Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

2.2- Marques - Page 56

  • [#Accorhotels]- Accor réagit à la disruption dans le secteur hôtelier & restauration

    accor, hotels, marketing, digital, disruptionPas facile ni même évident lorsqu’on est le premier groupe d’enseignes hôtelières en France de faire face à une disruption aussi massive, brutale et rapide que celle qui depuis quelques années modifie en profondeurs l’écosystème des séjours hôteliers.

    Accor est d’abord parti d’un diagnostic sans appel en trois points : une accélération des rythmes d’innovations digitales rend l’avenir encore plus incertain ; l’utilisation de la technologie dans la vie quotidienne est à un tournant (25% des adolescents se connectent dans les 5 minutes qui suivent leur réveil) ; les nouveaux arrivants changent les règles du jeu et modifient la chaîne de valeurs dans l’hôtellerie.

    Trois types de concurrences on ensuite été identifiés le long de la chaîne de valeur : les comparateurs d’offres ou « agrégateurs » (EasyVoyage, Kayak, etc.), les sites de réservation en ligne de séjours, voyages ou nuits d’hôtels ou « innovateurs » (Booking.com, Expedia, etc.), les sites se réclamant de l’économie collaborative (Airbnb, HomeAway, etc.) qualifiés de « disrupteurs ».

    C’est en réalité toute l’industrie du voyage qui est impactée tant le parcours client (« customer journey ») s’est sophistiqué, intégrant dans les étapes en amont du séjour - le rêve avec Pinterest, le choix avec Trivago, la réservation avec Booking.com, le trajet avec Wipolo, etc. - et en aval - le partage avec Tripadvisor, la fidélisation avec SPG - des acteurs nouveaux, issus du monde du digital, là où Accor n’était présent que dans la phase du séjour avec une approche très centrée sur le produit (ou l’enseigne). Huit plans de développement ambitieux et une mobilisation forte de ressources financières et humaines ont pour but de renforcer la présence digitale des marques du groupe à chaque phase en amont et en aval du séjour hôtelier.

    POUR LIRE LA PRESENTATION COMPLETE : http://bit.ly/1UV8KGG

  • [#Marque #France] - Constat et propositions pour passer du mythe à la réalité

    Philippe JOURDAN, professeur des universités, CEO Promise Consulting Inc

    Jean-Claude PACITTO, maître de conférences, expert Promise Consulting Inc

     

    identité, nationale, france, nationalFace à l'accroissement de notre déficit du commerce extérieur et plus largement pour relancer la consommation, les pouvoirs publics ont mis en place une mission "marque France"[1] dont l'un des objectifs est d'affirmer la primauté de la marque-pays (et ce faisant de tous les produits made in France). Il s'agit, on s'en doute, d'inciter à acheter des produits français tant les étrangers que nos propres concitoyens. Outre la difficulté que pose la définition du made in France dans une économie mondialisée, cette démarche se heurte à un autre enjeu : le simple appel au "patriotisme" économique se révélant inopérant, sur quelles valeurs positionner la marque France et les produits qui en découlent auprès de nos concitoyens ? Notre propos est ici de montrer que cette démarche peut se servir utilement d’un outil éprouvé de positionnement de la marque (le prisme d’identité), sous réserve d’éviter certains écueils.

     

    LA MARQUE FRANCE, UN DEFI POUR LE COMMERCE INTERIEUR

    rafale,france, arme, aviation,marketingLa mission a défini trois valeurs fondamentales constitutives de la marque France, à savoir la passion, comme amour des gestes et des savoir-faire, la vision, reflet du désir de donner du sens, la création, née de l'effet de surprise. A la lecture, le degré d'abstraction de ces valeurs, voire leur caractère conceptuel et quelque peu élitiste, laisse entrevoir une difficulté bien réelle : comment positionner une marque France et ses produits auprès de nos concitoyens avec de telles valeurs ? Nous parlons ici de produits grand public qui participent tout autant d'une position de marché forte (et font et défont un bilan du commerce extérieur), au-delà donc des seuls éternels porte-étendards de la French touch comme le luxe par exemple ou les grands fleurons industriels (le TGV, Airbus, Areva, etc.). Car, s'il est utile de vendre la marque France à l'étranger, il l'est plus encore d'en affirmer sa primauté sur son propre marché dans des secteurs aussi divers que l'alimentaire, l'automobile, l’électroménager etc.

