[#LEXPRESS #MODE] Le grand chamboule-tout de la Mode (19/11/2015)

Alexander Wang a quitté Balenciaga ; Ralf Simons, Dior et Alber Elbaz ne dessinera plus pour Lanvin. Une valse des créateurs de plus ou le signe d'un moment de rupture dans un système qui va à cent à l'heure ?

Le 22 Octobre 2015, Raf Simons annonçait qu'il ne renouvellerait pas son contrat avec la maison Dior, pour raisons personnelles. Une semaine plus tard, on apprenait le divorce entre Alber Elbaz et la propriétaire de Lanvin, la milliardaire chinoise, Shaw-Lan Wang. Le créateur israélien, qui a réveillé avec génie la belle endormie, aurait été brutalement congédié. Depuis, un bras de fer s'est engagé entre la direction et les salariés de la maison, qui réclament le retour d'Elbaz. 

Rien ne va plus au royaume de la mode ? De rumeurs folles sur les futurs remplaçants en analyses d'un système en plein bug, victime de sa surproduction, l'émotion et les réflexions sur l'avenir du métier ont secoué la Toile comme jamais. On croyait le milieu devenu insensible à ce qu'il appelle, non sans cynisme, le "jeu des chaises musicales", ce turnover de plus en plus rapides de créateurs appelés à nourrir le besoin de nouveauté perpétuel des grandes maisons. 

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(...) La société Promise Consulting vient de publier les résultats d'une étude mettant en scène les marques jugées les plus désirables en Chine. Sans surprise, Hermès, Louis Vuitton, Chanel, Prada et Dior sont citées en tête. Mais il est peu probable que ces mêmes clientes chinoises connaissent les noms de designers qui se cachent derrière ces griffes prestigieuses. 

18:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alexander wang, ralf simons, alber elbaz, lanvin, chine, mode, luxe, dior | |