rapportent de la trésorerie. Le groupe pourrait encore avoir besoin d'une rentrée importante de cash s'il y avait une opportunité d'achat pour le pôle luxe. Mais aujourd'hui, il n'y a pas vraiment de grandes marques sur le marché.

    [NG] SI UNE VENTE SE CONFIRMAIT, QUI POURRAIT-ETRE CANDIDAT AU RACHAT ?

    [PJ] Le numéro un mondial du luxe, LVMH, ne devrait pas se presser. Il lui faudrait apprendre un métier dans lequel il n'est pas du tout impliqué, qui ne semble pas l'intéresser. Quant aux concurrents de Puma, Adidas ou Nike, ils ne devraient pas se bousculer non plus. Dans le secteur du sport où seules trois marques pèsent vraiment, chacune avec une image, une offre, une gamme de produits et de sports bien distincts, cela n'aurait pas d'intérêt pour eux. D'autant que dans le sponsoring sportif, il y a un vrai intérêt pour les marques à ce qu'il y ait une concurrence à battre dans les matchs.

    Éventuellement, Under Armour, l'équipementier en embuscade, pourrait en avoir envie. Ce serait David qui avalerait Goliath, mais ce serait possible aujourd'hui, avec des montages financiers qui permettent d'absorber plus gros que soi par effet de levier. À condition que les résultats de Puma permettent de rembourser la dette. Or la marque a connu des hauts et des bas, sa croissance est loin d'être pas garantie. Ce serait quand même un très gros risque.

  • Should #Luxury #Brands Be Excited About China’s Live-Streaming Frenzy? |@China @adetem @luxury

    JING DAILY | SUNDAY APRIL 09 2017 | 

    PHOTO CREDIT: Bulgari's brand ambassador Kris Wu showed viewers the brand's new watches during a live streaming event on Yizhibo last month.

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    The live-streaming industry’s explosion in China has shown the world just how keen Chinese consumers are about broadcasting their daily life on social media. Official statistics from the China Internet Information Center indicate that the number of live-streaming viewers had reached 325 million by the end of June 2016 and the majority of them are young—facts that have significant implications for luxury brands in China targeting the country’s emerging wealthy, millennial consumers. While brands have many reasons to be optimistic about this new tool for reaching shoppers, live-streaming’s widespread reach in China means navigating it the smart way isn’t always easy.

    Huge viewership numbers seemingly point to a promising path for luxury brands to win over more customers. However, exaggerating the number of views is a common practice among China’s various live streaming platforms, as exposed by some well-known online hosts and Chinese media outlets. In 2015, state-run newspaper People’s Daily criticized one live-streaming show on Douyu, a major service provider, for claiming a broadcast exceeded 1.3 billion online viewers, which is almost equivalent to the total population in China. During that same year, a popular live-streaming host said publicly that the platform he worked for constantly faked viewership numbers in order to attract investment.

    Faking viewership is not difficult to do. There are numerous third-party tech companies that provide services to live-streaming hosts to add to their popularity, similar to the way in which Instagram and Weibo bloggers can buy followers. Taobao is one site that hosts shops that sell packages to people who want to ensure the popularity of their live-streaming sessions. The above image shows that by paying 1 RMB, the buyer can get 100 viewers. According to Chinese media reports, this grey market is quickly growing to meet increasing demand.

    Luxury brands in China should also keep in mind that the majority of live streaming viewers do not necessarily align with their target market. Though there are many different types of people who watch live streams, a general perception is that people who like it most are either diaosi, which is slang for “loser”, or tuhao, a term used to describe the “tacky,” nouveau riche, who are often associated with a penchant for live-gaming.

     

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  • Sales for this luxury yacht maker are booming after #Brexit vote |#yatching #luxury @adetem

    CNBC |  |

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    Princess Yachts, a luxury yacht maker based in Plymouth, U.K., said its retail sales rate had increased 25 percent over the past year, thanks largely to the decline in the British pound after the U.K. voted to leave the EU.

    "Brexit has given many of our customers to buy at a more favorable price in their local currency," Antony Sheriff, executive chairman of Princess Yachts told CNBC while at the Singapore Yacht Show. "But we don't count on that. We assume exchange rates at some point will even out."

    Princess Yachts says its production is entirely conducted in and around Plymouth, while competitors use a variety of global suppliers. The domestic production, coupled with the majority of its buyers being outside the U.K., has made for a beneficial combination. The pound is down about 17 percent against the dollar since the U.K. voted to leave the E.U.

    The majority of buyers of Princess Yachts come from Europe and the U.S., meaning the prices are now very attractive.

    According to the company, its yachts are now sold out through 2018, with some orders confirmed for 2019.

    Sheriff said the surge in sales actually began a few months prior to Brexit as a result of newly designed offerings, but it was then reinforced by currency moves.

    Recently, Article 50 was triggered in the U.K., which is the formal two-year process governing Britain's departure from the E.U.

    Still, a lot of uncertainty remains, which Sheriff said makes it challenging to navigate the business.

    "Nobody really knows how to plan for the future," he said. "If there's one thing that would be useful for the government is to give us some degree of certainty as to what the plan is on the Brexit side and some degree of certainty that border taxes will not distort the market."