    On se rend alors compte que ces valeurs fondamentales relèvent davantage d'axes de communication et qu'elles ciblent prioritairement un public "élitiste" sur des marchés d'exportation. Or, ce qui peut aider à la promotion du TGV, de l'A380, de nos centrales EPR  ou de nos métiers d'art est-il suffisant pour convaincre nos concitoyens d'acheter français ? En résumé, tout semble se passer comme si les axes de communication (le message) avaient été définis alors même que le positionnement de la marque (le sens) n'a pas été clairement établi.

     

    QUELLES VALEURS PARTAGEES POUR LA MARQUE FRANCE ?

    marque france, france, marqueQuel positionnement pour la marque ? En d'autres termes, dans quelle catégorie mentale souhaite-t-on inclure la marque France pour la différencier fortement de celles des pays concurrents ? Pour faire simple, sur quelles valeurs partagées et comprises de tous, le patriotisme économique français peut-il s'affirmer ? Les Allemands, on le sait, jouent sur la qualité (Audi), les Italiens sur le style qu'ils sont capables de conférer à des produits de consommation courante (Alessi), les nordiques sur le design et la sobriété fonctionnelle (Ikea), les américains sur l'innovation numérique (Google, Apple, etc.). On voit bien ici l'empreinte de la culture, de l'héritage, du patrimoine, qui fait au fond la cohérence reconnue (et partant[JF1]  la valeur ajouté) du positionnement de chaque marque nationale. Serions-nous un "mix" de chacune ?

     

    REJETER LES VALEURS FANTASMEES

    innovation, marque, marketing, franceEn préambule, il convient de rejeter des valeurs projetées voire fantasmées, car – et c’est là un point essentiel – la marque France doit être crédible. Le transgressif ("nous créons des choses inattendues", "nous faisons l'événement") mis en avant par la mission France est certainement en phase avec les attentes des populations urbanisées et aisées de notre pays, mais qu'en est-il pour les autres catégories sociales ? Enfin, notre transgression est souvent très relative et relève le plus souvent de la posture du "mutin de Panurge » si bien décrite par Philippe Muray : une rébellion souvent factice, loin des véritables stratégies de rupture créatrices de valeur nouvelle. Notre propos n'est pas de dénaturer le travail de la mission "marque France", il est de le contraster avec une réalité quotidienne d'autant plus tenace qu'on le sait bien les faits sont souvent têtus. Or, s'il y a indéniablement une fibre innovatrice dans notre pays (mélange de passion, de vision et de création), elle est aussi contrebalancée au quotidien par le conformisme, la bureaucratie et le corporatisme. La France, c'est aussi cela pour nombre de nos concitoyens.

     

    FAIRE LE CHOIX ASSUME DU PRIX ET DE LA QUALITE

    qualité, iso, marketing, marquePositionner la marque France, c'est d'abord faire le choix assumé de la qualité. Nos constructeurs automobiles l'ont bien compris lorsqu’ils se sont engagés, il y a quelques années, dans une démarche de qualité totale dont ils recueillent aujourd'hui les bénéfices. Si nos constructeurs semblent ces derniers temps retrouver des couleurs, c'est d'abord parce que leur offre est désormais adaptée aux demandes du marché et cela a donc peu à voir avec le seul réflexe patriotique d'achat. Un patriotisme économique se construit avant tout en affirmant la supériorité du positionnement de ses propres produits. En matière de services, la qualité passe par une posture d'accueil, d'écoute, de réponse adaptée et courtoise. La simple création de labels (Qualité Tourisme, Savoir Plaire) ne suffit pas et les métiers du tourisme le savent bien[2]. Or, le choix de la qualité est une condition nécessaire, mais non suffisante. Car le positionnement d'une marque nationale recoupe inévitablement une réflexion sur l'identité. Un positionnement renvoie nécessairement à des valeurs partagées, à une identité assumée, d'un "prisme d'identité" pour reprendre la terminologie propre à Jean-Noël Kapferer. C'est là également le sens de la réflexion d'Adeline Challon-Kemoun, directrice de la communication d'Air France, lorsqu'elle déclare : "quand on réfléchit sur la marque Air France, on s'interroge sur la francité, sur les valeurs que l'on veut endosser et comment les exprimer[3]... ". Si on reste sur le cas Air France, il n'est pas sûr par exemple que la passion, la vision et la création s'y appliquent toujours... ou que l'on puisse leur donner un caractère concret, en phase avec l'expérience d'achat et d'usage du service aérien du transporteur au quotidien, alors qu'Easy Jet est synonyme d'un service essentiel ("come on, let's fly!") à un coût optimisé, une vision pragmatique du transport aérien bien en phase avec les qualités reconnues de nos voisins britanniques.

    Ces deux exemples montrent également que la marque France doit s’inscrire dans un positionnement prix compétitif. Les Français sont attachés à leur compagnie nationale, la classant au premier rang de leurs compagnies « idéales » (Promise / Panel On The Web, juillet 2014)… mais sont de plus en plus nombreux à voyager sur des compagnies low-cost ! La logique du prix gagne du terrain dans de nombreux secteurs. Ce constat est naturellement amplifié par la crise du pouvoir d’achat, mais il participe d’une redéfinition plus durable du contrat de marque : le consommateur averti s’attache aux bénéfices essentiels refusant d’endosser une survaleur « artificielle », qualifiée dédaigneusement de « marketing ».

     

    POSITIONNER UNE MARQUE, C’EST FATALEMENT REFLECHIR A SON IDENTITE

    france, territoire, identitéAu-delà de la qualité et du prix, il s'agit de donner du sens à la marque, c'est-à-dire de déterminer un ensemble de représentations consensuelles pour son public que l'on regroupe habituellement en trois classes, les représentations fonctionnelles, expérientielles et émotionnelles. Ainsi Ruinart, la plus ancienne marque de Champagne, est un Champagne équilibré entre valeurs féminines et masculines, bien distribué mais relativement discret. Il n'est pas étonnant qu'un récent baromètre (Promise Consulting Inc, octobre 2014) l'ait classé en tête des marques aspirationnelles de Champagne selon les Français. Nous sommes bien sur un produit élitiste et pourtant les valeurs décrites ici ont un caractère concret que chacun peut s'approprier.

    S'identifier à une marque, c'est d'abord en partager l'identité pour transposer dans le domaine du marketing le raisonnement de Muriel Surdez et alii à propos des identités politiques[4]. Il n'est donc pas étonnant que le prisme d'identité de la marque soit encore aujourd'hui l'outil d'analyse le plus utilisé pour définir les valeurs d'une marque. Deux dimensions du prisme nous interpellent plus précisément. En premier, le reflet de la marque, à savoir l'image que le public se fait de l'acheteur de la marque (Rolex associée à la réussite professionnelle). En second, la mentalisation de la marque, c'est-à-dire l'image que l'acheteur d'une marque se fait de lui-même. De la sorte l'acheteur d'une Dacia se considère un automobiliste malin et intelligent, qui privilégie le "juste essentiel". Reflet et mentalisation renvoient inévitablement à la notion « d’identité nationale », c’est-à-dire à une communauté de valeurs identitaire sur lesquelles nos concitoyens sont prêts à s’accorder. Notre propos n’est pas de les définir mais de proposer un cadre de raisonnement qui permette d’éviter certains écueils.

    Car si on souhaite aller plus loin, on se rend vite compte que le débat sur la définition de la marque France est inséparable de celui sur l'identité de la France. Nous sommes donc nécessairement ramenés à l’interrogation première : comment les Français perçoivent-ils leurs produits et à quelle identité souhaitent-ils que ceux-ci les renvoient ? Les réponses à ces questions sont difficiles à apporter car les Français ont du mal à définir ce socle de valeurs qui leur seraient communes, alors que les valeurs individuelles semblent l’emporter sur le destin collectif[5]. L’attachement aux Droits de l’homme, à la dignité de l’être humain et à la justice sociale ne saurait suffire car il n’est aujourd’hui nullement différenciateur en Europe de l’Ouest.

     

    S’ANCRER DANS LA REALITE QUOTIDIENNE POUR RESTER CREDIBLE


    réalité, marque, france, marque-francePlusieurs pistes méritent toutefois d’être explorées. En premier lieu, se mettre au niveau du consommateur, ancrer la démarche dans le quotidien de la vie de nos concitoyens et la faire porter sur des produits courants (l’alimentation, l’énergie, les transports, le tourisme, l’habillement, le multimédia, etc.). En second lieu, mettre en avant les territoires pour revaloriser les savoir-faire ancestraux dans le domaine de l’artisanat, les méthodes traditionnelles d’élevage et de production dans le domaine alimentaire ou les métiers dans le domaine du luxe. Or, on se heurte ici à deux difficultés. Le premier obstacle est d’ordre institutionnel : le centralisme des pouvoirs et des décisions en France s’oppose à l’émergence d’identités territoriales fortes (comme dans les cas allemand et américain). Le second tient à la mondialisation des circuits de production et de commercialisation qui entraîne de facto une dilution de l’identité nationale (et de surcroît locale) d’un produit : la conception, la fourniture de la matière première, la sous-traitance des composants, le montage des sous-ensembles, la distribution du produit fini sont assurés dans des pays différents… que signifie, dès lors, le Made In ?

     

    PROMOUVOIR LES TALENTS PLUTOT QUE LES ORIGINES

    google, indien, sundar pichaiUne façon de contourner l’obstacle pourrait être la promotion de l’identité nationale des talents et non plus des marques ou des produits. Ainsi Google, Facebook, Microsoft, Apple ne sont plus aujourd’hui, sinon juridiquement, des entreprises américaines mais bien des multinationales. Or, si elles sont pour le consommateur des marques américaines, c’est  en raison de la citoyenneté américaine de leurs fondateurs. De même, Chanel est aujourd’hui considérée comme une marque française en raison de la « francité » de Coco Chanel. Communiquer sur ses talents permet aux USA de disposer d’un puissant facteur de cohésion nationale (le mythe du pionnier), de véhiculer une image positive à l’étranger (un territoire riche d’opportunités), et donc d’attirer les talents du monde entier. Nous voyons dans cette démarche un autre avantage pour la France : la promotion des talents permettrait de s’affranchir du caractère parfois réducteur prêté au discours sur l’identité nationale, en permettant précisément de dépasser le débat sur les origines ethniques, géographiques ou nationales des individus pour s’intéresser aux attributs partagés d’un destin collectif. L’une des caractéristiques de la marque France pourrait précisément être sa capacité à dépasser ces clivages, en faisant la promotion des talents, des créateurs, des entrepreneurs dans le respect de leur diversité.

     

    Pour conclure, il ne s’agit pas d’abonder dans le sens d’un discours décliniste, mais de partir du réel et de ne pas occulter ce qui dérange. S’agissant de la marque France, c’est en partant de la réalité (la qualité, le prix, les territoires, les talents, etc.) que l’on sera le mieux à même de réfléchir à des solutions pérennes. La marque France n’est pas qu’une affaire de communication, et parce qu’elle doit être avant tout la traduction dans le domaine économique d’un destin collectif, sa construction suppose de partir d’une vaste consultation de ses publics (institutionnels ou particuliers, publics ou privés, étrangers ou nationaux) pour mieux en comprendre les attentes. Dans un contexte marqué par la mondialisation des échanges et une crise durable de la consommation, la qualité et le prix sont des prérequis incontournables. Ils ne sont pour autant plus différenciateurs. Une stratégie de marque est une chose sérieuse : si la marque doit faire rêver, elle doit aussi être crédible et réaliste pour être adoptée, sous peine de n’être qu’un exercice de style !

     

     

     



    [1] http://www.marque.france.fr/ pour plus d'information sur le sujet et les travaux de la commission.

    [2] En 2012, selon un sondage révélé par le magazine Forbes, la France a été classée comme le pays le plus "désagréable" envers les touristes.

    [3] Le Figaro, 27.03.2014

    [4]    Muriel Surdez et alii. Identifier-S'identifier, éditions Antipodes, 2010, 424 p.

    [5]    Selon une étude sur les Valeurs des Français en 2014 (baromètre TNS), le Français est défini par les termes "Moi", "Beau" 
    et "Méchant", sic.

     

  • BAROMETER "EXCLUSIVITY & DESIRABILITY" - FRANCE 2015

    POUR DEMANDER LA NOTE D'ANALYSE PROMISE-BNP EXANE, ENVOYER UN MAIL :

    TO ASK FOR THE RESEARCH NOTICE PROMISE-BNP EXANE PLEASE E-MAIL:

    valerie.jourdan@promiseconsultinginc.com

     

    Paris May 18th 2015 - In association with BNP Exane, a leading actor of the financial market in Europe and a recognized specialist of research and cross-section analysis on the European equities, Promise, consulting and market research firm, publishes the results of the 1st wave of the Barometer Promise - BNP Exane "Luxury and Desirability 2015". This barometer classifies the 15 most exclusive and desirable brands in France in the sector of Fashion. This Barometer is established with the wealthiest women and consists of ready-to-wear clothing, bags, shoes and accessories brands stemming from the ranking Industry Interviews,Exane Paribas Estimates & Analysis (2014).

    "This barometer in association with BNP Exane translates our will to move closer to the marketing and cross-section financial analysis. Our approach Monitoring Brand Assets® itself complements analyses led by BNP Exane’s experts. The results obtained from our joint barometer based on two different angles of expertise, marketing and financial, bring a unique added value to the managers and decision-makers in the Luxury sector. More concretely, our measure of the exclusivity of a brand takes into account the superior and more constant quality of products, the strong and unique valuation of the customer, the prestige of the brand, but also a matchless savoir-faire that justifies a very high price associated with luxury. Finally our measure of desirability synthesizes the dimensions of attractiveness, intimate, social and symbolic order which are the strengths of exclusive brands and the particular relation that they maintain with their customers. In this respect, our Barometer synthesizes in two proven scales the numerous criteria to establish a classification between the high-end brands from the point of view of their customers” states Pr Philippe Jourdan, Promise’s CEO.

     

    IN BRIEF

     EXCLUSIVITY

    • Chanel 1st brand on the luxury criterion with the wealthy Frenchwomen.
    • In 2nd and 3rd place, Christian Dior and Louis Vuitton are neck and neck.

    DESIRABILITY

    • Chanel is the most desirable brand in the world of fashion.
    •  In 2nd place, Louis Vuitton confirms the legitimacy of its upmarket move.
    • The Italian brands opt for seduction to stand out.
    • Burberry is ranked 6th on the most desirable brand scale (11th on high-end luxury).

     

     EXCLUSIVITY: FRENCH BRANDS AT THE TOP OF REFINEMENT

    The wealthiest French women agree on one point: the high-end luxury remains the privilege of France. In the ranking of the 15 high-end luxury brands, national brands monopolize the 5 first ranks in the heart of French women. The first rank is occupied by Chanel, followed by Christian Dior, Louis Vuitton, then Yves Saint Laurent and Hermes (cf. table 1).

    TABLE 1: THE 15 MOST LUXURY BRANDS IN FRANCE

    (basis: wealthy women only)

     brand,bnp,exane,promise,fashion,desirability,exclusivity,luxury,high-end

    Brands classified on the mark of 5 on a scale of 1 to 5 then translated into index.

     

    brand,bnp,exane,promise,fashion,desirability,exclusivity,luxury,high-endChanel takes the lead of the classification in 2015 in the world of fashion (ready-to-wear clothing, bags, shoes and accessories). The brand deserves this crowning as a result of an exceptional development in Haute Couture, ready-to-wear, bags, accessories, jewelry and fragrances.

    The refinement of its collections of Haute Couture, the success of its collections Croisières and Ready-to-wear clothing, its tributes to Art Craftmanship in different cities every year and the investment in the field of the High-end Jewelry since 1987 all drive the ascent of the brand at the forefront. This result is thus, not surprising and rewards a consequent, coherent, qualitative and long term investment" according to Philippe Jourdan.

    brand,bnp,exane,promise,fashion,desirability,exclusivity,luxury,high-endRanked 2nd and 3rd, Christian Dior and Louis Vuitton are very close in terms of index. "Through Christian Dior Couture, French women express their attachment to a typical French brand to  which they recognize undeniable qualities: the search for excellence, passion, innovation, but also an exacerbated artistic sensibility of its Artistic Directors. It is moreover the same qualities so often associated with the French temperament that also explain the excellent 4th place detained by Yves Saint Laurent in our ranking. Regarding Louis Vuitton's 3rd position, it dedicates a very influential brand in the field of the luxury which it intends to sustain while pursuing a strategy of increased selectivity and significant  upmarket move", comments Philippe Jourdan.

     

    DESIRABILITY: ITALIAN BRANDS PLAY THE CARD OF SEDUCTION

    "Luxury and love, respond to the same logic. A luxury brand has to arouse the desire which inevitably creates an expectation for the so long desired object. If the outcome of a loving quest sometimes kills desire, a luxury brand by permanently reinventing itself creates the mechanisms for a maintained desire. It seemed important to us to measure the desirability of 15 big luxury brands stemming from our Barometer, especially as our model Monitoring Brand Assets demonstrates that the desirability such as we measure it is the main driver of a brand's growth in France and in the world. We bring our customers the key to make their brands more desirable because we are convinced that desirability is the stake for tomorrow’s big luxury brands" (Philippe Jourdan). 

    Remember that desire benefits from recognition from others. The size of desire is thus of intimate order (quest of oneself), but also social (the relation with others). Desirability is thus a matter of subtle balance which the brands have to feed in respect for their fundamentals. "For what we try to measure through desirability is the closeness, which is a matter of physical appearance but also mystic between a brand and its public, the carnal and spiritual fusion to which contribute products, services, image, values and type of relations which the brand builds with its public", declares Philippe Jourdan.

    brand,bnp,exane,promise,fashion,desirability,exclusivity,luxury,high-endChanel is the most desirable brand in the world of fashion (ready-to-wear , bags, shoes and accessories) for the wealthiest French women. Chanel achieved a flawless performance in 2015 by being approved by a large majority of French women as the most desirable big luxury brand. "Chanel’s desirability is based on several pillars: on one hand, the high quality of its products and its exclusive character conferred by its endorsement by world-famous personalities’. But Chanel's desirability is much more than that: the feeling still shared today that the brand liberates women, participating even today to their emancipation through the diversion of the male and female codes for example. It is still with regards to this aspect that the brand is incredibly modern. This diversion of codes is not limited to the gender, as shown by the ease with which the mark communicates in Asia and in America" underlines Philippe Jourdan.

    TABLE 2: THE 15 MOST DESIRABLE LUXURY BRANDS IN FRANCE

     (basis: wealthy women only)

    brand,bnp,exane,promise,fashion,desirability,exclusivity,luxury,high-end

    Brands classified on the mark of 6-7 on a scale of 1 to 7 then translated into index.

     

    Louis Vuitton is ranked 2nd on desirability. The ambition of the LVMH Group is to make the brand with the famous monogram the most desirable one in the world, a strategy that the CEO passes by as "an adjustment of its growth". "The upmarket move and the price increase of the bag collections Vivienne, Capucine or W contribute to a strengthened exclusivity adds to the desirability of the brand” (Philippe Jourdan).

    brand,bnp,exane,promise,fashion,desirability,exclusivity,luxury,high-endThe third learning from our Barometer - but not the least - is that the Italian brands opt for seduction to stand out in desirability. The Italian brands make a remarkable breakthrough in our ranking. The French leaders of the LVMH and Kering groups take the right steps by multiplying contacts with the leaders of these brands (some of which they already possess). Salvatore Ferragamo is classified 3rd in terms of desirability, the brand managed to stand out in leather craft (bags and shoes) thanks to high-quality products, which are also elegant and discreet. The seduction of the Italian famous shoemaker of the Hollywood stars operates in the heart of French women. It is also the case for Giorgio Armani, Gucci, Fendi and Versace, which join the circle closed of the 10 most desirable brands. "Italy has a ancient and derserved tradition in luxury, whether it is in leather craft or in shoes. But ready-to-wear clothing is not outdone and does not conjugate only in men. Evening dresses, dresses for ceremony, classic or trendy female suits, Italian workshops for ready-to-wear clothing are a reference regarding design, materials and finishes. French women do not make a mistake there." (Philippe Jourdan).

    brand,bnp,exane,promise,fashion,desirability,exclusivity,luxury,high-endFinally Burberry - ranked 11th on the criterion of very big luxury – is ranked 6th on desirability. Recently classified as a luxury brand, the famous tartan brand, Burberry, pursues its conquest of Parisian hearts. "If the Parisian culmination was the partnership with Le Printemps during Christmas, it is in fact the consecration of the thorough work of Angela Ahrendts and Christopher Bailey on the collections, communication, digital, but also on its flagship's architecture, as illustrated by the famous Flagship store of 56 Faubourg Saint-Honoré" (Philippe Jourdan).

     

    METHODOLOGY

    The Barometer Promise – BNP Exane "EXCLUSIVITY AND DESIRABILITY" has an international vocation, renewed every year in several countries and on several categories of products. Both criteria that are measured here are precious tools to help managers and investors of the luxury sector evaluate and take decisions. These two criteria arise from the more general model of measurement of performance and ROI of brands, Monitoring Brand Assets ®, marketed by Promise for numerous brands in the sectors of the Fashion, Beauty and Selective Distribution.

    • Collection method: online Access Panel. 
    • Period of data collection: March 2015.
    • Target: wealthiest women according to the ESOMAR classification (category A) (n=297)
    • Sample: representative sample of the adult French pop. (18 years old and above) (n=3.000). 
    • Theme: barometer "Exclusivity & Desirability" 2015.
    • List: 30 estimated brands (available on request).


    The results are reported here in indexes (100: average on the first 15 brands).

     

    ABOUT PROMISE

    brand,bnp,exane,promise,fashion,desirability,exclusivity,luxury,high-endPromise is a consulting and marketing group composed of the following companies: Promise Consulting Inc., JPL Consulting and Panel On The Web. Promise integrates consulting services and surveys with a strong added value. The company has created an innovative methodology to measure the performance of brands and the ROI of investments centered on brands: Monitoring Brand Assets©. This methodology was deployed in over 35 countries to date, for 250 different brands from the most diverse sectors and has collected up to 1.000.000 online questionnaires.

    Based in Paris, New York and Casablanca, the group conducts surveys and provides consulting services all over the world. Promise is more particularly acknowledged for its expertise regarding the measure of brand equity (brand value) from the consumers’ point of view. Promise has successfully developed innovative methods and models that have been rewarded 7 times in 10 years by the profession, both in France and abroad. The group is consulted for the top brands in luxury, cosmetics and selective distribution to help their development on the domestic and overseas markets. Promise also operates in numerous business sectors, each time the brands establish a strategy for growth to better understand their market, communicate with their consumers, seduce their customers and improve their loyalty: mass market, automobiles, capital goods, financial products, etc. The company is also fully qualified regarding OPQCM and Social Media.

    Promise’s CEO, Philippe Jourdan, is the chief-editor of the academic review of Adetem, La Revue Française du Marketing (RFM) since 2011. He publishes in academic international reviews on issues related to brand equity in luxury, beauty and selective distribution. He also publishes in the economic and news press (Le Monde, Les Echos, Le Figaro, l’Opinion, La Revue des Marques, etc.). Philippe is also a university professor, researcher at the IRG (CNRS) and was awarded for the best Research article AFM in 2000.

     

    ABOUT BNP EXANE

     Specialising in European equities, Exane is active in three businesses:

    • Cash Equities: under the brand name Exane BNP Paribas, Exane provides institutional investors with a range of services, such as research, sales and execution on European Equities;
    • Equity Derivatives:Exane Derivatives has built a robust structured products franchise, based on its longstanding leadership in European convertibles bonds and options;
    • Asset Management: Exane Asset Management is one of the leaders in long/short equity fund management in Europe.

    brand,bnp,exane,promise,fashion,desirability,exclusivity,luxury,high-endBNP Exane works primarily with insitutional clients wolrdwide (pension funds, fund managers for banks and insurers and hedge funds) and markets its derivatives products to a broader pool of clients comprising private asset managers and investment advisors. Exane has a workforce of ever 800 employees operating from offices in Paris, London, Frankfurt, Geneva, Madrid, Milan, New York, Stockholm and Singapore. Exane BNP Paribas equity research team covers c. 600 companies. UK companies represent the biggest part of our coverage universe (29% of covered market cap), followed by France (15%) and USA (14%). Our research receives regular acclaims in leading industry surveys.

    For further information, log on to our website at www.exane.com

     


    TO LEARN MORE

    PRESS RELATIONS - WELLCOM AGENCY


     

     

  • Lancement de l’Apple Watch : Apple peut-elle devenir une marque de luxe ?

       Philippe Jourdan, CEO Promise Consulting, Professeur des Université, Paris-Est.

    Jean-Claude Pacitto, Maître de Conférences, Paris-Est.

     

    POUR LIRE EN ANGLAIS / TO READ IT N ENGLISHhttp://bit.ly/1KQTa5i

    marque, apple, brand, apple watch, marketing, equity, promise

    Le 24 avril prochain est sortie officiellement la très attendue Apple Watch dans neuf pays dont la France. Dans l'attente des réactions des premiers acheteurs, ce qui interpelle davantage aujourd'hui, c'est la volonté d'Apple de promouvoir ce "bijou technologique" comme un produit de luxe. Si l'arrivée bien connue de personnalités de l'univers de la mode et du luxe à des postes à responsabilité chez Apple laissait présager un "repositionnement" stratégique de la marque à la pomme - ce que confirme l'orientation donnée aux premières actions de lancement mettant l'accent sur le côté luxueux de l'objet - cela suffit-il pour faire d'Apple une marque de luxe ?  N'est-ce pas ici aller un peu vite en besogne ?  

    Certes, le produit interpelle : une esthétique épurée, des versions haut de gamme à partir de 11.000 euros dans leur déclinaisons en or jaune ou rose, ornées de pierres précieuses, une personnalisation des bracelets et des boîtiers et deux tailles d'écran, autant de signaux du caractère précieux de l'objet. La communication n'est pas en reste : une exclusivité d'exposition au magasin Colette à Paris, un plan média ambitieux dans le magazine Vogue et une apparition au poignet du mannequin Liu Wen, voilà qui devrait "booster" la désirabilité de la montre connectée. Mais il existe pourtant un monde entre l'objet de luxe et l'objet technologique. Auquel des deux appartient réellement l'Apple Watch, et à terme la marque Apple ?

    Commençons par définir ce qu’est une marque de luxe. Une marque de luxe présente des caractéristiques bien précises : le prix, la force de l’image, la sélectivité de la distribution, le prestige de la clientèle, l’enracinement historique dans une culture, la préservation d’un savoir-faire ou d’un métier le plus souvent traditionnel, la localisation de la fabrication et enfin la créativité. Certains de ces critères sont possédés ou accessibles à la marque Apple, pour d’autres cela paraît plus compliqué.

    Nous ne discuterons ni le prix, ni la force de l'image : dans le cas de l'Apple Watch, ces deux critères semblent remplis. En privilégiant une distribution sélective dans des boutiques en nom propre (les fameux Apple Store),la marque a parfaitement su "sublimer ses codes identitaires", renforcés par un travail de fond sur la relation clientèle envisagée avec la Watch. Le but est de prodiguer les meilleurs conseils, tel un bijoutier. Cette stratégie est bien pensée pour se différencier d'une concurrence déjà bien installée (Pebble, Samsung, Sony, Withing, LG, Kronos, etc.). Mais c'est surtout une précaution indispensable, car passer d'une clientèle technophile à une clientèle du luxe n'est pas sans danger pour la marque. Une perte de repères et d'authenticité auprès de son coeur de clientèle pourrait amener une partie d'entre elle à s'en détourner, se sentant en quelque sorte rejetée. Or la stratégie d'Apple a toujours été de faire du client, non pas un simple acheteur, mais un initié faisant partie du cercle de la marque. De plus, après avoir testé le "low cost" avec l'Iphone 5C, Apple prend avec son repositionnement le risque de trop "étendre" sa clientèle et de diluer ainsi son identité de marque, à l'instar de marques de luxe comme Louis Vuitton. "Qui trop embrasse, peu étreint" disait-on au XIVème Siècle ! Enfin, la frontière entre l'objet de mode et l'objet de luxe passe aussi par l'horizon temporel et géographique qu'ils dessinent : l'objet de luxe est intemporel, une caractéristique difficile à revendiquer dans l'univers de la technologie digitale. Il s'inscrit dans un savoir-faire traditionnel, sinon ancestral. Il s'ensuit une identification forte à un pays précis qui lui donne tout son sens : la belle mécanique est allemande, l'horlogerie de précision est suisse, la haute couture est parisienne, le design est italien, mais qu'en est-il des objets connectés ? A vouloir être une entreprise "globale" dans un univers essentiellement "technologique", Apple se prive peut-être du statut de marque de luxe. Cela ne devrait toutefois pas l'empêcher de rencontrer le succès.